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115  PACRA   Se mettre à son compte L'intermittence 

C’est quoi ?

L’intermittence n’est pas, contrairement à une idée répandue, un statut mais un régime particulier créé pour adapter le recrutement aux usages particuliers des métiers du spectacle (cinéma tout d’abord, puis audiovisuel, théâtre, chanson…).


En effet, contrairement aux entreprises classiques qui peuvent signer des contrats de longue durée pour remplir des missions pérennes, les entreprises du secteur fonctionnent par projet. Il est donc nécessaire de pouvoir engager un artiste ou un technicien le temps d’une émission, d’un tournage ou d’un concert.

Le contrat d’intermittence est donc un contrat à durée déterminée, potentiellement très court (ce qui le distingue d’un CDD).

Les professionnels recrutés ont besoin, pour vivre, d’enchaîner les contrats ; c’est pourquoi le contrat d’intermittence, contrairement au CDD, peut être renouveler autant de fois que nécessaire. 

Il existe deux types d'intermittents : les artistes et les techniciens (ingénieurs du son, caméramen, photographes...).

Comment en bénéficier ? 

Comme le régime général, il faut  pouvoir justifier d’un certain nombre d’heures travaillées pour percevoir l’allocation chômage.

 

REGIME GENERAL

REGIME D’INTERMITTENCE

Condition d’éligibilité

610 heures travaillées sur 28 mois

 

507 heures travaillées sur 10 mois

 

Durée de perception

Une journée travaillée = une journée cotisée

8 mois (243 jours)

 

A noter : les heures facturées par les intermittents ne sont pas décomptées précisément.  Ainsi, un cachet ponctuel (ex : un concert) est compté comme douze heures de travail, indépendamment de la durée de la prestation ou du travail nécessaire en amont. La cotisation tombe à huit heures par jour pour les contrats dits "groupés" de cinq jours ou plus.  

L'intermittent doit actualiser sa situation tous les mois sur le site de Pôle Emploi. C'est d'ailleurs auprès de ce dernier que ce fait la demande pour bénéficier de cette forme particulièrement d'indemnisation. 

Quelques chiffres

> 4 % des indemnisés par Pôle Emploi bénéficiaient du régime d'intermmittence, soit 254 394 personnes.  

> Le nombre d'intermittents a plus que doublé en moins de vingt ans. En effet, ils étaient moins de 100 000 en 1998, et environ 50 000 dix ans plus tôt. 

> En revanche, le revenu des intermittents ne progresse pas. On estime même qu'il a reculé de 33 % entre 1989 et 2007. 

> Chaque année, un artiste perçoit en moyenne 12 214 € d'allocations soit 227 indemnisés (11 236 € et 178 jours pour les techniciens).


 

 
recrut      2016-04-01 15:10:57  2018-07-04 14:01:14  Voir Modifier Supprimer
113  PACRA   La vie en entreprise Convention collective, accord collectif et règlement intérieur 

La convention collective


La convention collective fixe les « règles du jeu » dans l’entreprise concernant les conditions d’activité, de licenciement, d’hygiène, de rémunération, etc.

Elle est, en somme, l’adaptation du Code du Travail aux spécificités d’un secteur, d’un métier ou d’une zone géographique. Ainsi, si tous les actifs français sont soumis au Code du Travail, tous ne dépendent pas de la même convention collective.

Commune aux entreprises d’un même secteur, cette dernière est établit par les organisations syndicales représentants les salariés et les groupements d’employeurs.

Le champ d’application peut être national (CCN) ou régional.

La convention collective dont dépend un salarié doit être précisée sur ses fiches de paie, et éventuellement dans son contrat de travail. En cas de désaccord entre les conditions stipulées dans la convention collective et dans le Code du Travail, les plus favorables à l’employé prévalent.

La convention collective doit être mise à disposition des salariés, notamment sur l’intranet ou par le biais du représentant du personnel. Les conditions de consultation doivent être affichées sur le lieu de travail.

Elle est, en outre, disponible gratuitement et en intégralité sur internet (tapez tout simplement convention + son nom dans un ¨moteur de recherche).

L’accord collectif

Comme la convention collective, l’accord collectif est signé entre les organisations syndicales des salariés et des groupements d’employeurs afin de réglementer les conditions de travail.

En revanche, et contrairement à la convention qui pose de grands principes, il concerne des point très spécifiques de la vie en entreprise : la rémunération, l’accès à la formation continue, la couverture santé…

Sauf mesure exceptionnel, il ne concerne donc que les entreprises des employeurs signataires.

Le règlement intérieur

Le règlement intérieur stipule les règles en vigueur au sein d’une entreprise ; propre uniquement à cette dernière, il rédigé par le dirigeant puis validé par les instances de défense des salariés (délégués du personnel, CHSCT et inspecteur du travail).

Le règlement comprend les règles de la vie en collectivité, notamment sur le plan de l’hygiène, de la sécurité et de la discipline (et des sanctions prévues en cas de violations). Un salarié ne peut recevoir se voir reprocher des fait ni recevoir une sanction que le règlement ne prévoit pas explicitement.

Seules les entreprises de vingt salariés ou plus sont tenues d’avoir un règlement intérieur.

Celui-ci doit être visible de tous les salariés, affichés sur les murs de l’entreprise et régulièrement mis à jour.

 
recrut      2016-03-31 10:38:17  2018-07-04 14:05:05  Voir Modifier Supprimer
111  PACRA   Bien choisir sa formation Formation refusée : que faire ? 

Peut-on vous refuser une formation ?

En créant le Compte Personnel de Formation, le gouvernement souhaitait rendre le salarié autonome sur le sujet de la formation. C’est lui qui a entre les mains le volant de sa carrière.

L’entreprise est tout de même invitée à valider le processus.

Deux cas de figure sont envisageables :

La formation s’effectue en dehors du temps de travail. L’employeur n’est alors pas « concerné » par votre démarche et sa validation n’est absolument pas requise.

En contrepartie,  vous ne recevrez aucune allocation de formation de sa part et il vous faudra donc vous tourner vers l’OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés) pour espérer recevoir une aide financière.

La formation s’effectue sur le temps de travail. Vous devez alors impérativement obtenir de votre direction un accord (écrit) sur le contenu et la durée de la formation. Vous devez faire une demande par écrit, envoyé à la direction ou au service de ressources humaines par lettre avec accusé de réception. La personne responsable a alors un mois pour rendre son avis. « Qui ne dit mot consent » : son silence à l’issu de ce délais tient lieu de validation.

Que faire en cas de refus ?

Avant toute chose, il convient de garder son calme et réagir sans colère ni dépit. Ces deux attitudes, bien que naturelles, n’aideront pas votre cause. La seule chose à faire : prendre rendez-vous avec les responsables de la formation de votre entreprise. Cet entretien aura pour double objectif de :

Comprendre les raisons du refus. Bien que vous ayez pris cette décision personnellement, elle découle peut-être faits qui vous dépassent : stratégie RH de l’entreprise, manque de budget… Il convient donc de comprendre les mécanismes menant à ce refus pour mieux les contrer.

Négocier. Cette formation n’est pas une lubie mais un véritable levier de performance pour vous, pour l’entreprise. Elle est un apport que vous pourrez transmettre.  Vos motivations n’étaient pas clairement exprimées dans votre demande écrite et ce rendez-vous vous permet de les exposer plus en détails.

Cet entretien est donc à préparer avec minutie. Lister vos arguments, vos motivations, les points sur lesquels vous êtes prêts à négocier (durée de la formation, contenu, financement…) et dans quelle mesure.

Si vos demandes de formation sont répétées et les refus, systématiques, vous pouvez vous tourner vers l’OPCA qui vous fera peut-être bénéficier d’un congé de formation (voir la fiche sur le sujet). 

 
recrut      2016-03-30 15:08:27  2018-07-04 14:08:03  Voir Modifier Supprimer
116  PACRA   Chômage Aller vers la reconversion professionnelle 

Pourquoi se reconvertir ?

