Le magazine

Voir le dernier numéro




Conseils

Id User Groupe Name Rubrique Name Article Site Source Lien Truncate Created Modified Actions
14  PACRA   Rechercher un emploi Réussir son entretien d'embauche 

L’entretien est une étape décisive et incontournable dans un recrutement.

De ce tête-à-tête dépend votre embauche. L’employeur va s’intéresser à votre personnalité, vos compétences et surtout il va évaluer votre adéquation avec le poste à pourvoir dans le cadre d’un contrat en alternance.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, voici quelques petites astuces.

 

Avant le grand jour

En premier lieu, vous devez impérativement vous renseigner sur l’entreprise. Pour cela, vous disposez de tous les outils de moteurs de recherche sur le WEB. Sachez que le manque de connaissance des candidats sur l’entreprise est un reproche récurrent de la part des recruteurs.

Voici quelques questions à se poser :

  • Quelles sont les principales activités de l’entreprise, sa performance économique, ses projets de développement ?

  • Est-ce un groupe déjà implanté à l’étranger ou une petite entreprise ?
  • Qui sont ses dirigeants ?

En second lieu, il est conseillé de préparer vos références. En effet, il arrive souvent que l’on vous demande les coordonnées de personnes à contacter pour témoigner de vos compétences et de votre expérience dans leur entreprise.

Rien n’assure que votre futur employeur va utiliser ces informations au final, mais s’il constate que vous avez des contacts à proposer spontanément, il gardera une impression positive de vous.

D’autre part, n’hésitez pas à répéter chez vous pour mettre au point votre discours. Il est important que vous puissiez parler de votre parcours, sans plonger sans cesse le regard dans votre CV. Petite astuce : Placez-vous devant le miroir et affrontez votre regard !

Enfin, préparez votre « kit d’entretien » : exemplaires de votre CV, lettre de motivation, lettres de recommandation,  ainsi que des documents illustrant vos réalisations. Ce type de document peut valoriser votre entretien.

Le jour J

La première chose importante est d’être ponctuel : le mieux étant de se présenter à l’accueil entre 5 à 10 minutes avant l’heure du rendez-vous. Vous éviterez ainsi d’arriver en courant, le front perlé de sueurs ! Par ailleurs, la ponctualité est une mise en situation d’emploi avant même de décrocher le job.

Concernant votre tenue, elle doit être correcte, voire soignée, car elle fait partie de votre langage corporel. Gardez en tête cet adage : premier contact, première image que l’on donne de soi !

Elle est considérée comme le reflet de votre personnalité et « parle » de vous. Evitez donc ce qui peut paraître excessif ou hors norme. Ainsi pas de jean troué, de baskets, de piercing trop voyant, de basket, de tee-shirt trop court … Et pour les filles : attachez-vous les cheveux ou coiffez-les … la coiffure hirsute peut donner un côté négligé !

Lors du face à face, soyez attentif à vos gestes « parasites » : le stylo dans la main avec lequel vous tapotez sur la table par exemple, vos cheveux enroulés une dizaine de fois autour du doigt, votre jambe qui s’active nerveusement au sol …

Un autre conseil : tenez vous droit, ne croisez pas les mains sur la poitrine (un signe souvent de fermeture) et soyez souriant ! Rien de mieux qu’un candidat détendu et souriant !

Par ailleurs, éteignez votre téléphone portable, une sonnerie risquerait d’agacer fortement votre interlocuteur.

L’entretien

Notre premier conseil : sachez être à l’écoute de votre interlocuteur. Un entretien est un échange, c’est-à-dire un moment où les candidats expriment leurs motivations, mais aussi un moment où ils déploient une capacité d’écoute.

Après avoir présenté l’entreprise et le poste, votre interlocuteur va vous inviter à parler de vous. C’est le moment d’exposer votre parcours.

Pour cela, préparez-vous à répondre à ce type de questions :

  • Vous disposez de dix minutes pour retracer votre parcours de formation et votre expérience professionnelle !
  • Présentez synthétiquement vos trois expériences les plus significatives
  • Pouvez-vous nous résumer en trois minutes votre parcours ?

Il faut donner des exemples concrets pour accompagner vos réponses. Par exemple, si l’on vous demande « comment faites-vous pour gérer un client mécontent ? », n’hésitez pas à illustrer votre réponse par un cas vécu précédemment : « lors de mon dernier poste, face aux exigences de deux clientes mécontentes, j’ai su prendre en compte leur demande, les rassurer et leur proposer un avantage personnalisé ».

Cette partie achevée, il est non seulement permis, mais vivement conseillé de poser des questions à votre interlocuteur afin de montrer votre curiosité. Il est d’ailleurs plus facile de poser des questions que de parler de soi ... profitez en ! Il est bienvenu par exemple de faire préciser l’organigramme, la communication interne de l’entreprise… en évitant, en revanche, de débuter par une question sur le nombre de RTT ou encore sur le montant du chèque-restaurant ! Attendez pou cela que le recruteur vous amène sur ces thèmes.

Concernant la question du salaire, laissez le recruteur aborder ce point en premier. Cela vous permettra de déterminer votre marge de manœuvre et de choisir vos arguments si son offre est trop basse. Si l’interlocuteur insiste pour que vous émettiez une proposition chiffrée, suggérez une fourchette de salaires et non un chiffre précis.

Durant la globalité de votre entretien, veillez à maîtrisez votre expression orale, à rester simple et honnête, à valoriser votre formation, à parler positivement de vos expériences, sans oublier de s’exprimer sur vos acquis extraprofessionnels.

 

 
recrut      2010-07-21 14:08:00  2018-07-16 15:25:59  Voir Modifier Supprimer
20  PACRA   Rechercher un emploi Comment négocier avec un futur employeur ? 

Négocier signifie « s’entendre avec ».

Aussi, tout futur salarié peut négocier et doit le faire. L’employeur s’y attend. N’hésitez donc pas à discuter des éléments de votre contrat avec un employeur et à faire valoir votre point de vue et vos intérêts.

Le bénéfice sera double : savoir négocier avec un employeur est un facteur valorisant à ses yeux (vous vous affirmez, la négociation est révélatrice de votre lucidité sur les avantages et les inconvénients d’un poste) et en cas de modification contractuelle de garantir votre satisfaction envers votre nouvel emploi.

 

Côté employeurs

Lorsqu’un employeur décide de recruter, son intérêt est, souvent, d’obtenir « le plus possible » pour « le moins cher possible ». Il recherche une personne avec des compétences minimales, pour une durée précise, acceptant certaines conditions de travail pour un coût plafond...

Cette mesure qui devrait être applicable a provoqué bien des remous dans le monde de l’entreprise. Mais il ne faut pas oublier que recruter est un investissement pour l’entreprise. Il est donc souhaitable que la personne recrutée soit satisfaite et se sente à l’aise dans son emploi et dans l’entreprise.

Le salaire est en général le point plus sensible. L’employeur lancera le sujet, dans le cas contraire, n’hésitez pas à l’interroger et à entamer, éventuellement, des négociations. A Pole emploi, les conseillers préconisent les négociations sur le salaire. « Le candidat, et principalement le candidat commercial, doit s’ouvrir une porte en proposant une révision de salaire dans les mois suivant son embauche, lorsqu’ il aura eu le temps de faire ses preuves. Un commercial qui entame cette négociation avec aisance est sûr d’attirer l’attention de son recruteur » indique Yamina Louis, animatrice ANPE dans le secteur commercial.

Négocier : dialoguer, convaincre, s’adapter

Si vous êtes en entretien avec un employeur, c’est qu’il a besoin de vous et que vous avez besoin de l’emploi proposé. Discutez donc d’égal à égal, cherchant l’un et l’autre à vous entendre...

Vous avez des atouts : vos compétences, vos qualités, votre disponibilité, votre expérience... Mettez-les dans la balance pour revendiquer ce qui vous semble juste. N’hésitez pas à parler de toutes les conditions et caractéristiques du poste, des tâches à accomplir, des motifs du recrutement pour l’employeur. Défendez vos intérêts tout en veillant à vous adapter à votre interlocuteur et à respecter les limites acceptables par lui : surtout ne vous fermez pas les portes de l’emploi souhaité. Tous les éléments figurant dans le contrat de travail peuvent être abordés mais, attention, c’est en fin d’entretien que doivent se poser les questions relatives aux horaires, aux déplacements à prévoir, à votre statut, aux possibilités de formation interne, à l’évolution prévisible du poste, aux congés et, enfin, au salaire et autres avantages.

En égard aux incertitudes sur l’évolution de l’entreprise à l’instant t du recrutement, l’employeur peut s’engager à allonger la durée d’un contrat si son activité est bonne, ou à augmenter le salaire au bout d’un certain temps. Le résultat d’une négociation, c’est le contrat qui va être signé. Soit un engagement réciproque. CDD, CDI, contrat aidé (avec une aide de l’Etat versée à l’employeur, si vous êtes un jeune, ou au chômage depuis longtemps, ou handicapé)... à plein temps ou à temps partiel.

En plus de la qualification et de l’intitulé du poste, le contrat indiquera aussi votre rémunération. Faites bien la différence entre salaire brut et salaire net : vous percevrez votre net environ 80 % de votre salaire brut puisque 20 % environ de ce brut part en charges sociales diverses.