La question de la reconversion professionnelle monte en puissance depuis quelques années, portée par le caractère de plus en plus fractionné des carrières. Arrivé à la fin d’un contrat court ou acculé par un licenciement économique, l’actif peut choisir de changer de voie.

Les motivations sont multiples et dépendent souvent de l’âge du salarié concerné : multiplier ses opportunités professionnelles ou ses compétences (pour les plus jeunes souhaitant renforcer leur CV), fuir un burn-out ou des conditions de travail pénibles, retrouver du sens dans son travail (particulièrement marqué pour les seniors).

Qu’il s’agisse d’un vrai désir à assouvir ou d’une fuite, la reconversion professionnelle ne doit pas reposer sur un coup de tête mais faire l’objet d’une véritable réflexion. 

Quelles questions se poser ? 

Si le mal-être ressenti est clairement identifié, il est bien plus difficile de cerner les changements qui pourraient y mettre fin. Les questions à se poser dans le cadre d’une reconversion sont principalement de deux ordres :

1. Qu’est-ce qui ne va pas ?

La première étape de toute reconversion n’est pas la moins cruciale. Il s’agit de clarifier la motivation du processus, et donc d’en établir la légitimité. Sont-ce les conditions de travail qui vous rendent malheureux ? Si oui, peut-être vous suffira-t-il de changer d’employeur pour reprendre goût à vos tâches. Si l’environnement dans lequel vous évoluez vous pèse, un déménagement géographique est à envisager. Si, enfin, il s’avère que le mal est réellement lié à votre job, encore faut-il déterminé si vous souhaitez changer totalement de secteur ou seulement de poste (dans ce cas-là, un entretien avec votre manager suivi d’une formation est envisageable).

2. Qui suis-je ?

Cette question en appelle deux autres : « Qu’ai-je envie de faire ? » et « Que suis-je capable de faire ? ».  Vous pouvez commencer à réfléchir à ces questions seul avant de vous tourner vers un professionnel (notamment lors d’un bilan de compétences).

Vous pouvez également amorcer votre réorientation en vous appuyant sur certaines compétences déjà acquises, notamment grâce à la VAE

A qui s'adresser ?

Une fois la réflexion personnelle entamée, il est nécessaire de prendre contact avec un interlocuteur professionnel, qui saura prendre le recul nécessaire pour vous aiguiller et mettre en parallèle votre projet avec la réalité du marché de l'emploi. S'entourer est d'autant plus important que vous serez amenés à souvent douter de vous-mêmes au cours d'un processus de reconversion que vos proches ne comprendront pas forcément. 
Parmi les interlocuteurs possibles :

> Pôle Emploi. Lors de votre rendez-vous avec votre conseiller, jouez franc jeu et affichez votre envie de vous reconvertir. Il pourra alors vous donner des pistes de personnes à consulter, voire de formations à suivre. Le plus : comme tous les services de Pôle Emploi, cet éclairage est gratuit. En revanche, les délais entre deux rendez-vous et la quantité de dossiers traités par chaque conseiller  ne laissent espérer aucun suivi personnalisé. Il vous faudra vous montrer autonome et proactif.> Les organismes privés.

> Les organismes privés. Les services d'orientation professionnelle proposent, globalement, les mêmes services que Pôle Emploi, mais avec pour le candidat l'assurance d'être bien plus étroitement encadré. Il y en a pour tous les prix, certains sont mêmes gratuits. Une simple recherche sur internet vous permettra de trouver et comparer nombre d'entre eux. 

> Les professionnels. Les boulangers sont les plus à mêmes de parler de la boulangerie. Voilà qui tombe sous le sens, et pourtant, rares sont les candidats à la reconversion qui pensent à se renseigner "à la source". Cherchez à rencontrer des professionnels qui exercent les métiers qui vous intéressent ; ils pourront vous parler, au-delà des questions de formation et de taux d'insertion, des réalités du terrain. Exigences physiques, heures de travail, tracas de l'exercice quotidien...ils vous feront découvrir la réalité derrière le rêve, et donc vous décider en connaissance de cause. 

Les sites utiles

Pour approfondir votre réflexion, n'hésitez pas à consulter les sites spécialisés suivants : 

RECONVERSION PROFESSIONNELLE.ORG

PÔLE EMPLOI

ORIENTATION POUR TOUS

 
recrut      2016-04-04 12:31:11  2018-07-04 13:59:28  Voir Modifier Supprimer
34  PACRA   Se mettre à son compte Le portage salarial 

Définition du portage salarial

Depuis la loi du n°2008-596 du 25 juin 2008, sur la modernisation du marché du travail, le portage salarial est défini comme "un ensemble de relations contractuelles organisées entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes comportant pour la personne portée le régime du salariat et la rémunération de sa prestation chez le client par l'entreprise de portage.

Il garantit les droits de la personne portée sur son apport de clientèle".

Le portage constitue le juste milieu entre le statut de salarié et celui d'indépendant, puisqu'il permet de lancer son activité sans renoncer aux sécurités inhérentes au statut de salarié.

Ce dernier jouit à la fois de la liberté de l'indépendant et des protections (chômage, retraite, maladie) de l'employé. 

Le fonctionnement du portage salarial

Le salarié démarche des clients à qui il propose ses services. Il négocie et établit la facture, qui comprend des honoraires(environ 10 %) à verser à l'organisme de portage qui l'emploie. En contrepartie, celui-ci s'occupe de toute la gestion administrative de son activité (cotisations patronales et salariales, assurances), lui propose conseils et formations.

Avantages du portage salarial

  • Accès à l'autonomie professionnelle
  • Couverture sociale du salarié : prestations chômage, retraite et maladies prises en charge par organisme de portage
  • Sécurité juridique (assurance responsabilité civile professionnelle)
  • Exit la paperasserie administrative qui inquiète les auto-entrepreneurs. Le temps gagné peut être alloué au développement de l'activité.
  • Rémunération sécurisée par une fiche de paie

Les documents contractuels

La convention d'adhésion :

Elle précise les conditions de collaboration entre la société de portage et vous concernant la recherche des missions, la facturation, votre rémunération et les honoraires perçus par la société de portage.

Le contrat commercial :

Egalement appelé "bon de commande", le contrat commercial est conclu entre vous, votre client et la société de portage. Il comporte les éléments suivants : nature de la mission, montant des prestations, durée et rythme de la mission, responsabilités juridiques, délais et modalités de paiement, mais aussi frais de mission.

Le contrat de travail :

Le contrat de travail intervient quand la convention d'adhésion et le contrat commercial ont été signés. Durant la période de mission, vous êtes salarié au sein de la société de portage. Le contrat de travail peut être à temps partiel.

Quels sont les profils concernés ?

  • Le consultant ou l'indépendant souhaitant se libérer des contraintes administratives, comptables et fiscales pour se consacrer exclusivement à son métier.
  • Le créateur d'entreprises soucieux de tester son projet et trouver ses premiers clients avant de créer sa société
  • Le cadre en activité à la recherche d'une solution pour facturer des missions.
  • Le sénior ayant l'intervention de conserver une activité professionnelle pour cumuler emploi et retraite.
  • Le jeune diplômé à la recherche d'une première expérience professionnelle

Pour quels métiers ?

Il n'existe pas de périmètre légal : toute profession susceptible d'être exercée en indépendant peut faire l'objet d'un portage. Les entreprises concernées espèrent d'ailleurs une généralisation de cette solution, étant donné l'ubérisation ambiante et l'amour naissant des actifs français pour l'auto-entreprise.

De fait, le portage salarial n'est plus aujourd'hui considéré comme un simple outil de transition professionnel est aujourd'hui plebiscité par les tentenaires adeptes du digital et de l'esprit start-up.