Si l’employeur vous demande : « Quelles sont vos prétentions ? », vous pouvez lui retourner la question : « A quelle rémunération pensiez-vous m’embaucher ? ». S’il insiste pour que vous vous exprimiez d’abord, donnez un chiffre un peu plus élevé que ce que vous voulez vraiment, ou proposez-lui une fourchette, c’est-à-dire un chiffre haut et un chiffre bas.

 
recrut      2010-01-22 14:34:00  2018-07-05 17:24:54  Voir Modifier Supprimer
22  PACRA   CV et lettre de motivation Comment rédiger son CV  

Construire son CV

Le CV est un instantané qui fait office de fiche signalétique pour le candidat. Il s’agit de sa carte de visite. Pour devenir sa carte d’entrée dans l’entreprise, son sésame lui ouvrant les portes de la réussite ou plus modestement et dans un premier temps, celles de l’entretien préalable à toute embauche, il doit être en adéquation avec le profil recherché par l’entreprise et parfaitement élaboré.

Il doit être synthétique, concis mais précis quant au traitement de l’information, clair, aéré dans sa mise en page pour tendre au confort de lecture de ses destinataires.

Il doit susciter l’envie chez le recruteur, en communiquant une énergie certaine, synonyme de volonté d’apprendre et de s’intégrer. En bref, il doit viser l’essentiel et cibler juste.

 

Son approche

Le CV doit définir clairement l’objectif du candidat pour permettre au recruteur de cerner en un clin d’œil son projet professionnel. Il peut être exprimé par l’intitulé du métier que l’on veut exercer, de l’emploi pour lequel on postule, ou prendre la forme d’une phrase très courte exprimant le projet professionnel.

L’objectif commande au contenu du CV. A ce stade, il peut être intéressant pour le candidat de noter tout ce qui peut avoir un rapport, direct ou indirect, avec l’objectif : formation, diplômes, stages, expériences professionnelles (en n’hésitant pas à décrire les tâches effectuées, à circonscrire les responsabilités assumées et à mettre en avant les éventuels résultats obtenus).

Cette phase est primordiale quant à ses vertus introspectives. Elle permet une intense réflexion quant aux qualités, aux compétences, aux éventuelles lacunes à combler, aux aspects du parcours, à sa cohérence ou sa diversité. Le CV a une dimension d’authentique bilan et son élaboration est en soi, une véritable répétition pour les futurs entretiens d’embauche. « Connais toi toi-même » disait l’Oracle de Delphes…

La structure du CV

Par souci de lisibilité et donc de confort pour la lecture du recruteur, le CV doit être dactylographié sur une ou plusieurs feuilles A4. L’usage du gras doit être intelligent et faire ressortir les points importants du CV et du parcours (titres des rubriques, intitulés des diplômes obtenus et des postes occupés, dates d’obtention des diplômes et des expériences, nom des établissements fréquentés et des précédents employeurs). La construction d’un tableau est conseillée dont le candidat veillera à effacer les lignes et colonnes.

Dans l’idéal, le CV comporte sept rubriques :

1) L’entête du CV : Il comporte les informations personnelles relatives au candidat, à savoir son Etat Civil (nom et prénom), ses coordonnées (adresse postale, numéros de téléphone fixe et/ou portable, e-mail). Selon la coutume, on y indique également sa situation familiale, son âge, sa nationalité et si l’on est titulaire d’un ou plusieurs permis de conduire. Précisons que le recruteur ne peut motiver un rejet de candidature sur ces bases. L’entête doit se situer en haut à gauche du CV.

2) L’intitulé du poste : C’est la mise en évidence de l’objectif poursuivi par le candidat. Lorsque le candidat répond à une offre, cet intitulé doit correspondre à celui de l’offre. Il peut consister en une phrase concise, exposant le projet professionnel du candidat. Il doit être absolument clair pour capter l’attention du recruteur.

3) La formation : Pour le jeune diplômé avec peu d’expérience professionnelle, cette rubrique doit apparaître en premier. En cas d’expérience confirmée, il est préférable de la placer après la rubrique « Expérience Professionnelle ». La rubrique « Formation » doit informer sur le niveau d’études. Le candidat doit y indiquer ses diplômes ou les formations complémentaires dont il a bénéficié. Le mieux est de les saisir de manière décroissante : le diplôme le plus élevé doit apparaître en premier. Les noms et lieux des établissements ainsi que les dates d’obtention des diplômes doivent également y apparaître.

4) Expérience professionnelle : Les étudiants en alternance sont jeunes. Les recruteurs le savent. Nul besoin de s’effrayer d’un manque d’expérience d’autant que les étudiants en alternance sont partie prenante de l’effort pragmatique du milieu professionnel de proposer un enseignement hybride, théorique et pratique, qui les rendra directement opérationnels sur le marché du travail. De plus, l’étudiant peut intituler cette rubrique « expériences en entreprise », appellation préférable à « stages en entreprise ».

Le candidat ayant une expérience professionnelle doit veiller à indiquer les intitulés de poste, le nom des entreprises, leur localisation ainsi que les dates auxquelles il a exercé ses activités. Il faut éventuellement veiller à ne faire figurer que les expériences les plus pertinentes en fonction du poste visé dans l’entreprise démarchée. Les tâches effectuées, les responsabilités assumées et les éventuels résultats obtenus doivent y être détaillés. Notons que si l’objectif s’inscrit dans la continuité de l’emploi visé, la candidature n’en apparaîtra que plus pertinente.

Cette rubrique peut être présentée de trois manières différentes. Elle peut être chronologique (de la plus ancienne à la plus récente), anti-chronologique (l’inverse) ou thématique dans le cas d’un profil atypique aux expériences multiples et différentes (en les classant selon leur degré de correspondance par rapport au poste à pourvoir).

5) Langues : Le candidat y indique les langues étrangères étudiées et son niveau de pratique : « scolaire », « lu, écrit parlé », « courant », « bilingue ». Notons qu’il est préférable pour le candidat de se montrer honnête en la matière car il n’est pas à l’abri d’une interrogation orale ou écrite au cours de son entretien d’embauche...

6) Compétences informatiques : Le candidat y indique les logiciels maîtrisés, les connaissances en informatique dont il dispose et son niveau de pratique : « notions de base », « bonne maîtrise », « excellente maîtrise ».

7) Activités personnelles : Tout candidat se doit de dévouer la fin de son CV à cette rubrique. Elle a pour but de se dévoiler un peu plus, d’individualiser sa candidature. C’est une rubrique qui ne doit pas être négligée car elle plaît beaucoup aux recruteurs qui ont également des activités extraprofessionnelles (si si !). Qui plus est, elle peut emporter la décision dans le cas de deux candidatures sensiblement équivalentes suscitant l’hésitation chez le recruteur. Le candidat y indique les sports ou les activités artistiques qu’il pratique, ses centres d’intérêt en général. Il faut se montrer précis, mais si le candidat tient à développer, il doit le faire de manière pertinente : si la lecture est une passion, citer ses auteurs préférés, pour le cinéma, ses réalisateurs favoris. Le candidat doit miser sur des activités susceptibles de le valoriser.

Pour ou contre la photo

Le recruteur n’en demande pas systématiquement. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’en joindre. Mais elle peut s’avérer un atout pour certains emplois engageant l’image de l’entreprise recruteuse (réception, commercial). Si la photo est demandée, il faut la joindre obligatoirement.

Dans le cas des candidatures spontanées, il est recommandé de joindre une photo à son CV. La photo, dans tous les cas, personnalise la candidature et marque la mémoire du recruteur.

Il faut naturellement privilégier la sobriété pour la pose et adapter sa tenue vestimentaire à l’annonce (si l’on postule dans une banque, s’habiller en costume pour les hommes et en tailleur pour les femmes).>

Quelques idées pour booster votre CV

- Indiquez votre objectif en tête de CV.

- Proposez un numéro de téléphone fixe et un numéro de portable si vous n’êtes joignable que de temps en temps à votre domicile. Pensez à changer votre annonce de messagerie si elle est un tant soit peu originale… Pensez sobriété et information.

- Dans la présentation de vos expériences professionnelles, ne vous contentez pas de reprendre les intitulés de vos fiches de paie. Par exemple, la seule mention « vendeuse » ne suffit pas à décrire votre travail. Détaillez les tâches effectuées.

- Les stages doivent être inscrits dans la rubrique « Expérience professionnelle ».

- Ne pas créer de rubrique fourre tout du type « Divers ».

- Veillez bien à rendre une copie dénuée de toute faute d’orthographe.

- La clarté dans le traitement de l’info et la mise en page sont les deux impératifs du Curriculum Vitae.

- Construisez un tableau sous Word pour bien aligner toutes les informations. Faites trois colonnes : une pour les dates, une pour l’intitulé du poste et sa description ou le diplôme, une pour le nom et le lieu de l’entreprise ou l’établissement. Veillez à effacer les lignes lors de la finalisation.

 

 
recrut      2010-07-12 09:55:00  2018-07-12 09:28:55  Voir Modifier Supprimer
23  PACRA   CV et lettre de motivation Rédiger une lettre de motivation. 

Rédiger sa lettre de motivation

La lettre de motivation est à percevoir comme le complément du CV. Pour certains recruteurs, elle est moins importante que lui. Soit !

Encore faut il que le CV soit parfaitement conçu et que la lettre de motivation ne pénalise pas la candidature...

De plus, la lettre de motivation pourra faire la différence entre deux candidatures. Elle n’est donc pas à négliger. Elle est un exercice de style qui peut paraître difficile mais, tout comme le CV, elle obéit à un plan qui balise la bonne voie et facilite la tâche du candidat.