 

 
recrut      2011-03-14 17:53:00  2018-07-05 15:48:38  Voir Modifier Supprimer
118  PACRA   Se mettre à son compte Une aide pour les chômeurs entrepreneurs 

C’est quoi L'ACCRE ?

 

L’ACCRE (Aide aux chômeurs ou repreneurs d’entreprise) permet aux demandeurs d’emploi de jouir d’un accompagnement dans la création ou la reprise d’entreprise.

Elle permet au futur entrepreneur de profiter d’avantages tels que :

 

- Exonération de charges sociales (cotisations patronales et salariales) pour la première année d’activité

- Aide financière possible de la part de l’Etat, à rembourser lorsque l’activité est plus installée

- Prise en charge partielle par l’état des frais de formation ou de conseils.
 

Quelles conditions pour en bénéficier ?

L’ACCRE s’adresse aux demandeurs d’emploi, indemnisés ou non, ainsi qu’aux jeunes entre 18 et 26 ans désireux de se lancer dans l’entreprenariat.
Le bénéficiaire potentiel doit :

- Créer une entreprise individuelle ou une société (hors association). Seuls ces deux statuts sont éligibles. Un salarié peut également décider de reprendre son entreprise, si cette dernière est en cours de redressement ou de liquidation judiciaire.

- Détenir au moins 50 % du capital (avec au moins 35 % à titre personnel, le reste pouvant appartenir à des membres de sa famille). Il peut également détenir seulement un tiers du capital s’il occupe le statut de dirigeant et qu’aucun associé ne pèse plus de 50 %.

A noter : plusieurs personnes peuvent percevoir l’ACCRE pour la même entreprise, à condition de détenir collectivement plus de 50 % du capital. 

Comment faire sa demande ?

Une demande doit être déposée au CFE (Centre de Formalités des Entreprises) lors de la création ou reprise de l'entreprise. Différentes pièces seront à fournir, notamment pour prouver que vous appartenez bien à une des catégories concernées par l'ACCRE. 

> En savoir plus sur les CFE

Pour en savoir plus :

Service-public.fr

Pôle-Emploi.fr

 
recrut      2016-05-27 14:28:13  2018-07-04 12:27:32  Voir Modifier Supprimer
110  PACRA   Bien choisir sa formation La VAE : Validation des Acquis de l'Expérience 

VAE : vos expériences ont de la valeur

Depuis 2002, il  est possible de faire valoir professionnellement des expériences acquises sur le terrain, que ce soit au cours de sa carrière ou dans sa sphère privée.

En effet, telle la pierre philosophale qui transforme le plomb en or, la VAE vous permet de convertir vos compétences en diplôme. 

 

En quoi ça consiste ?

La « Validation des Acquis de l’Expérience » reconnaît la valeur des compétences acquises par chacun d’entre nous au cours de la vie. Inscrit dans le droit du travail depuis 2002, le VAE permet à toute personne active (salariés, non-salariés, bénévoles, responsables syndicaux) et aux demandeurs d’emploi de convertir en diplôme les compétences acquises durant leur carrière ou de leurs activités extra-professionnelles.

Se reconnaître dans une description de poste mais ne pas pouvoir postuler en raison d’un manque de diplôme, voilà un problème  auquel le VAE prétend remédier. Vous avez les compétences, il vous donne la qualification qui permet d’en témoigner sur votre CV et devant un recruteur. Le VAE  constitue donc un véritable levier susceptible d’augmenter votre employabilité.

« Toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplôme. » (Article L.900-1 du Code du Travail).

Qui peut y prétendre ?

Il y a peu de risques que vous ne pouviez prétendre à la VAE. En effet, cette dernière concerne :

- Les actifs (CCD, CDI, intérimaires, freelance, profession libérale…)

- Les demandeurs d’emploi

- Les bénévoles (du milieu associatif ou syndical)

- Les candidats à un concours administratif

Les critères requis sont peu nombreux :

- Une expérience cohérente avec le diplôme visé

- Un an d’expérience (à temps plein ou partiel, à la suite ou fragmenté) dans le domaine concerné. Les périodes de formation (initiale ou continue) en milieu professionnel.

Le VAE englobe un très large éventail de compétences,  professionnelles ou personnelles (pratique d’un sport, maîtrise d’une langue étrangère ou d’un instrument de musique…). Tout diplôme académique ou titre inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) peut être validé par une VAE ; il a alors la même valeur que ceux obtenu par une formation « classique ».

Comment s’y prendre ?

1. Définir son projet. Cette étape, déterminante, exige du candidat une réflexion méthodique : quelles sont les compétences qu’il  a acquises ? Quelles sont celles qui peuvent faire l’objet d’un VAE ? Pour quelle finalité ?

N’hésitez pas à demander conseil auprès d’organismes compétents : Pôle Emploi, RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), ONISEP, CIDJ…

2. Rassembler les preuves des expériences concernées : fiches de paye, certificats, book de réalisations concrètes…

3. Se renseigner sur les aides au financement. Une procédure de VAE a un certain prix : aux environs de 1000 €, qui englobent les frais d’inscription, d’accompagnement et de validation. Néanmoins, en fonction de votre profil (âge, situation, expérience), vous pouvez sans doute bénéficier d’une aide au financement, peut-être même au sein de votre entreprise. Celle-ci est en effet tenue d’allouer une partie de son budget annuel à la formation professionnelle. Parlez-en à votre DRH ou votre supérieur.

4. Se faire évaluer. En fonction de l’organisme choisi et du diplôme visé, l’évaluation peut revêtir différentes formes : mise en situation, dossier à constituer, entretien…

A noter : pour préparer son dossier ou passer les épreuves de validation, le candidat peut demander à son entreprise un congé pour VAE, d'une durée maximale de 24 heures ouvrées (sauf modalités plus favorables dans la convention collective), consécutives ou non. 

Attention : la validation du VAE peut être totale (vous recevez le diplôme visé) ou partielle. Depuis 2016, les parties de certifications sont obtenues de manière définitives et les candidats n'ont plus de délais obligatoire pour compléter leur cursus. 

Comment la financer ? 

Dans la mesure où celle-ci débouche sur un diplôme, il est possible de mobiliser son CPF (Compter personnel de formation) pour financer sa VAE.

Les conditions de prise en charge par un tiers (employeur, notamment) sont cependant soumises à de nombreuses variables, très précisément détaillées sur le site institutionnel de la VAE.

 
recrut      2016-03-30 10:41:07  2018-07-04 14:11:07  Voir Modifier Supprimer
114  PACRA   Se mettre à son compte Portage, indépendant, autoentrepreneur : quel statut choisir ?  

Comparaison des différents statuts pour lancer son activité

  Portage salarial Indépendant Auto-entrepreneur
Qui est concerné ? Toute personne désirant exercer une activité de manière indépendante avec les avantages du statut de salarié Toute personne désirant exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale Toute personne désirant exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale
Quelle activité ? Tous types d'activités sauf les professions réglementées Tous types de prestations de services intellectuelles ou manuelles Tous types de prestations de services interllectuelles ou manuelles
Quelle rémunération ? Salaire environ égal à 50% du CA HT Revenu compris entre 60 et 65% du CA HT
Attention : charges à payer en N+1
Revenu environ égal à 77% du CA HT
Attention : charges à payer chaque mois ou chaque trimestre
Quel plafond de chiffre d'affaires ? Aucun plafond Aucun plafond 32 100 € pour les prestations intellectuelles
Quel régime social ? Statut de salarié avec la protection sociale correspondante (assurance chômage, retraite, prévoyance, ...) Protection sociale limitée. L'indépendant cotise au RSI (Régime social des Indépendants). Pas d'assurance chômage Protection sociale limitée. L'indépendant cotise au RSI (Régime social des indépendants). Pas d'assurance chômage
Quelle comptabilité ? Pas de comptabilité, vous êtes salarié d'une société de portage qui gère tous les aspects administratifs et comptables liés à votre activité Comptabilité détaillée, il est fortement conseillé de faire appel à un expert comptable.
Cotisations provisionnelles à payer même s'il n'y a aucune activité.
Gestion comptable minimum à assurer
Quelle responsabilité financière ? Assurance responsabilité financière Sur la totalité du patrimoine, sauf avis notarié Sur la totalité du patrimoine, sauf avis notarié

 

 
recrut      2016-03-31 14:44:22  2018-07-04 14:03:24  Voir Modifier Supprimer
64  PACRA   Bien choisir sa formation Motiver un DIF 

Pour quelles formations peut-on utiliser le DIF ?