La lettre de motivation permet de développer certaines informations et d’y apporter d’autres éléments absents du CV. Parmi ces éléments, on retrouvera, par exemple, le temps que pourra passer dans l’entreprise l’étudiant en formation en alternance, s’il connait déjà le rythme de son cursus.

Elle permet au candidat d’exprimer son intérêt pour le poste démarché et de développer les raisons de sa motivation, comme son nom l’indique... Egalement, le candidat pourra l’assaisonner de certaines informations concernant l’entreprise, propres à révéler au recruteur sa rigueur et sa réflexion dans sa démarche.

Grâce à la lette de motivation, il pourra faire entendre au recruteur qu’il comprend les besoins de l’entreprise et qu’il constitue de ce fait, un apport certain pour elle. En bref : en matière de confiance en soi, le propos se doit d’être un tant soit peu justifié, raisonné et raisonnable…

Il est conseillé de bien penser son argumentaire en le confrontant aux informations récoltées sur le poste et l’entreprise. Lorsque le candidat répond à une annonce, il doit se référer à son énoncé et à la description du profil recherché. Enfin, il est important d’adresser la lettre à un interlocuteur identifié. Tout ceci va dans le sens de la personnalisation de la candidature qui constitue une preuve d’intérêt pour le poste visé.

Structure de la lettre de motivation

La lettre de motivation doit être dactylographiée quand il n’est pas expressément demandé dans l’annonce qu’elle soit manuscrite. Cela répond à un souci de lisibilité et de confort pour le futur lecteur. Elle doit être rédigée sur du papier A4 et ne pas excéder une page. Il est préférable qu’elle n’excède pas quatre paragraphes. Elle doit impérativement être écrite en bon français, être irréprochable sur les plans de l’orthographe, de la syntaxe et de la ponctuation. Le candidat, s’il doute, ne doit pas hésiter à la soumettre à un proche pour quelques corrections. Précisons que le conditionnel est fortement déconseillé.

1) En-tête : Comme pour le CV, en haut à gauche de la lettre de motivation, il convient de faire apparaître ses coordonnées (nom, prénom, numéros de téléphone, adresse postale, adresse électronique). Cela est nécessaire, le CV pouvant être égaré. Cela met également en exergue la rigueur qui anime le candidat en même temps que cela facilite la tâche du recruteur.

En haut à droite, le candidat doit noter les coordonnées du destinataire de la lettre. La première ligne de ce bloc doit être mise au niveau de la dernière de son bloc de coordonnées personnelles. Il doit comprendre le nom de l’entreprise, le prénom, le nom et la fonction de la personne à laquelle son courrier est adressé. En dessous du bloc de coordonnées du destinataire, le candidat doit saisir la date d’expédition du courrier.

2) L’objet de la lettre : L’objet de la lettre est l’intitulé du poste à pourvoir. Par exemple, « candidature pour un contrat en alternance d’assistante de direction ». Il permet au recruteur de savoir instantanément de quoi il retourne. Il est recommandé d’y saisir, en plus, la référence de l’offre d’emploi, dans le cas où le candidat répond à une annonce. L’objet de la lettre doit être saisi à gauche de la lettre après avoir veillé à sauter une ligne après la date.

3) Le corps de la lettre :

- L’introduction : Le candidat doit y exprimer le lien entre la lettre de motivation et l’entreprise. Par exemple, il précise qu’il répond à une annonce parue dans tel ou tel média, ou qu’il envoie sa candidature « comme convenu lors d’un premier entretien téléphonique ».

- Premier paragraphe : Le candidat doit y évoquer l’entreprise (d’après ses recherches préalables). Cela laisse transparaître l’intérêt qu’il porte pour le poste.

- Deuxième paragraphe : Le candidat doit y parler de lui, y exposer ses motivations et ses atouts en veillant à les faire correspondre aux critères de l’annonce. Il doit expliquer pourquoi il correspond au poste à pourvoir et comment il pense pouvoir être une recrue pertinente et constructive pour l’entreprise.

Le candidat doit étayer son propos par une argumentation succincte sur son expérience professionnelle. Son objectif est de démontrer la cohérence de sa candidature. 

- Conclusion : Le candidat doit conclure sa lettre en proposant une rencontre à son interlocuteur, sans oublier la formule de politesse d’usage, simple et directe.

Lettre manuscrite ?

Lorsqu’elle est explicitement demandée, le candidat doit prendre soin d’écrire lisiblement. Il n’a pas à se soucier du reste. Il est interdit à un recruteur d’écarter un candidat sur les bases d’une analyse graphologique mais nous vous informons toutefois et à tout hasard, que, selon cette « science », une écriture penchant légèrement à droite serait signe de confiance en l’avenir et de volonté…

 Conseils de mise en page

1) Faites des phrases courtes. Soyez direct et pertinent en vous gardant de toute brutalité. La lettre ne doit pas dépasser la page.

2) Abordez les besoins de l’entreprise et les qualités requises pour le poste.

3) Evoquez les points liés à votre expérience (tant professionnelle que pratique) qui présentent une cohérence avec le poste pour lequel vous postulez.

4) Soignez votre présentation. Aérez bien votre texte : n’hésitez pas à aller à la ligne.

Formules de politesse

- Si vous n’avez pas identifié le destinataire de votre candidature, écrivez « Madame, Monsieur, ». Evitez les « Cher Monsieur » ou « Bien chère Madame ».

- Reprenez toujours l’accroche utilisée dans votre formule de politesse.

- On ne dit pas « croire en » mais « croire à ». Vos salutations distinguées ne sont pas du domaine du divin…

- Les femmes n’envoient jamais leurs sentiments distingués mais leurs salutations distinguées.

- Vos salutations peuvent être distinguées ou sincères.

 
recrut      2010-07-12 10:15:00  2018-07-12 09:26:15  Voir Modifier Supprimer
24    Bien choisir sa formation Bien définir son projet de formation professionnelle 

Bien définir son projet

Apprentissage ou contrat de professionnalisation, même combat ! Définir son projet professionnel est primordial dans votre recherche d’établissement car cela vous permet de gagner du temps.

Ce conseil a l’air évident, mais il n’est pas toujours suivi. Les formations en alternance se multiplient et il est de moins en moins facile de s’y repérer. Par manque de visibilité, dans certains secteurs, les entreprises ont même du mal à trouver des apprentis !

 

Savoir si tel métier vous conviendra est important, mais il faut aussi aller plus loin et réaliser une petite étude de marché en vous posant les questions suivantes :

• Quelles sont les perspectives d’emploi dans ce secteur ?

• Quelles sont les réalités du métier (contraintes horaires, possibilités d’évolutions…) ?

• Quelles formations complémentaires pourrai-je suivre plus tard afin d’acquérir de nouvelles compétences ?

• Ne vaut-il pas mieux changer de région afin de profiter d’un bassin d’emploi plus favorable à mon projet ?

Commencer un courrier :

Qui contacter ?

Une fois votre projet bien établi et avant de vous ruer sur les annuaires d’établissements, il pourrait être judicieux de recueillir l’avis des professionnels. En effet, lorsque vous avez pris des renseignements sur l’alternance vous avez certainement rencontré des professionnels, soit de l’orientation (conseiller CIDJ par exemple), soit exerçant le métier que vous convoitez. Ils sont à même de vous informer sur les établissements proposant les meilleures formations.

Dans le même ordre d’idées, les associations professionnelles, en général très au fait des différentes possibilités de formation, peuvent être utiles.

Si vous vous préparez à entrer en contrat de professionnalisation, cette phase de réseautage s’avère très importante. La formation pour adultes étant un véritable marché, prendre quelques renseignements et contacter des « anciens » peut éviter bien des déconvenues.

Les futurs apprentis peuvent se rendre au CIO (Centre d’Information et d’Orientation) le plus proche de chez eux. Il y en a 600 en France et leur mission est de fournir de l’information sur les différentes formations (études, formations professionnelles…). Ils disposent d’annuaires répertoriant toutes les formations et tous les CFA qui y préparent.

Vous trouverez leurs coordonnées sur le site du ministère de l’Education Nationale (www.education.gouv.fr).

 

Rechercher un centre de formation sur Internet

La toile est un excellent outil de recherche, à condition de ne pas s’y perdre. Outre notre site, nous avons donc sélectionné des sites où vous trouverez rapidement l’établissement qui correspond le mieux à votre projet /  www.lapprenti.com

Décentralisation oblige, les informations sur les CFA sont aujourd’hui présentées par les sites des Conseils Régionaux. Si vous cherchez sur le plan national, la démarche peut donc s’avérer fastidieuse… Ce site regroupe toutes les infos et dispose d’un moteur de recherche très complet.  /  www.orientation-formation.fr

Ce site généraliste est une initiative commune de l’Etat, des partenaires sociaux et des régions. A utiliser pour ses conseills et son moteur de recherche sur les formations /  www.contratdepro.fr

Le site de la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle) dispose d’un annuaire très complet qui intéressera les candidats à un contrat de professionnalisation. Mais attention, seuls les établissements privés sont répertoriés (la FFP regroupe 350 organismes de formation, tous privés).  /   http://formation-emploi.cci.fr

Ce portail répertorie les formations dans les CCI (Chambres de Commerce et d’Industrie). Ces dernières proposent des formations en alternance, notamment en contrat de qualification.

 
en-alternance      2010-07-12 10:20:00  2018-10-03 16:35:01  Voir Modifier Supprimer
25  PACRA   Bien choisir sa formation Alternance : Les chiffes clés en bref 

L’alternance, passeport pour un emploi

L’alternance fait de plus en plus d’adeptes.