Soit une des formations définies comme prioritaires par accord de branche ou d’entreprise, soit des actions de promotion, d’acquisition, d’entretien ou encore des actions diplômante ou qualifiantes.

Quelles sont les modalités de mise en œuvre ?

Pour un DIF, vous devez obtenir l’accord de votre employeur pour pouvoir bénéficier de votre congé. La demande se fait par écrit auprès de son employeur.

Doit figurer dans cette demande : la nature de la formation, l’identité de l’organisme choisi, les dates de début et de fin de formation, le nombre d’heures de formation utilisé, le déroulement pendant ou hors du temps de travail. Mais aussi, un résumé de votre parcours professionnel et éventuellement personnel afin d’expliquer votre envie de changement.

Evoquez les raisons pour lesquels vous souhaitez effectuer cette formation. Vous pouvez expliquer comment vous avez choisi et défini votre projet, ce qui a guidé votre réflexion, vos sources d’information, les professionnels que vous avez rencontrés… Enfin, parlez de vos motivations : démontrez que vous connaissez le métier vers lequel vous vous dirigez (ses activités, ses conditions et environnement de travail, ses contraintes éventuelles, ses lieux d’exercice, ses débouchés…) et qu’il vous correspond parfaitement !

En l’absence de réponse de la part de celui-ci au terme de ce délai, votre droit à la formation est automatiquement acquis. Dans le cas où votre employeur vous refuserait votre demande de DIF deux années de suite, vous pouvez effectuer votre demande sous forme de CIF auprès de l'Organisme paritaire collecteur agréé dont relève l'entreprise.

L'OPCA adressera ensuite la facture à l'employeur.

Les frais de formation sont financés par l’employeur. Ils peuvent parfois être pris en charge par l’OPCA (l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé).Lors d’un DIF, si la formation a lieu pendant le temps de travail, la rémunération du salarié se fait à taux normal.

Si la formation a lieu hors du temps de travail, on bénéficie en plus d’une allocation formation. Son montant est calculé sur la base de 50% du salaire net horaire multiplié par le nombre d’heures de formation réalisées en dehors du temps de travail.

Un conseil : mettez en place un tableau de bord et de suivi des DIF, afin de pouvoir évaluer les actions et d’avoir les bons indicateurs pour connaître le nombre de demandes, de refus, de DIF réalisés dans l’année, les dépenses engagées et le nombre d’heures de formation effectuées hors temps de travail…

 
recrut      2012-07-05 15:43:31  2018-07-05 15:30:31  Voir Modifier Supprimer
72  PACRA   Se mettre à son compte Être micro-entrepreneur 

 

Le statut de micro-entrepreneur a été créé dans un but précis : libérer la création d’entreprise en France.

En simplifiant les démarches et limitant les obligations de l'entrepreneur, le gouvernement souhaitait encourager les initiatives personnelle, comme activité principale ou complémentaire.

De quoi s'agit-il ?

La micro-entreprise est un type spécifique d'entreprise individuelle. Elle concerne donc les particuliers souhaitant exercer une activité (principale ou complémentaire) sans salariés et dans la limite d'un chiffre d'affaire de 82 200 € annuels pour la ventes de biens ou 32 900 € pour les services et activités libérales.

En cas de dépassement, la société cessera de bénéficier des avantages du régime de la micro-entreprise et pourra facilement évoluer vers d'autres statuts. 

Le micro-entrepreneur jouit de formalités simplifiées et ne paient d'impôts qu'en proportion de son chiffre d'affaires (pas de revenus, pas d'impôts). Il n'est pas soumis à la TVA. 

Comment se lancer ?

Depuis début 2015, les formalités pour commencer son activité sont renforcées : 

- immatriculation obligatoire auprès de la Chambre des métiers ou, pour les activités artisanale, de la Chambre des métiers et de l'artisanat ;

- pour les artisants : constitution d'un dossier justifiant de leurs diplômes et savoir-faire,  ou inscription à une formation préalable ;

- téléchargement de la Déclaration de début d'activité à remettre, avec une copie d'une pièce d'identité, au CFE.

La cessation d'activité est encore plus simple ; elle se déclare directement en ligne ou auprès du CFE, sans frais. 

Les spécificités du régime

Calcul cotisations sociales et impôts

Le mode de calcul et de paiement est simplifié. L’auto-entrepreneur peut choisir sa périodicité au choix, par trimestre ou mensuel. On paye un taux par rapport au chiffre d’affaires réalisé le mois ou le trimestre précédent.

La déclaration et le paiement se font :

  • Soit par formulaire papier auprès du centre RSI pour les artisans et les commerçants et auprès de l’URSSAF pour les activités libérales.
  • Soit par Internet afin d’effectuer un paiement en toute sécurité et d’accéder directement en ligne à soncompte et à ses déclarations.

Pourcentage de cotisations pour :

  •  Vente marchandise : 12%
  •  Professions libérales : 18 ,3%
  •  Prestations de services : 21,30%

Il correspond à l'ensemble des cotisations et contributions sociales hors CFP : maladie-maternité, indemnités journalières retraite (excepté pour les professions libérales), invalidité-décès, allocations familiales et CSG/CRDS).

Attention : Déclaration obligatoire même si le chiffre d’affaires est nul. Le cas échéant, la pénalité à payer est de 46 euros.

A cela s’ajoute le taux de la formation professionnelle qui sert à être éligible aux formations dispensées par les organismes institutionnels. Cela permet de se professionnaliser comme tous les autres salariés à moindre coût.

Option pour le prélèvement libératoire de l'impôt sur le revenu

Indépendamment du versement forfaitaire des charges sociales sur la base du chiffre d'affaires réalisé, il est également possible d'opter pour le paiement libératoire de l'impôt sur le revenu selon les taux suivants :

  •  1% du CA HT pour une activité de vente de marchandises ou de fourniture de logement,
  •  1,7% du CA HT pour une autre activité relevant des bénéfices industriels et commerciaux,
  •  2,2% du CA HT pour une activité libérale.

 

Déclaration et paiement

La déclaration se fait mensuellement ou par trimestre de deux manières :

  • Sur le site Internet www.lautoentrepreneur.fr : accès à des données de son compte, à ses déclarations et paiement en toute sécurité,
  • Par formulaire papier au centre de paiement RSI pour les artisans/commerçants et auprès de l’Urssaf pour les activités libérales.

 

Cumul avec l’Accre

Il est possible de cumuler l’exonération Accre au régime microsocial simplifié. Ce taux réduit pour le calcul et le paiement des cotisations permet d’alléger les 3 premiers trimestres, à condition d’en faire la demande dans les 45 jours suivants l’adhésion au régime.

Ce dispositif concerne les demandeurs d’emploi en création d’entreprise.

Pour en faire la demande, il suffit juste de remplir un formulaire et de joindre le justificatif correspond à votre situation.

Quelques chiffres sur l'entreprenariat

16 % des Français souhaitent créer leur entreprise  Ils étaient 3 % en 2002.

2,1 millions d'entre eux disent vouloir se lancer dans les deux ans

Seules 5 % des entreprises qui naissent emploient des salariés. 

 

 
recrut      2012-07-05 16:04:42  2018-07-05 15:27:07  Voir Modifier Supprimer
97  PACRA   Chômage La prime d'activité en aide aux bas revenus 

 

Adieu le RSA et la prime pour l’emploi, ces deux dispositifs visant à aider les petits salaires.

Peu réclamés car jugés trop complexes, ils fusionnent et sont remplacés –dans un souci de simplification– par la prime d’activité.

Cette nouvelle aide, contrairement aux deux précédentes, concernent les salariés dès 18 ans et inclue apprentis et stagiaires.

On vous présente la nouvelle chouchoute des travailleurs précaires.

 

Qui peut y prétendre ?

L’emploi et la précarité est un sujet de préoccupation majeur. C’est pourquoi les 18-25 sont désormais concernés par cette nouvelle aide, eux qui étaient exclus du RSA (revenu de solidarité active) et de la PPE (prime pour l’emploi).  Autrement dit, la prime d’activité concerne toute personne résidant en France d’au moins 18 ans en activité (salariée ou indépendante) au cours des trois dernier mois.

Autre nouveauté d’importance : les activités salariées étudiantes (stage, apprentissage) sont reconnues par ce dispositif. Autrement dit, les alternants et stagiaires gagnant au moins 78 % du SMIC (soit environ 893 euros net par mois, sur les trois derniers mois), pourront faire une demande. Compte tenu des indemnisations moyennes des stages en France et le calcul des rémunérations en alternance, seule une minorité d’étudiants sera concernée.

Pour quel montant ?

La prime d’activité est calculée trimestriellement et prend en compte l’intégralité des revenus du salarié, c’est-dire son salaire mais également les autres aides perçues (CAF, notamment) ainsi que les revenus du potentiel conjoint. Sa situation familiale (personnes à charge, hébergement gracieux) est également prise en compte.

Pour un travailleur seul, la prime peut atteindre 250 euros maximum, versés le 5 de chaque mois.

Comment la réclamer ?

Un simulateur est en ligne sur le site de la CAF pour déterminer si vous avez le droit à cette nouvelle aide et en calculer un montant approximatif.

http://www.caf.fr/visite-guidee/la-prime-d-activite

 
recrut      2012-07-06 15:12:40  2018-07-04 14:29:28  Voir Modifier Supprimer
92  PACRA   Rechercher un emploi Le CV, une vitrine de soi-même 

 

Le CV (curriculum vitae) est un outil de communication essentiel qui doit vous présenter fidèlement et mettre en relief vos points forts.

Pour qu'il soit efficace, il y a plusieurs choses à ne pas perdre de vue :

  •      Votre CV n'arrivera jamais seul à l'entreprise
  •      Il doit vous présenter, vous, ainsi que votre parcours professionnel
  •      Il doit vous servir à obtenir un rendez-vous.

Tâchez d’être le plus sincère possible dans votre CV.

Lors de l’entretien, vous serez plus à l’aise pour mettre en avant vos atouts et défendre vos arguments point par point.
Le CV de base que vous allez créer va pouvoir être décliné et modifié en fonction des offres auxquelles vous répondrez.
Mettez en valeur tout ce qui illustre vos qualités et vos compétences.

Les rubriques à inscrire

L’état civil et les coordonnées : La seule obligation est d’indiquer vos nom, prénom, adresse, téléphone et si possible une adresse électronique. En ce qui concerne la situation familiale, l’âge, la nationalité, il n’y a ni règle ni usage. À vous d’apprécier s’ils représentent des atouts pour obtenir un rendez-vous.

Le titre : Avec ou sans titre ? Il n’y a pas d’obligation en la matière. Il peut néanmoins permettre à l’employeur de cibler immédiatement votre profil (ex. : Commercial - 10 ans d’expérience).

L’expérience professionnelle : C’est le cœur de votre CV, qui détaille vos compétences, vos savoir-faire, vos atouts, les inscrit dans le temps et dans des environnements professionnels.

Les compétences et connaissances spécifiques : Il s’agit généralement de la maîtrise d’outils ou de méthodes particulièrement utiles au poste (logiciels informatiques, langues…). Selon leur importance, vous pouvez choisir d’en faire une rubrique distincte ou d’insérer ces précisions dans la rubrique « expérience professionnelle ».

La formation : Sauf pour certains secteurs comme la recherche ou l’enseignement, cette rubrique peut être relativement succincte et comprendre des informations sur votre niveau d’études, vos diplômes et sur les formations qui valorisent le plus votre objectif professionnel.

Les activités extra-professionnelles :
Ne sous-estimez pas cette dernière partie (sports, centres d’intérêt, activités bénévoles...). Cette rubrique apporte une plus-value à votre CV : par exemple un loisir dans lequel vous développez des qualités ou des connaissances utiles à votre objectif. Elle peut aussi servir de sujet de conversation au recruteur qui appréciera de vous entendre parler, de manière plus détendue, de ce qui vous anime tout particulièrement.

En fonction de votre expérience, de votre qualification, de l’annonce à laquelle vous répondez, demandez-vous sous quel angle vous souhaitez orienter votre CV.
Quel message voulez-vous faire passer : montrer votre expérience, votre expertise, ou plutôt votre évolution, votre formation ? Quels sont les deux ou trois principaux messages que vous souhaitez d’abord faire passer ?

Il n’existe pas un CV type mais des CV qui dépendent de votre propre parcours :

Le CV chronologique énonce la liste de vos expériences, de la plus ancienne à la plus récente. Plutôt utile pour les débuts de carrière, il permet d’apprécier votre progression.
Le CV anti-chronologique va valoriser au contraire l’expérience la plus récente et se terminer par la plus ancienne. Vous choisirez plutôt ce modèle si votre objectif professionnel est dans la continuité de votre dernier emploi.
Le CV fonctionnel ou thématique permet d’indiquer, par ordre d’importance, les fonctions ou compétences (commerciales, administratives …) que vous maîtrisez en détaillant les activités correspondantes.
Le CV mixte est un CV thématique dans lequel on apporte des précisions sur les entreprises et les réalisations effectuées.

Pour optimiser les chances de décrocher un entretien avec le recruteur, adaptez et personnalisez votre CV.
Dans le cas d’une réponse à une offre d’emploi, le tri des CV se fera selon les critères de l’annonce : fonction précédente, durée d’expérience, niveau de formation.
Il faut donc que ces informations apparaissent clairement dans votre CV.

Dans le cas d’une candidature spontanée, le CV doit être adapté au profil de l’entreprise et correspondre au poste que vous convoitez. Il est plus complet pour offrir plus d’opportunités de collaboration.

Dans le cas d’un profil en ligne sur internet, votre CV sera inséré dans une banque de profils, en fonction des critères qui vous caractérisent. Il doit être riche en mots clés utilisés dans votre profession pour être repéré par les moteurs de recherche. Vous pouvez cibler plusieurs types de postes en créant plusieurs profils.

 

 

 
recrut      2012-07-06 12:19:45  2018-07-04 17:03:44  Voir Modifier Supprimer
79  PACRA   Chômage La priorité de réembauche 


Tout salarié licencié pour motif économique bénéficie d’une priorité de réembauche pendant un délai d’un an à compter de la rupture de son contrat de travail, à condition d’en faire la demande écrite à son employeur au cours de cette même année.

L’employeur est alors tenu de l’informer de tout emploi à pourvoir compatible avec sa qualification.

Le non-respect de cette priorité est passible de sanctions.

 

 

Quelles sont les obligations de l’employeur pour une réembauche ?