Forcément, avec une formation qui combine session en entreprise et préparation d’un diplôme reconnu, rémunération et avantages étudiants, l’alternance ne peut que séduire.

C’est la formation qui monte, qui monte : l’alternance séduit de plus en plus d’étudiants en quête d’une formation concrète ; depuis 10 ans, le nombre de contrats signés est en plein boom, preuve de l’attrait de l’alternance tant pour les candidats que pour les recruteurs.

Les premiers y voient une occasion d’apprendre un métier et d’être autonomes financièrement tandis que les seconds voient l’opportunité de former des salariés à leurs méthodes qu’ils pourront embaucher plus tard

Pourtant, l’alternance et notamment l’apprentissage souffrent à tort de l’image d’une formation au rabais pour jeunes désœuvrés, alors qu’il est possible de préparer une foule de diplômes, du CAP au Master professionnel dans les domaines traditionnels comme les plus inattendus.

L’alternance, kezako ?

Commencer un courrierL’alternance allie cours théoriques en centre de formation et insertion professionnelle dans une entreprise. L’alternance permet de préparer un diplôme ou une qualification reconnue, du CAP au Master, tout en travaillant en temps partiel.

Le terme d’alternance englobe deux contrats de travail différents : le contrat d’apprentissage concerne les étudiants qui seront obligatoirement scolarisés dans un CFA (Centre de Formation des Apprentis), et le contrat de professionnalisation s’adresse davantage aux personnes avec une première expérience professionnelle. L’apprentissage est une formation forcément diplômante, tandis que le contrat de professionnalisation permet surtout d’améliorer ses qualifications.

Dans les deux cas, l’alternant est sous statut salarié. À ce titre, il bénéficie des mêmes droits que les autres salariés, notamment en termes de congés payés et de cotisation pour sa retraite.

Les atouts de l’alternance

Commencer un courrierL’alternance, c’est le moyen de mettre un pied dans le monde de l’entreprise, tout en gardant un pied dans la scolarité. Pratique : l’alternant est formé, rémunéré et a droit à des avantages non négligeables.

Découvrir un métier concrètement

Dans un premier temps, c’est l’occasion de faire ses premiers pas dans le monde de l’entreprise. L’objectif est d’être formé à un métier avec l’aide de son tuteur et d’acquérir rapidement de l’expérience mais aussi de découvrir un nouvel environnement : les conditions de travail ou la culture d’entreprise. Une expérience formatrice qui permet de nouer des contacts dans le monde du travail : véritable tremplin pour son insertion professionnelle.

Se former tout en étant rémunéré

Et qui dit alternance, dit rémunération –en pourcentage du Smic- en fonction de l’âge, de la qualification et de la branche professionnelle. Un premier pas vers l’indépendance financière. Depuis la rentrée 2005, les apprentis préparant un diplôme jusqu’au niveau du bac bénéficient également de la carte nationale « d’apprenti - étudiant des métiers » qui permet des réductions sur les transports, le logement, les prêts bancaires. Ceux qui préparent un diplôme du supérieur ont droit à la carte étudiante traditionnelle et aux avantages qui y sont liés.

Avoir une couverture sociale de salarié

En matière de couverture sociale, l’alternant est affilié au régime de la sécurité sociale de son entreprise. Il cotise pour la retraite et perçoit l’allocation chômage à l’issue de la formation s’il se trouve en recherche d’emploi.

Augmenter ses chances d’être embauché

Attention, l’alternance est aussi une formule exigeante. Ce mode de formation signifie qu’il faut gérer de front sa vie personnelle, professionnelle et estudiantine, entre autres devoirs et examens. Il faut également s’adapter aux habitudes du monde du travail ; peu de congés mais payés, respect des horaires. Mais au final, le jeu de l’alternance en vaut bien la chandelle puisque 80 % des alternants obtiennent un emploi à la fin de leur contrat !

L’alternance sous toutes ses formes

Commencer un courrierLe visage de l’alternance évolue. Les formations supérieures se généralisent et parallèlement, le nombre de diplômés qui accèdent au marché tertiaire ne cesse de croître. L’alternance s’ouvre au plus grand nombre ; désormais, elle se veut efficace et attractive pour tout type de profil.

Du CAP au Master

Avec 1 400 diplômes disponibles permettant d’accéder à 500 métiers, l’alternance offre un éventail de formations très large. Aujourd’hui, tout le monde, ou presque, peut y trouver son compte : le collégien peut apprendre un métier dès 14 ans grâce à l’apprentissage junior ; le bachelier peut préparer un diplôme bac +2 de type BTS ; l’ingénieur qui a besoin de plus de connaissances pratiques ou le demandeur d’emploi sans qualification peuvent se former en contrat pro. L’alternance s’adapte à de nombreux cas de figures.

L’ouverture au tertiaire

Le secteur des services est décidemment friand de jeunes diplômés et expérimentés : 77 % des contrats de professionnalisation sont signés dans ce domaine, devançant la construction et l’industrie. Les apprentis ne sont pas en reste puisque la moitié d’entre eux intègrent ce secteur économique.

Les diplômes du supérieur attirent

Universités et grandes écoles commencent à saisir l’enjeu des formations en alternance. C’est le cas notamment de l’École de Sciences Politiques de Paris qui propose à ses étudiants des filières communications, gestion des ressources humaines et journalisme de réaliser leur deuxième année en alternance. 

 
en-alternance      2010-07-12 14:48:00  2018-07-05 16:04:30  Voir Modifier Supprimer
26  PACRA   Bien choisir sa formation Les contrats en alternance 

Le contrat d’apprentissage

Ce contrat s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, mais des dérogations sont possibles. Il permet de décrocher un diplôme professionnel de l’enseignement secondaire ou supérieur, ou un titre à finalité professionnelle enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

C’est un contrat tripartite, signé entre le jeune, l’entreprise et le maître d’apprentissage.

La durée du contrat varie d’un à trois ans en fonction du type de profession et de la qualification préparée. Le temps de travail est de 35 heures par semaine maximum, formation incluse. La rémunération est calculée selon un pourcentage du Smic, l’âge et la branche professionnelle.

Pendant la durée de son contrat, l’apprenti est obligatoirement suivi par un maître d’apprentissage qui l’aide à acquérir les compétences nécessaires pour obtenir son diplôme, en lien avec le CFA. Il n’est pas nécessaire d’avoir trouvé son entreprise pour s’inscrire en CFA même si c’est vivement recommandé.

Le contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans et aux demandeurs d'emploi de plus de 26 ans qui veulent compléter leur formation initiale et se réinsérer dans le milieu professionnel.

C’est un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée qui permet d’acquérir un diplôme, un titre enregistré au RNCP ou une certification reconnue par la branche professionnelle choisie.

Contrairement au contrat d’apprentissage, l’employeur n’est pas obligé de désigner un tuteur. La rémunération en contrat d’apprentissage est aussi calculée selon un pourcentage du Smic, de l’âge et du niveau de qualification.

 
recrut,en-alternance      2010-07-12 14:50:00  2018-07-05 16:01:54  Voir Modifier Supprimer
28  PACRA   Bien choisir sa formation Que faire en cas de problème ? 

Votre poste ne correspond pas à votre formation :

Si l'entreprise ne vous offre pas un poste en rapport avec votre formation, cherchez d'abord à trouver une solution avec votre tuteur et son supérieur hiérarchique.

Si cela n'apporte pas de résultat, prenez conseil auprès d'un délégué du personnel, et prévenez votre centre de formation.

Si la situation ne se débloque pas, vous pouvez écrire à l'inspection du travail pour signaler l'irrégularité.

 

Votre contrat est rompu en cours de route :

Le contrat ne peut être rompu que sous deux modalités : rupture d'un commun accord avec l'accord écrit du jeune et de l'employeur ou bien résolution judiciaire après saisine du Conseil des prud'hommes par l'une des parties pour faute grave ou pour manquements répétés aux obligations contractuelles.

En clair, le motif le plus souvent invoqué par l'employeur pour rompre le contrat est celui de la faute grave. Si vous pensez ne pas être dans ce cas de figure, avertissez votre centre de formation et puis, en cas de litige, prévenez l'inspection du travail et le conseil national des prud'hommes. Bien souvent, le simple fait de discuter ouvertement du problème et de menacer de saisir l'une de ces deux instances suffit à débloquer la situation.

Votre organisme de formation vous réclame de l'argent :

En aucun cas, vous ne devez payer ou réserver votre place en centre de formation, moyennant une contrepartie financière. Salarié et étudiant à la fois, vous recevez une formation gratuite car les frais de scolarité sont entièrement pris en charge par l'employeur et l'Etat.

 
recrut,en-alternance      2010-07-12 15:00:00  2018-07-05 16:00:04  Voir Modifier Supprimer
29  PACRA   Rechercher un emploi Reconversion 

Elle décide de se reconvertir professionnellement et entreprend une formation de technicien supérieur production horticole en alternance.

Elle est, aujourd’hui, en contrat d’apprentissage à la pépinière Jean Rey de Jonquières (Vaucluse).

Qu’est-ce qui vous a menée à l’alternance ?

Après un bac S, deux ans en faculté de mathématiques, et quelques années d’intérim, je ne trouvais toujours pas ma voie.

Je me suis inscrite à Pole emploi pour suivre un bilan de compétence. J’ai alors réalisé qu’un métier auprès de la nature me correspondrait.

Il a donc fallu que je reprenne des études, mais comme je voulais rester indépendante financièrement, j’ai opté pour l’alternance.