L’employeur doit :

> mentionner la priorité de réembauche et ses conditions de mise en œuvre dans la lettre de licenciement ;

> proposer au salarié tout poste disponible au sein de l’entreprise compatible avec ses qualifications, et cela quel que soit la durée du contrat à pourvoir (CDD ou CDI) et même si le salarié concerné a retrouvé un autre emploi entre temps ;

> informer les représentants du personnel des postes disponibles ;

> afficher la liste de ces postes dans l’entreprise.

Important : la chambre sociale de la Cour de cassation a réaffirmé (par l’arrêt du 23 juin 2009 n°07-44640), qu’il appartient à l’employeur de prouver qu’il a satisfait son obligation, en démontrant soit qu’il a proposé les postes disponibles au salarié, soit qu’il n’existe pas de poste disponible dans l’entreprise.

La priorité de réembauche se fait-elle automatiquement ?

Non : elle résulte d’une demande formulée par le salarié à son employeur, par une lettre recommandée avec accusé de réception. Celle-ci permettra de prouver votre détermination et de conserver une trace écrite de votre démarche.

Si le salarié s’abstient de formuler cette demande, l’employeur n’a pas obligation de l’informer ni de lui proposer les postes éventuellement disponibles.

Il est important de noter que faire valoir sa priorité de réembauche n’engage pas le salarié qui peut continuer à chercher (et trouver) un emploi ailleurs.

La priorité de réembauche concerne-t-elle tous les postes ?

La priorité de réembauche concerne les postes vacants que l’employeur souhaite pourvoir par un nouveau recrutement.

En outre, le poste vacant doit être conforme avec la qualification du salarié qui souhaite bénéficier de la priorité de réembauchage.

En plus des contrats à durée indéterminé (CDI), les contrats à durée déterminée (CDD) dits « disponibles » sont les seuls contrats concernés par la priorité de réembauchage. En revanche, la Cour de cassation considère que les CDD conclus pour remplacer temporairement des salariés absents ne sont pas des emplois disponibles, car ces salariés sont appelés à reprendre à plus ou moins long terme leur emploi.Et si

l’employeur ne respecte pas l'obligation de réembauche ?

En cas de non-respect de son obligation, l’employeur peut être condamné à verser une indemnité d’un montant minimal de deux mois de salaire (si le salarié a au moins deux ans d’ancienneté et l’entreprise compte dix salariés ou plus).

Il peut également être contraint de verser au salarié des dommages et intérêts pour le préjudice subi.

 

 
 
recrut      2012-07-05 16:40:56  2018-07-04 17:42:20  Voir Modifier Supprimer
94  PACRA   Rechercher un emploi Diversifier ses sources de recherche d'un emploi 


La recherche d'emploi est un métier à temps complet.

Que vous soyez ou non en poste, cela nécessite d'être toujours à l'affut des meilleurs offres et de passer du temps à prospecter.

Et pour affiner sa recherche d’emploi et être plus productif, il est bon de diversifier ses sources. Voici quelques pistes à exploiter:

 

  • Internet est devenu en quelques années le média incontournable en matière de recherche d'emploi. Grâce aux systèmes d'alerte par e-mail et SMS, vous recevez immédiatement les offres susceptibles de vous intéresser. Et dans ce domaine, la réactivité est un atout non négligeable...
  • les candidatures spontanées : la plupart des entreprises françaises possèdent leur site Internet. Outre la possibilité de répondre directement à une offre d'emploi ou de proposer une candidature spontanée, vous pourrez accéder à des informations souvent difficiles à trouver autrement. A consulter impérativement pour bien rédiger une lettre de motivation argumentée et pour préparer un entretien d'embauche.
  • La presse économique et spécialisée constitue une source d'information privilégiée sur les différents domaines d'activité. 
  • Le bouche à oreille,  la plus vieille méthode du monde est toujours efficace. N'hésiter pas à faire part de votre recherche d'emploi autour de vous, à vos proches, vos amis. Et ne négligez surtout pas les professionnels que vous pourriez rencontrer dans la vie de tous les jours.
 
recrut      2012-07-06 12:32:42  2018-07-04 17:01:27  Voir Modifier Supprimer
37  PACRA   Rechercher un emploi Les clefs d'un CV efficace 

Le CV est une pub qui vante vos mérites.

Il se doit donc d’être percutant dans la forme et convaincant dans le fond. C’est souvent le premier document sur lequel le recruteur se penche et donc le tout premier contact entre vous et lui.

Le CV répond à trois objectifs : distinguer le candidat, répondre à un besoin, définir une histoire.

 

Le fond et la forme

On sous-estime souvent le nombre de CV reçus par un recruteur. Aussi ne faut-il pas hésiter à user de la couleur et du graphisme pour attirer son attention et faire que votre CV se distingue de la pile. Ce conseil est d’autant plus valide que le poste recherché exige des compétences en PAO : le graphisme de votre CV sera un premier indicateur de votre créativité.

Mais plus encore que la forme, c’est l’adéquation entre les besoins de l’entreprise et les compétences du candidat qui prime. Votre CV doit donc clairement indiquer votre maîtrise des outils exigés par l’offre.

Le CV comprend ensuite un certain nombre de rubriques incontournables, que nous vous détaillons ci-après.

Attention ! Le CV doit être le reflet de vous-même, mais non une copie conforme. Il doit vous aider à décrocher un entretien et seules les informations s'inscrivant dans cet objectif mérite d'y figurer. Sous prétexte de vouloir être exhaustif quant à votre parcours, vous risquez de donner des précisions qui n’apportent rien à votre candidature et qui, au contraire, vont noyer les informations importantes qui vous mettent en valeur. Veillez donc à sélectionner attentivement les données et ne pas tout dire ; vous laisserez ainsi une part à la surprise lors de l'entretien avec l'employeur !

La structure

Le titre du CV

Le poste convoité doit clairement être énoncé : une phrase concise rendra votre profil plus rapidement lisible pour le recruteur.

La photographie

La présence d’une photographie n’est pas un impératif légal, mais elle peut constituer un avantage pour certains postes comme commercial ou hôtesse. Elle doit être sobre et professionnelle. Evitez les photos de vacances en bord de mer avec vos lunettes de soleil par exemple. En revanche, n’hésitez pas à sourire !

Le contenu

Il s’articule en différentes parties :

> La formation

Pour les jeunes diplômés ayant peu d’expériences professionnelles, il est préférable que cette rubrique apparaisse en premier. Il faut y mentionner les noms et lieux des établissements fréquentés, les noms et dates des diplômes obtenus, ainsi que quelques informations complémentaires qui permettent de connaître les matières étudiées. Pensez à développer les acronymes.

> Les expériences professionnelles

Il est évident qu’un jeune démarchant une entreprise pour un poste en alternance ne détient pas une grande expérience professionnelle. C’est pourquoi, il ne faut pas hésiter à indiquer les stages effectués. Commencez par l’expérience la plus récente pour terminer par la plus ancienne. Pour accroître la lisibilité de cette partie, indiquez tout d’abord les périodes travaillées, puis le nom de la société et enfin l’intitulé de votre fonction. Pour chaque expérience, indiquez les diverses tâches confiées, en mettant en avant celles qui seraient en adéquation avec le poste convoité.

>Les compétences

Dans cette catégorie, il s’agit de mettre en évidence les compétences acquises au fil des années.  Organisez la présentation par grands champs de compétences.

Pour les langues , il faut préciser votre niveau parlé/lu/écrit : courant, professionnel ou bilingue. Dans la mesure du possible, précisez les notes obtenues à des tests reconnus (TOEIC, TOEFL notamment) ! Enfin soyez honnête, se surévaluer pourrait avoir des conséquences néfastes si le recruteur s’en aperçoit.

Concernant « l’informatique », précisez votre niveau de maîtrise des logiciels de bureautique (Word, Excel, Powerpoint…), ainsi que tout autre logiciel utile dans l’exercice de votre fonction (logiciel comptable, de programmation informatique…).