Quelles ont été vos démarches pour trouver une formation ?

Je suis allée sur Internet pour connaître les centres de formation. Il y a très peu de BTS production horticole en alternance. Comme je voulais rester dans le sud de la France, je me suis inscrite à la Maison Familiale Rurale du Grand Mas, située à Uzès.

Pour intégrer le centre de formation, il faut avoir une entreprise d’accueil. Il m’a fallu deux mois pour la trouver.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaitent devenir apprenties ?

Il faut avant tout de la maturité, et beaucoup de motivation. Le rythme est intense car nous avons le même programme qu’un BTS classique. Et, pendant les quinze jours de travail à la pépinière, je dois encore travailler mes cours le soir. Enfin, le plus important est de choisir une entreprise d’accueil où l’on fait ce que l’on a vraiment envie d’apprendre !

Avez-vous des projets ?

Beaucoup ! L’un d’eux est une création d’entreprise de services aux particuliers. J’aimerais me spécialiser dans le conseil d’entretien des végétaux et la création d’espaces verts muraux.

 
en-alternance      2010-07-12 15:08:00  2018-10-03 16:59:57  Voir Modifier Supprimer
34  PACRA   Se mettre à son compte Le portage salarial 

Définition du portage salarial

Depuis la loi du n°2008-596 du 25 juin 2008, sur la modernisation du marché du travail, le portage salarial est défini comme "un ensemble de relations contractuelles organisées entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes comportant pour la personne portée le régime du salariat et la rémunération de sa prestation chez le client par l'entreprise de portage.

Il garantit les droits de la personne portée sur son apport de clientèle".

Le portage constitue le juste milieu entre le statut de salarié et celui d'indépendant, puisqu'il permet de lancer son activité sans renoncer aux sécurités inhérentes au statut de salarié.

Ce dernier jouit à la fois de la liberté de l'indépendant et des protections (chômage, retraite, maladie) de l'employé. 

Le fonctionnement du portage salarial

Le salarié démarche des clients à qui il propose ses services. Il négocie et établit la facture, qui comprend des honoraires(environ 10 %) à verser à l'organisme de portage qui l'emploie. En contrepartie, celui-ci s'occupe de toute la gestion administrative de son activité (cotisations patronales et salariales, assurances), lui propose conseils et formations.

Avantages du portage salarial

  • Accès à l'autonomie professionnelle
  • Couverture sociale du salarié : prestations chômage, retraite et maladies prises en charge par organisme de portage
  • Sécurité juridique (assurance responsabilité civile professionnelle)
  • Exit la paperasserie administrative qui inquiète les auto-entrepreneurs. Le temps gagné peut être alloué au développement de l'activité.
  • Rémunération sécurisée par une fiche de paie

Les documents contractuels

La convention d'adhésion :

Elle précise les conditions de collaboration entre la société de portage et vous concernant la recherche des missions, la facturation, votre rémunération et les honoraires perçus par la société de portage.

Le contrat commercial :

Egalement appelé "bon de commande", le contrat commercial est conclu entre vous, votre client et la société de portage. Il comporte les éléments suivants : nature de la mission, montant des prestations, durée et rythme de la mission, responsabilités juridiques, délais et modalités de paiement, mais aussi frais de mission.

Le contrat de travail :

Le contrat de travail intervient quand la convention d'adhésion et le contrat commercial ont été signés. Durant la période de mission, vous êtes salarié au sein de la société de portage. Le contrat de travail peut être à temps partiel.

Quels sont les profils concernés ?

  • Le consultant ou l'indépendant souhaitant se libérer des contraintes administratives, comptables et fiscales pour se consacrer exclusivement à son métier.
  • Le créateur d'entreprises soucieux de tester son projet et trouver ses premiers clients avant de créer sa société
  • Le cadre en activité à la recherche d'une solution pour facturer des missions.
  • Le sénior ayant l'intervention de conserver une activité professionnelle pour cumuler emploi et retraite.
  • Le jeune diplômé à la recherche d'une première expérience professionnelle

Pour quels métiers ?

Il n'existe pas de périmètre légal : toute profession susceptible d'être exercée en indépendant peut faire l'objet d'un portage. Les entreprises concernées espèrent d'ailleurs une généralisation de cette solution, étant donné l'ubérisation ambiante et l'amour naissant des actifs français pour l'auto-entreprise.

De fait, le portage salarial n'est plus aujourd'hui considéré comme un simple outil de transition professionnel est aujourd'hui plebiscité par les tentenaires adeptes du digital et de l'esprit start-up.

 

 
recrut      2011-03-14 17:53:00  2018-07-05 15:48:38  Voir Modifier Supprimer
37  PACRA   Rechercher un emploi Les clefs d'un CV efficace 

Le CV est une pub qui vante vos mérites.

Il se doit donc d’être percutant dans la forme et convaincant dans le fond. C’est souvent le premier document sur lequel le recruteur se penche et donc le tout premier contact entre vous et lui.

Le CV répond à trois objectifs : distinguer le candidat, répondre à un besoin, définir une histoire.

 

Le fond et la forme

On sous-estime souvent le nombre de CV reçus par un recruteur. Aussi ne faut-il pas hésiter à user de la couleur et du graphisme pour attirer son attention et faire que votre CV se distingue de la pile. Ce conseil est d’autant plus valide que le poste recherché exige des compétences en PAO : le graphisme de votre CV sera un premier indicateur de votre créativité.

Mais plus encore que la forme, c’est l’adéquation entre les besoins de l’entreprise et les compétences du candidat qui prime. Votre CV doit donc clairement indiquer votre maîtrise des outils exigés par l’offre.

Le CV comprend ensuite un certain nombre de rubriques incontournables, que nous vous détaillons ci-après.

Attention ! Le CV doit être le reflet de vous-même, mais non une copie conforme. Il doit vous aider à décrocher un entretien et seules les informations s'inscrivant dans cet objectif mérite d'y figurer. Sous prétexte de vouloir être exhaustif quant à votre parcours, vous risquez de donner des précisions qui n’apportent rien à votre candidature et qui, au contraire, vont noyer les informations importantes qui vous mettent en valeur. Veillez donc à sélectionner attentivement les données et ne pas tout dire ; vous laisserez ainsi une part à la surprise lors de l'entretien avec l'employeur !

La structure

Le titre du CV

Le poste convoité doit clairement être énoncé : une phrase concise rendra votre profil plus rapidement lisible pour le recruteur.

La photographie

La présence d’une photographie n’est pas un impératif légal, mais elle peut constituer un avantage pour certains postes comme commercial ou hôtesse. Elle doit être sobre et professionnelle. Evitez les photos de vacances en bord de mer avec vos lunettes de soleil par exemple. En revanche, n’hésitez pas à sourire !

Le contenu

Il s’articule en différentes parties :

> La formation

Pour les jeunes diplômés ayant peu d’expériences professionnelles, il est préférable que cette rubrique apparaisse en premier. Il faut y mentionner les noms et lieux des établissements fréquentés, les noms et dates des diplômes obtenus, ainsi que quelques informations complémentaires qui permettent de connaître les matières étudiées. Pensez à développer les acronymes.

> Les expériences professionnelles

Il est évident qu’un jeune démarchant une entreprise pour un poste en alternance ne détient pas une grande expérience professionnelle. C’est pourquoi, il ne faut pas hésiter à indiquer les stages effectués. Commencez par l’expérience la plus récente pour terminer par la plus ancienne. Pour accroître la lisibilité de cette partie, indiquez tout d’abord les périodes travaillées, puis le nom de la société et enfin l’intitulé de votre fonction. Pour chaque expérience, indiquez les diverses tâches confiées, en mettant en avant celles qui seraient en adéquation avec le poste convoité.

>Les compétences

Dans cette catégorie, il s’agit de mettre en évidence les compétences acquises au fil des années.  Organisez la présentation par grands champs de compétences.

Pour les langues , il faut préciser votre niveau parlé/lu/écrit : courant, professionnel ou bilingue. Dans la mesure du possible, précisez les notes obtenues à des tests reconnus (TOEIC, TOEFL notamment) ! Enfin soyez honnête, se surévaluer pourrait avoir des conséquences néfastes si le recruteur s’en aperçoit.

Concernant « l’informatique », précisez votre niveau de maîtrise des logiciels de bureautique (Word, Excel, Powerpoint…), ainsi que tout autre logiciel utile dans l’exercice de votre fonction (logiciel comptable, de programmation informatique…).

> Les plus

Cette catégorie permet d’individualiser le CV et donner un aspect plus humain à son profil. La pratique d’un sport, d’une activité musicale ou encore l’appartenance à une association peut susciter un intérêt auprès de l’employeur et élargir la discussion lors de l’entretien.  Cette rubrique est plus importante qu’il n’y paraît car un recruteur souhaite connaître ce qui vous anime en dehors du cadre strictement professionnel.

Un conseil : soyez précis, si vous aimez la lecture, précisez de quelle littérature il s’agit et quelle période. Si vous êtes membre d’une association, citez-la et expliquez votre rôle, votre fonction. 

 

 

 
recrut      2012-07-04 16:59:12  2018-07-05 15:46:46  Voir Modifier Supprimer
44  PACRA   Rechercher un emploi Bien rédiger sa lettre de motivation 

Rédiger sa lettre de motivation

La rédaction de la lettre de motivation est une tâche ardue, surtout pour ceux qui ne sont pas à l’aise dans l’exercice de la rédaction.

Une page suffit pour convaincre le recruteur. Vous pouvez taper la lettre sur votre ordinateur, puis l’envoyer en pièce-jointe avec le CV. Toutefois n’hésitez pas à l’incorporer directement dans le corps du mail, afin de capter directement l’attention du recruteur.  

Second point : elle doit apporter des informations qui ne figurent pas dans le CV. Surtout, elle permet d’expliquer pourquoi vous postulez précisément à cette offre et  les raisons concrètes pour lesquelles vous souhaitez intégrer l’entreprise.

La structure de la lettre de motivation se divise en trois parties :

L’en-tête

L’en-tête se situe en haut à gauche de la page et comprend vos coordonnées personnelles (prénom, nom, adresse, téléphone et e-mail), c’est-à-dire ce dont aura besoin le recruteur désireux de vous rappeler.

En dessous, n’oubliez pas d’écrire le lieu et la date de rédaction de votre lettre. Par exemple : « Lille, le 20 juin 2013 ».

L’objet de la lettre

C’est l’intitulé du poste à pourvoir. Il a pour fonction de permettre au recruteur de voir immédiatement à quel type de candidature il a à faire (surtout dans le cas de candidatures spontanées).

Exemple : candidature pour un contrat en alternance d’assistant vente

Le titre et numéro de l’offre peut également constituer l’objet de la lettre.

Le corps de la lettre

Si vous n’avez pas identifié le destinataire de votre candidature, évitez les « Cher Monsieur » ou « Bien chère Madame » : un sobre "Madame, monsieur" suffit.

- l’introduction doit être axée sur le lien entre l’entreprise et votre lettre de motivation, par exemple sur le fait que vous répondez à une offre parue. Vous devez donc indiquer l’objet de votre candidature de manière très précise.

le premier paragraphe doit présenter les connaissances que vous possédez sur la société démarchée (chiffre d’affaires, son activité, ses projets…), tout en soulignant ce qui vous plait dans ladite entreprise. Vous ferez ainsi comprendre votre détermination à obtenir le poste.

le deuxième paragraphe vous concerne. Vous devez présenter vos compétences et vos qualités, avec suffisamment de finesse pour ne pas paraître prétentieux, mais en laissant entrevoir au recruteur que vous êtes la personne la plus à même d’offrir un savoir-faire indispensable à son entreprise. Vous pensez être un commercial hors pair ? Alors prouvez-le ! Parlez de vos réalisations : vos qualités ne seront crédibles que si elles sont illustrées par un résultat concret.

- Le troisième paragraphe, le « nous », permet de mettre en avant des perspectives communes, d’affirmer votre rôle clé dans l’organigramme de la société. Vous pouvez intégrer ici les éléments de l’offre, spécifiant ce qui vous motive et quels sont vos points forts associés à ces missions.

la conclusion doit être brève. Il est souhaitable de terminer sa lettre en proposant à votre interlocuteur une rencontre et en précisant que vous restez à sa disposition pour plus d’informations. N’oubliez pas de mentionner vos disponibilités.  Enfin, finissez par l’indispensable formule de politesse :

« Dans l’attente de vous rencontrer, je vous prie de croire, Monsieur (/Madame), à l’expression de mes salutations distinguées ».

Important : Constituez des phrases courtes et percutantes afin d’adopter un style clair et concis. Un même CV peut être envoyé à plusieurs recruteurs mais LA LETTRE DE MOTIVATION DOIT ETRE PERSONNALISEE ; le but étant de la rendre unique et spécifique auprès de chaque recruteur. 

 

 
recrut      2012-07-04 17:41:45  2018-07-05 15:44:25  Voir Modifier Supprimer
51  PACRA   Rechercher un emploi Passer l'épreuve de l'entretien d'embauche 

Le silence qui fait suite à une candidature est souvent tel qu’il suffit de décrocher un entretien pour se sentir pousser des ailes. Et pourtant, l’épreuve paraît insurmontable à bon nombre de candidats, minés par le stress.

Préparation, codes à respecter : RECRUT vous présente les quelques pièges à éviter et les attitudes à adopter pour taper dans l’œil du recruteur !

Etape 1 : le premier contact téléphonique

Bien souvent, c’est par téléphone que le recruteur prend rendez-vous avec vous. Ce choix est motivé moins par le plaisir d’annoncer une bonne nouvelle que par l’envie d’en apprendre un peu plus sur vous. Ne faites donc pas l’erreur de prendre ce coup de fil à la légère ! Votre voix, votre intonation vont en dire long sur vous sans même que l’employeur vous pose de questions. Recevez donc l’appel dans un endroit calme, souriez (cela s’entendra !) et n’hésitez pas à exprimer votre envie de rencontrer votre interlocuteur.
Attention :

> Ne décrochez pas si le lieu ne s’y prête pas (rue, café…). Prenez le message et rappelez au plus vite, munis de quoi écrire.

> Evitez de refuser la date proposée par l’employeur.

Etape 2 : la préparation

C’est peut-être la plus cruciale de toutes les étapes. En effet, il est fondamental d’effectuer quelques recherches avant l’entretien pour mieux cerner l’entreprise. Cette dernière vous connait via votre CV, qu’à cela ne tienne : vous pouvez en savoir encore plus sur elle grâce à internet. Produits, culture d’entreprise, sa situation financière ou même son actualité sont à décortiquer.
Avec toutes ces cartes en mains, il vous sera possible de trouver où et comment vous inscrire dans l’histoire de cette entreprise. Essayez de vous convaincre que votre profil correspond aussi bien à la mission qu’à l’entreprise visée. Notez les arguments sur des fiches afin de structurer votre argumentaire à développer le jour J, à le verbaliser avec élégance et assurance. Vous devez impérativement savoir parler de vous avec conviction et assurance, sans la moindre hésitation ni bafouillage.

En second lieu, il est conseillé de préparer vos références. En effet, il arrive souvent que l’on vous demande les coordonnées de personnes à contacter pour témoigner de vos compétences et de votre expérience dans leur entreprise.Rien n’assure que votre futur employeur va utiliser ces informations au final, mais s’il constate que vous avez des contacts à proposer spontanément, il gardera une impression positive de vous.

Enfin, imprimez quelques CV supplémentaires, il se peut que le recruteur ne l’ai pas sur lui ou l’ai égaré ; votre anticipation sera très bien vue. Vous pouvez également vous munir de lettres de recommandation et d'un éventuel book de réalisations. 

Etape 3 : le jour J

On ne soulignera jamais assez l’importance de la tenue vestimentaire ! Nul besoin de trop y réfléchir ; le mot d’ordre est toujours « sobriété ». Sans tomber dans l’élégance à outrance, il convient d’éviter les couleurs criardes ou les accessoires excessifs. Privilégié les couleurs neutres (noir, bleu marine) et les chaussures discrètes (mesdemoiselles, pas de talons aiguilles !), ce qui vous permettra de souligner un détail personnel : montre, foulard, bijou…

S’il y a bien une chose que vous devez absolument respecter, c’est la ponctualité. Votre rendez-vous est à 11h ? Présentez-vous à l’accueil cinq ou dix minutes ; le moindre retard sera rédhibitoire pour le recruteur.

Etape 4 : l’entretien

Les fiches que vous avez préparées devraient vous permettre de survivre à la première partie de l’entretien, au cours de laquelle il vous sera généralement demandé de parler de vous et de votre parcours. En bref : vendez-vous ! N'oubliez pas que vous serez toujours d'autant plus convaincant que vous êtes vous-mêmes convaincus par ce que vous dites. 

Dans un second temps, le recruteur vous présentera l’entreprise. Qu’il s’agisse d’éléments que vous savez déjà ou non, n’hésitez pas à prendre des notes pour illustrer votre intérêt. Cependant, n’y voyez pas un prétexte pour fuir le regard de votre interlocuteur, bien au contraire ! Il est déterminant de le regarder dans les yeux pendant l’échange.

N’hésitez pas non plus à vous montrer curieux : les employeurs adorent qu’on leur pose des questions ! Interrogez-les sur l’entreprise ou sur la mission, ce qui vous permettra également d’avoir moins à parler.

Soyez vigilent sur votre attitude. Le langage corporel en dit autant, voire plus que les mots. Tenez-vous droit, ne croisez pas les bras. L’entretien d’embauche est un exercice qui peut s’avérer rébarbatif pour le recruteur, surtout s’il voit de nombreux candidats, alors n’hésitez pas à vous montrer à l’aise. Mais encore une fois : attention aux excès ! 

Enfin, soyez honnête. Ne tentez pas de "gonfler" votre expérience ou de transformer vos défauts en qualités. Les employeurs sont sensibles aux candidats faisant preuve de lucidité et de transparence, surtout si celles-ci sont équilibrés par une grande volonté d'apprendre. 

 
recrut      2012-07-04 18:10:04  2018-07-05 15:40:04  Voir Modifier Supprimer
60  PACRA   Bien choisir sa formation Le CIF : congé individuel de formation 

Qu’est-ce que le congé individuel de formation (CIF) ?

Le congé de formation permet au salarié de prendre le temps de se former et d’obtenir un diplôme, sans que ce dernier ne soit lié à l’activité professionnelle de celui-ci. Autrement dit, il concerne moins l’entreprise que l’individu, qui peut s’en servir pour une amorcer une reconversion.

Pour qui ? 

Tout salarié peut prétendre au CIF s’il répond aux conditions suivantes :

> En CDI : deux ans d’activité salariée, dont un an dans l’entreprise actuelle.