> Les plus

Cette catégorie permet d’individualiser le CV et donner un aspect plus humain à son profil. La pratique d’un sport, d’une activité musicale ou encore l’appartenance à une association peut susciter un intérêt auprès de l’employeur et élargir la discussion lors de l’entretien.  Cette rubrique est plus importante qu’il n’y paraît car un recruteur souhaite connaître ce qui vous anime en dehors du cadre strictement professionnel.

Un conseil : soyez précis, si vous aimez la lecture, précisez de quelle littérature il s’agit et quelle période. Si vous êtes membre d’une association, citez-la et expliquez votre rôle, votre fonction. 

 

 

 
recrut      2012-07-04 16:59:12  2018-07-05 15:46:46  Voir Modifier Supprimer
112  PACRA   Chômage La POEI : Préparation Opérationnelle à l'Emploi 

Dispositif peu connu, la Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE ou POEI) permet de faire concilier les profils des candidats avec les compétences attendues par les recruteurs.

Plus globalement, elle permet la mise en avant de métiers en tension et la réinsertion de personnes éloignées du monde de l’emploi.

De quoi s’agit-il ?

La Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) est un dispositif de formation qui permet l’acquisition de compétences dans l’optique d’une candidature. Autrement dit, la POEI vous permet d’adapter votre profil à des offres qui vous intéressent mais auxquelles vous ne correspondez pas tout à fait.

Quelles sont les conditions pour en profiter ?

Vous êtes demandeurs d’emploi (indemnisé ou non, mais inscrit à Pôle Emploi) ou salarié en CUI/CDD d’insertion.

Vous repérez sur Pôle Emploi une offre débouchant sur un CDI ou un CDD d’au moins 12 mois (les contrats en alternance et de professionnalisation d’une durée minimum similaire sont également éligibles). Que vous correspondiez ou non au profil recherché, vous pouvez postuler et demander à bénéficier de la POEI, soit une formation de plusieurs semaines avant la prise de poste. Cette période est à négocier avec le recruteur.

La formation demandée doit être de 400 heures maximum et peut comporter une période au sein de l’entreprise, sous les ordres d’un tuteur.

Quels avantages pour l’entreprise ?

Toutes les entreprises dont les offres sont publiées sur Pôle Emploi sont concernées par la POEI.

Pour ces dernières, les avantages présentés par cette formule sont nombreux :

> Ouvrir de l’offre à un plus grand nombre de candidatures

> Aider au recrutement de postes difficiles à pouvoir (notamment les métiers en tension, comme téléopérateurs)

> Permettre de recruter des salariés spécifiquement formés aux techniques du poste et de l’entreprise. En effet, les formations internes sont tout aussi éligibles que les formations externes.

A noter : à l’issue de la formation, les entreprises se voient verser une aide au financement par Pôle Emploi (8 € de l’heure pour une formation externe, 5 € en interne), potentiellement complétée par un financement de l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA). Autrement dit, la POEI permet à l’entreprise d’être aidée (dans le recrutement et la formation de demandeurs d’emploi.

Si le candidat n’occupe finalement pas le poste, l’entreprise touche tout de même l’aide au financement si la formation est externe et l’abandon, une décision du candidat.

Quels avantages pour le candidat ?

Les bénéfices de la POEI sont encore plus évidents pour le candidat :

> Assurance de signer, à l’issu de la formation, un CDI ou un CDD d’une durée de douze mois minimum.

> Possibilité d’acquérir jusqu’à 400 heures de formation pour sécuriser son insertion professionnelle

> Versement d’une rémunération tout au long de la formation. Le candidat jouit en effet du statut de stagiaire de la formation professionnelle et, à ce titre, reçoit l’Aide au Retour à l’Emploi Formation (s’il est demandeur d’emploi indemnisé) ou une Rémunération de Formation Pôle Emploi (s’il n’est pas indemnisé).

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de Pôle Emploi, rubrique « candidat ». 

 
recrut      2016-03-30 16:26:04  2018-07-04 14:06:27  Voir Modifier Supprimer
29  PACRA   Rechercher un emploi Reconversion 

Elle décide de se reconvertir professionnellement et entreprend une formation de technicien supérieur production horticole en alternance.

Elle est, aujourd’hui, en contrat d’apprentissage à la pépinière Jean Rey de Jonquières (Vaucluse).

Qu’est-ce qui vous a menée à l’alternance ?

Après un bac S, deux ans en faculté de mathématiques, et quelques années d’intérim, je ne trouvais toujours pas ma voie.

Je me suis inscrite à Pole emploi pour suivre un bilan de compétence. J’ai alors réalisé qu’un métier auprès de la nature me correspondrait.

Il a donc fallu que je reprenne des études, mais comme je voulais rester indépendante financièrement, j’ai opté pour l’alternance.

Quelles ont été vos démarches pour trouver une formation ?

Je suis allée sur Internet pour connaître les centres de formation. Il y a très peu de BTS production horticole en alternance. Comme je voulais rester dans le sud de la France, je me suis inscrite à la Maison Familiale Rurale du Grand Mas, située à Uzès.

Pour intégrer le centre de formation, il faut avoir une entreprise d’accueil. Il m’a fallu deux mois pour la trouver.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaitent devenir apprenties ?

Il faut avant tout de la maturité, et beaucoup de motivation. Le rythme est intense car nous avons le même programme qu’un BTS classique. Et, pendant les quinze jours de travail à la pépinière, je dois encore travailler mes cours le soir. Enfin, le plus important est de choisir une entreprise d’accueil où l’on fait ce que l’on a vraiment envie d’apprendre !

Avez-vous des projets ?

Beaucoup ! L’un d’eux est une création d’entreprise de services aux particuliers. J’aimerais me spécialiser dans le conseil d’entretien des végétaux et la création d’espaces verts muraux.

 
en-alternance      2010-07-12 15:08:00  2018-10-03 16:59:57  Voir Modifier Supprimer
90  PACRA   Rechercher un emploi La recherche d'un emploi nécessite de l'organisation 

Pour réussir sa recherche d'emploi, il faut commencer par se mettre certaines choses en tête :

  • La recherche d'emploi prend du temps et nécessite de s'imposer un rythme de vie.
  • Structurez votre journée, et essayez de vivre au rythme des personnes ou des entreprises avec lesquelles vous devez entrer en contact.
  •  
  • Organisez-vous un coin « recherche d’emploi » où vous serez au calme et où vous disposerez : d'une table, d'un téléphone, de votre agenda, de votre répertoire et de vos fiches de suivi.
  •  
  • Gardez le contact avec vos relations et vos amis : le chômage n’est pas une honte, il peut toucher tout le monde. De plus bon nombre de personnes trouve du travail par le biais de leur réseau, le bouche à oreille fonctionne très bien pour savoir qui recrute !
  •  
  • Pour être efficace, il faut se sentir bien, donc ménagez-vous tout de même des périodes de repos et de loisirs. Dans tous les cas, sachez que le travail de recherche d'emploi est éprouvant, psychologiquement, affectivement et matériellement.
  • Pour garder votre équilibre, vous devez garder la confiance de vos proches et les impliquer dans votre recherche d'emploi : collecte d'informations, lecture des journaux, etc.
  • Apprenez à positiver. Il est malheureusement rare que la recherche d'emploi ne dure que quelques jours et vous aurez certainement des réponses négatives. Plutôt que de les voir comme des échecs, servez-vous en pour rebondir et acquérir de l'expérience.

Une fois vos pistes de recherche précisées, il faut identifier les actions que vous allez mettre en œuvre :

  • Fixez-vous des objectifs.
  • Engagez des démarches concrètes.
  • Attendez les résultats.


Pensez à établir une liste des personnes qui pourront vous conseiller dans votre parcours : proches, professionnels, réseaux relationnels.