> En CDD : deux ans d’activité salariée, consécutive ou non, au cours des cinq dernières années, dont quatre mois au cours la dernière année.

> Cas particulier : en cas de licenciement économique, l’actif peut demander un CIF sans condition d’ancienneté.

Le congé de formation peut être vécu à temps plein ou à temps partiel, de manière continue ou discontinue (avec des rythmes proches de l’alternance). Il est d’une durée maximale d’un an (temps plein) ou 1200 heures (temps partiel). Le salarié conserve son statut et ses avantages –primes, congés payés, etc.- et perçoit entre 60 et 100 % de son salaire. 

Comment le demander ? 

C n’est pas à votre employeur que vous devez adresser votre demande, bien qu’il soit nécessaire d’obtenir de sa part une autorisation d’absence. Votre requête devra être envoyée à l’organisme paritaire dont dépend votre entreprise, pour obtenir le financement de vos heures de formation (le Fongecif, dans la plupart des cas). Si votre demande est accepté, l’organisme prendra en charge jusqu’à 90 % de votre salaire ; libre à votre entreprise de financer les 10% qui restent.

La demande se fait par écrit auprès de l’organisme paritaire. Doit figurer dans cette demande :

- la nature de la formation

- le nom de l’organisme choisi

- les dates de début et de fin de formation

- le nombre d’heures de formation utilisées (et si elles se déroulement sur ou en dehors du temps de travail)

- un résumé de votre parcours professionnel et éventuellement personnel afin d’expliquer votre envie de changement. Evoquez les raisons pour lesquels vous souhaitez effectuer cette formation. ainsi que vos motivations ; démontrez que vous connaissez le métier vers lequel vous vous dirigez (ses activités, ses conditions et environnement de travail, ses contraintes éventuelles, ses lieux d’exercice, ses débouchés…) et qu’il vous correspond. 

Pour obtenir un congé de votre employeur, il est important de lui montrer que les compétences que vous souhaitez développer seront bénéfiques pour l’entreprise, tout en mettant en exergue le manque d’efficacité du service dans lequel vous évoluez.

Certaines entreprises proposent une liste de formations disponibles pour leurs salariés. Choisir une formation dans cette liste renforcera vos chances de voir  votre requête acceptée.

 
recrut      2012-07-05 15:17:14  2018-07-05 15:42:28  Voir Modifier Supprimer
62  PACRA   Bien choisir sa formation Qu’est ce que la portabilité du DIF ? 

La portabilité permet à un salarié de conserver et d’utiliser son DIF en cas de changement d’entreprise.

En cas de rupture du contrat de travail, le salarié peut utiliser les sommes qui correspondent à son solde d’heures acquises dans sa précédente entreprise au titre du DIF pour des actions de formation, soit pendant la première moitié de sa période d’indemnisation chômage, soit dans sa nouvelle entreprise pendant une période de deux ans.

La portabilité du DIF, qui s’inscrira dans une logique de parcours professionnel : le salarié en bénéficie également pendant tout le temps de son indemnisation par l’assurance chômage et pendant 2 ans chez un nouvel employeur. Le lien se resserre entre la formation, la mobilité et la GPEC. Une cotisation pour les entreprises pour non-consommation de DIF. La monétarisation du DIF, soit le financement que devraient verser les entreprises dans un Compte Epargne Formation (CEF) au titre des reliquats de DIF non consommés. Une mobilisation grandissante des salariés concernant ce dispositif.

En cas de démission :le salarié peut demander à bénéficier de son DIF sous réserve que l’action de bilan de compétences, de validation des acquis de l’expérience (VAE) ou de formation soit engagée avant la fin du préavis ;

En cas de licenciement (sauf faute lourde) : le salarié peut bénéficier de la portabilité de son DIF s’il en fait la demande avant la fin de son préavis. Lorsque l’action de formation est réalisée pendant le préavis, elle se déroule pendant le temps de travail. A défaut de demande, la somme correspondante aux droits acquis n’est pas due par l’employeur

 

 
recrut      2012-07-05 15:37:35  2018-07-05 15:34:43  Voir Modifier Supprimer
63  PACRA   Bien choisir sa formation Le compte personnel de formation 

Le CPF, c'est quoi ?

Le Compte Personnel de Formation découle de la Loi sur la formation professionnelle de mars 2014 et remplace le DIF 

Il vise à augmenter le niveau de qualification des actifs français, sécuriser leur parcours professionnel et leur rendre les rênes de leur employabilité. 

Qui est concerné par le CPF ?

Toute personne d'au moins 16 ans (et les apprentis dès 15 ans) peut ouvrir un Compte Personnel de Formation : salariés du public et du privé, chômeurs inscrits ou non à Pôle Emploi, jeunes sortis du système scolaire et en recherche d'emploi. 
Les retraités qui conservent une activité en "cumul emploi-retraite" peuvent également le conserver. 

Comment alimenter mon CPF ?

Le Compte est crédité annuellement, en fonction de l'activité salariée effectuée au cours de l'année écoulée. Un salarié à plein temps cumule 24h par an (utilisables immédiatement) jusqu'à un total de 150h. Les heures acquises au titre de l'année N sont créditées à la fin de l'année, et donc utilisable à l'année N+1. L'ajout des heures est automatique.

Afin de faire du CPF un outil d'insertion professionnel pour les profils les plus éloignés de l'emploi, la Loi El Khomri de l'été 2016 prévoit des abondements. Ainsi, les salariés non-diplômés cumuleront plus d’heures de formation : 40 heures par an (au lieu de 24) et jusqu’à un plafond relevé de 150 à 400 heures. De quoi leur permettre « d’accéder à un niveau supplémentaire de qualification tous les dix ans » par une formation diplômante, selon les mots du Premier Ministre. A partir de janvier 2017, cette mesure s'applique également aux jeunes entre 16 et 25 sortis du système scolaire sans diplôme.

Certaines conventions collectives permettent également d'accumuler plus d'heures de formation. Des bonus sont également accordés aux jeunes sortis du système scolaire sans diplôme ou dans le cas de non-respect de l'obligation d'entretien par l'employeur (en savoir plus sur l'entretien professionnel)

 

Créer et alimenter mon CPF

Quelles formations sont concernées ?

Les formations  éligibles au CPF sont :

- Les formations qui débouchent sur une qualification, une certification

- La VAE et le bilan de compétences

- Les formations qui s’inscrivent dans le cadre de CléA (diplôme validant un socle de base de connaissances et compétences, notamment en langue et calcul)

- les formations liées à la création ou la reprise d'entreprise

- les formations nécessaires aux missions bénévoles ou volontaires. 

La liste précise est fixée à l'échelle nationale, régionale et de la branche professionnelle.

A noter : depuis janvier 2017, le CPF peut également être mobilisé pour financer une formation suivie à l'étranger. 

Rechercher une formation

 

 
recrut      2012-07-05 15:40:07  2018-07-05 15:32:54  Voir Modifier Supprimer
64  PACRA   Bien choisir sa formation Motiver un DIF 

Pour quelles formations peut-on utiliser le DIF ?

Soit une des formations définies comme prioritaires par accord de branche ou d’entreprise, soit des actions de promotion, d’acquisition, d’entretien ou encore des actions diplômante ou qualifiantes.

Quelles sont les modalités de mise en œuvre ?

Pour un DIF, vous devez obtenir l’accord de votre employeur pour pouvoir bénéficier de votre congé. La demande se fait par écrit auprès de son employeur.

Doit figurer dans cette demande : la nature de la formation, l’identité de l’organisme choisi, les dates de début et de fin de formation, le nombre d’heures de formation utilisé, le déroulement pendant ou hors du temps de travail. Mais aussi, un résumé de votre parcours professionnel et éventuellement personnel afin d’expliquer votre envie de changement.

Evoquez les raisons pour lesquels vous souhaitez effectuer cette formation. Vous pouvez expliquer comment vous avez choisi et défini votre projet, ce qui a guidé votre réflexion, vos sources d’information, les professionnels que vous avez rencontrés… Enfin, parlez de vos motivations : démontrez que vous connaissez le métier vers lequel vous vous dirigez (ses activités, ses conditions et environnement de travail, ses contraintes éventuelles, ses lieux d’exercice, ses débouchés…) et qu’il vous correspond parfaitement !

En l’absence de réponse de la part de celui-ci au terme de ce délai, votre droit à la formation est automatiquement acquis. Dans le cas où votre employeur vous refuserait votre demande de DIF deux années de suite, vous pouvez effectuer votre demande sous forme de CIF auprès de l'Organisme paritaire collecteur agréé dont relève l'entreprise.

L'OPCA adressera ensuite la facture à l'employeur.

Les frais de formation sont financés par l’employeur. Ils peuvent parfois être pris en charge par l’OPCA (l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé).Lors d’un DIF, si la formation a lieu pendant le temps de travail, la rémunération du salarié se fait à taux normal.

Si la formation a lieu hors du temps de travail, on bénéficie en plus d’une allocation formation. Son montant est calculé sur la base de 50% du salaire net horaire multiplié par le nombre d’heures de formation réalisées en dehors du temps de travail.

Un conseil : mettez en place un tableau de bord et de suivi des DIF, afin de pouvoir évaluer les actions et d’avoir les bons indicateurs pour connaître le nombre de demandes, de refus, de DIF réalisés dans l’année, les dépenses engagées et le nombre d’heures de formation effectuées hors temps de travail…

 
recrut      2012-07-05 15:43:31  2018-07-05 15:30:31  Voir Modifier Supprimer
66  PACRA   Se mettre à son compte Le Bilan Social 

 

Institué en France depuis 1977, le bilan social est un document qui regroupe l'ensemble des données chiffrées permettant d'avoir une vision globale de la santé sociale d'une entreprise sur une période de 3 ans.