Tenez compte de vos contraintes et identifiez les obstacles. Il vous faudra imaginer comment les dépasser en cherchant, par exemple, des formations possibles sur le site www.en-formation.com , vous trouverez une palette assez large de formations. Ou bien nos offres d'emplois su  www.recrut.com. 

 
recrut      2012-07-06 12:06:55  2018-07-04 17:07:18  Voir Modifier Supprimer
122  PACRA   Rechercher un emploi L’aide à la recherche du premier emploi (ARPE) 

L’ARPE, c’est quoi ?

Apparue lors de la deuxième rédaction de la Loi Travail, l’ARPE est une réponse à la grogne des mouvements étudiants. Ces derniers soulignaient la fragilité des jeunes diplômés boursiers qui, entre la fin de leurs études et la signature d’un premier contrat de travail, doive vivre en l’absence totale de revenu. Or, la recherche d’un premier emploi peut s’étaler sur de longs mois (jusqu’à 10 mois pour 16 % des jeunes diplômés, selon un sondage OpinionWay).
L’ARPE prolonge donc la bourse perçue mensuellement par l’étudiant jusqu’à quatre mois après l’obtention du diplôme
, lui assurant ainsi une petite source de revenue pour faciliter la liaison entre cursus scolaire et insertion professionnelle.  Son montant dépend du cursus et de l’échelon de bourse : 200 € pour les niveaux CAP/BP/Bac pro, entre 100 et 550 € pour les diplômés de l’enseignement supérieur et 300 € pour les apprentis.


Les conditions pour en bénéficier

L’ARPE concerne les jeunes diplômés de moins de 28 ans de tous secteurs et tous cursus, y compris les apprentis. Les critères retenus sont d’ordre social : les bénéficiaires doivent avoir été boursiers lors de la dernière année de leur formation. Ils doivent également s’engager à rechercher un emploi et ne pas reprendre une formation dans l’année qui suit l’obtention du diplôme.

L’ARPE ne peut être cumulée avec le RSA ou la Garantie Jeune.


Comme la recevoir ?

La demande doit être faite dans les quatre mois suivant la validation du diplôme.

 Accéder au formulaire de déclaration en ligne

Les documents à fournir sont :

> Attestation de diplôme

> Attestation de bourse perçue lors de la dernière année du cursus

> Attestation sur l’honneur engageant le bénéficiaire à ne pas reprendre une formation au cours de l’année à venir

> Copie de la carte d’étudiant des métiers (pour les apprentis uniquement)

 
recrut,en-alternance,en-interim,en-stage,en-formation,campus-emploi,en-emploi      2016-08-29 11:41:05  2018-07-04 12:13:08  Voir Modifier Supprimer
51  PACRA   Rechercher un emploi Passer l'épreuve de l'entretien d'embauche 

Le silence qui fait suite à une candidature est souvent tel qu’il suffit de décrocher un entretien pour se sentir pousser des ailes. Et pourtant, l’épreuve paraît insurmontable à bon nombre de candidats, minés par le stress.

Préparation, codes à respecter : RECRUT vous présente les quelques pièges à éviter et les attitudes à adopter pour taper dans l’œil du recruteur !

Etape 1 : le premier contact téléphonique

Bien souvent, c’est par téléphone que le recruteur prend rendez-vous avec vous. Ce choix est motivé moins par le plaisir d’annoncer une bonne nouvelle que par l’envie d’en apprendre un peu plus sur vous. Ne faites donc pas l’erreur de prendre ce coup de fil à la légère ! Votre voix, votre intonation vont en dire long sur vous sans même que l’employeur vous pose de questions. Recevez donc l’appel dans un endroit calme, souriez (cela s’entendra !) et n’hésitez pas à exprimer votre envie de rencontrer votre interlocuteur.
Attention :

> Ne décrochez pas si le lieu ne s’y prête pas (rue, café…). Prenez le message et rappelez au plus vite, munis de quoi écrire.

> Evitez de refuser la date proposée par l’employeur.

Etape 2 : la préparation

C’est peut-être la plus cruciale de toutes les étapes. En effet, il est fondamental d’effectuer quelques recherches avant l’entretien pour mieux cerner l’entreprise. Cette dernière vous connait via votre CV, qu’à cela ne tienne : vous pouvez en savoir encore plus sur elle grâce à internet. Produits, culture d’entreprise, sa situation financière ou même son actualité sont à décortiquer.
Avec toutes ces cartes en mains, il vous sera possible de trouver où et comment vous inscrire dans l’histoire de cette entreprise. Essayez de vous convaincre que votre profil correspond aussi bien à la mission qu’à l’entreprise visée. Notez les arguments sur des fiches afin de structurer votre argumentaire à développer le jour J, à le verbaliser avec élégance et assurance. Vous devez impérativement savoir parler de vous avec conviction et assurance, sans la moindre hésitation ni bafouillage.

En second lieu, il est conseillé de préparer vos références. En effet, il arrive souvent que l’on vous demande les coordonnées de personnes à contacter pour témoigner de vos compétences et de votre expérience dans leur entreprise.Rien n’assure que votre futur employeur va utiliser ces informations au final, mais s’il constate que vous avez des contacts à proposer spontanément, il gardera une impression positive de vous.

Enfin, imprimez quelques CV supplémentaires, il se peut que le recruteur ne l’ai pas sur lui ou l’ai égaré ; votre anticipation sera très bien vue. Vous pouvez également vous munir de lettres de recommandation et d'un éventuel book de réalisations. 

Etape 3 : le jour J

On ne soulignera jamais assez l’importance de la tenue vestimentaire ! Nul besoin de trop y réfléchir ; le mot d’ordre est toujours « sobriété ». Sans tomber dans l’élégance à outrance, il convient d’éviter les couleurs criardes ou les accessoires excessifs. Privilégié les couleurs neutres (noir, bleu marine) et les chaussures discrètes (mesdemoiselles, pas de talons aiguilles !), ce qui vous permettra de souligner un détail personnel : montre, foulard, bijou…

S’il y a bien une chose que vous devez absolument respecter, c’est la ponctualité. Votre rendez-vous est à 11h ? Présentez-vous à l’accueil cinq ou dix minutes ; le moindre retard sera rédhibitoire pour le recruteur.

Etape 4 : l’entretien

Les fiches que vous avez préparées devraient vous permettre de survivre à la première partie de l’entretien, au cours de laquelle il vous sera généralement demandé de parler de vous et de votre parcours. En bref : vendez-vous ! N'oubliez pas que vous serez toujours d'autant plus convaincant que vous êtes vous-mêmes convaincus par ce que vous dites. 

Dans un second temps, le recruteur vous présentera l’entreprise. Qu’il s’agisse d’éléments que vous savez déjà ou non, n’hésitez pas à prendre des notes pour illustrer votre intérêt. Cependant, n’y voyez pas un prétexte pour fuir le regard de votre interlocuteur, bien au contraire ! Il est déterminant de le regarder dans les yeux pendant l’échange.

N’hésitez pas non plus à vous montrer curieux : les employeurs adorent qu’on leur pose des questions ! Interrogez-les sur l’entreprise ou sur la mission, ce qui vous permettra également d’avoir moins à parler.

Soyez vigilent sur votre attitude. Le langage corporel en dit autant, voire plus que les mots. Tenez-vous droit, ne croisez pas les bras. L’entretien d’embauche est un exercice qui peut s’avérer rébarbatif pour le recruteur, surtout s’il voit de nombreux candidats, alors n’hésitez pas à vous montrer à l’aise. Mais encore une fois : attention aux excès ! 

Enfin, soyez honnête. Ne tentez pas de "gonfler" votre expérience ou de transformer vos défauts en qualités. Les employeurs sont sensibles aux candidats faisant preuve de lucidité et de transparence, surtout si celles-ci sont équilibrés par une grande volonté d'apprendre. 

 
recrut      2012-07-04 18:10:04  2018-07-05 15:40:04  Voir Modifier Supprimer








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