Les entreprises de plus de 300 salariés doivent établir un bilan social chaque année.

Qu’est-ce que c’est ?

Au sein d’une entreprise, le bilan social a pour but : 

·          D’enregistrer les opérations ainsi que les réalisations effectuées dans le cadre de l’activité de l’entreprise. Pour cela, le bilan social permet de mesurer les changements qui sont intervenus tout au long des trois dernières années écoulées. 

·         De récapituler les principales données chiffrées relatives à la situation de l’entreprise.

Que permet-il ?

Le bilan social apporte une vue d’ensemble de la situation du personnel et permet de repérer les problèmes et les dysfonctionnements internes à l’entreprise.

A ce titre, il permet aux directions des ressources humaines d’anticiper et de remédier aux problèmes internes de l’entreprise. Par ailleurs, le bilan social est un outil permettant de conserver une mémoire de la vie de l’entreprise, et ce sur plusieurs années.

Enfin, il contribue à favoriser le dialogue social au sein de l’entreprise, puisqu’il fournit aux représentants du personnel des informations précieuses auxquelles ils n’avaient pas accès avant la mise en place de cette obligation.

Son contenu :

Le bilan social comprend 72 informations et 134 indicateurs au total, qui sont regroupés en sept grands chapitres :

·            Emploi (effectifs, embauches, départs, promotion, absentéisme…).

·            Rémunérations et charges accessoires (montant des rémunérations, hiérarchie des rémunérations, mode de calcul, charges accessoires…).

·            Conditions d’hygiène et de sécurité (accidents de travail et de trajet, maladies professionnelles, comité d’hygiène et de sécurité…).

·            Autres conditions de travail (durée et aménagement du temps de travail, organisation et contenu du travail, conditions physiques du travail, médecine du travail…).

·            Formation (formation professionnelle continue, congés formation et apprentissage).

·            Relations professionnelles (représentants du personnel et délégués syndicaux, information et communication…).

·            Autres conditions de vie relevant de l’entreprise (œuvres sociales et autres charges sociales).

 
recrut      2012-07-05 15:50:54  2018-07-13 09:56:04  Voir Modifier Supprimer
72  PACRA   Se mettre à son compte Être micro-entrepreneur 

 

Le statut de micro-entrepreneur a été créé dans un but précis : libérer la création d’entreprise en France.

En simplifiant les démarches et limitant les obligations de l'entrepreneur, le gouvernement souhaitait encourager les initiatives personnelle, comme activité principale ou complémentaire.

De quoi s'agit-il ?

La micro-entreprise est un type spécifique d'entreprise individuelle. Elle concerne donc les particuliers souhaitant exercer une activité (principale ou complémentaire) sans salariés et dans la limite d'un chiffre d'affaire de 82 200 € annuels pour la ventes de biens ou 32 900 € pour les services et activités libérales.

En cas de dépassement, la société cessera de bénéficier des avantages du régime de la micro-entreprise et pourra facilement évoluer vers d'autres statuts. 

Le micro-entrepreneur jouit de formalités simplifiées et ne paient d'impôts qu'en proportion de son chiffre d'affaires (pas de revenus, pas d'impôts). Il n'est pas soumis à la TVA. 

Comment se lancer ?

Depuis début 2015, les formalités pour commencer son activité sont renforcées : 

- immatriculation obligatoire auprès de la Chambre des métiers ou, pour les activités artisanale, de la Chambre des métiers et de l'artisanat ;

- pour les artisants : constitution d'un dossier justifiant de leurs diplômes et savoir-faire,  ou inscription à une formation préalable ;

- téléchargement de la Déclaration de début d'activité à remettre, avec une copie d'une pièce d'identité, au CFE.

La cessation d'activité est encore plus simple ; elle se déclare directement en ligne ou auprès du CFE, sans frais. 

Les spécificités du régime

Calcul cotisations sociales et impôts

Le mode de calcul et de paiement est simplifié. L’auto-entrepreneur peut choisir sa périodicité au choix, par trimestre ou mensuel. On paye un taux par rapport au chiffre d’affaires réalisé le mois ou le trimestre précédent.

La déclaration et le paiement se font :

  • Soit par formulaire papier auprès du centre RSI pour les artisans et les commerçants et auprès de l’URSSAF pour les activités libérales.
  • Soit par Internet afin d’effectuer un paiement en toute sécurité et d’accéder directement en ligne à soncompte et à ses déclarations.

Pourcentage de cotisations pour :

  •  Vente marchandise : 12%
  •  Professions libérales : 18 ,3%
  •  Prestations de services : 21,30%

Il correspond à l'ensemble des cotisations et contributions sociales hors CFP : maladie-maternité, indemnités journalières retraite (excepté pour les professions libérales), invalidité-décès, allocations familiales et CSG/CRDS).

Attention : Déclaration obligatoire même si le chiffre d’affaires est nul. Le cas échéant, la pénalité à payer est de 46 euros.

A cela s’ajoute le taux de la formation professionnelle qui sert à être éligible aux formations dispensées par les organismes institutionnels. Cela permet de se professionnaliser comme tous les autres salariés à moindre coût.

Option pour le prélèvement libératoire de l'impôt sur le revenu

Indépendamment du versement forfaitaire des charges sociales sur la base du chiffre d'affaires réalisé, il est également possible d'opter pour le paiement libératoire de l'impôt sur le revenu selon les taux suivants :

  •  1% du CA HT pour une activité de vente de marchandises ou de fourniture de logement,
  •  1,7% du CA HT pour une autre activité relevant des bénéfices industriels et commerciaux,
  •  2,2% du CA HT pour une activité libérale.

 

Déclaration et paiement

La déclaration se fait mensuellement ou par trimestre de deux manières :

  • Sur le site Internet www.lautoentrepreneur.fr : accès à des données de son compte, à ses déclarations et paiement en toute sécurité,
  • Par formulaire papier au centre de paiement RSI pour les artisans/commerçants et auprès de l’Urssaf pour les activités libérales.

 

Cumul avec l’Accre

Il est possible de cumuler l’exonération Accre au régime microsocial simplifié. Ce taux réduit pour le calcul et le paiement des cotisations permet d’alléger les 3 premiers trimestres, à condition d’en faire la demande dans les 45 jours suivants l’adhésion au régime.

Ce dispositif concerne les demandeurs d’emploi en création d’entreprise.

Pour en faire la demande, il suffit juste de remplir un formulaire et de joindre le justificatif correspond à votre situation.

Quelques chiffres sur l'entreprenariat

16 % des Français souhaitent créer leur entreprise  Ils étaient 3 % en 2002.

2,1 millions d'entre eux disent vouloir se lancer dans les deux ans

Seules 5 % des entreprises qui naissent emploient des salariés. 

 

 
recrut      2012-07-05 16:04:42  2018-07-05 15:27:07  Voir Modifier Supprimer
74  PACRA   Se mettre à son compte Les SCOP 

Une SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production) est une société commerciale de type SARL ou SA, dont les associés majoritaires sont les salariés de l’entreprise. Les décisions sont prises collectivement selon le principe coopératif "une personne = une voix", indépendamment du montant de capital détenu.

Les SCOP peuvent être créées dans tous les secteurs d'activités : commerce, industrie, artisanat, services, multimédia et mêmes certaines professions libérales réglementées (architectes, géomètres-experts).

Soumise aux codes du travail, du commerce et civil, une SCOP regroupe deux types d’associés, les associés salariés et les associés investisseurs.

Lors de son recrutement, tout employé peut ainsi devenir associé salarié, bénéficier d’une formation à la gestion de l’entreprise, et participer aux choix stratégiques du comité directeur. Les associés investisseurs sont, quant à eux, des associés extérieurs à la SCOP et minoritaires. Ils ne peuvent, en effet, détenir plus de la moitié du capital de l’entreprise.

Les avantages et les inconvénients d'une SCOP

Les sociétés coopératives et participatives (SCOP) diffèrent, par leur structure, des entreprises traditionnelles, les salariés étant associés au niveau des investissements et de la gestion. Devenus des collaborateurs, leur motivation est plus importante vis-à-vis des résultats à atteindre.

La direction, composée par les salariés, est également élue par ces derniers. Ce fonctionnement leur permet d’être responsable de la gestion des moyens techniques, humains et financiers de l’entreprise, tout en bénéficiant des indemnités chômage, en cas de faillite.

 D’autres avantages au niveau financier, concernent le capital, qui reste variable, et l’épargne salariale ainsi que des fonds de développement. Ces derniers étant obligatoires, ils garantissent la pérennité de l’activité de l’entreprise et les salaires des employés à parts égales.

Certains inconvénients sont toutefois à noter, au niveau du management d’une SCOP. En effet, un manager doit diriger une équipe composée de salariés avec lesquels il est associé, partageant les mêmes droits et obligations. Ces derniers ayant des attentes supérieures de la part des managers, le travail en équipe devient plus délicat.

Les résultats obtenus étant également dépendants de la participation de tous les salariés, cette responsabilité est partagée et va à l’encontre de la motivation individuelle des salariés.

 
recrut      2012-07-05 16:11:23  2018-07-05 15:24:09  Voir Modifier Supprimer








euromaster.jpgisefac_ok-1.jpglogo_110x70pixels.jpgsncf.jpg


© 2024 Recrut.com