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116  PACRA   Chômage Aller vers la reconversion professionnelle 

Pourquoi se reconvertir ?

La question de la reconversion professionnelle monte en puissance depuis quelques années, portée par le caractère de plus en plus fractionné des carrières. Arrivé à la fin d’un contrat court ou acculé par un licenciement économique, l’actif peut choisir de changer de voie.

Les motivations sont multiples et dépendent souvent de l’âge du salarié concerné : multiplier ses opportunités professionnelles ou ses compétences (pour les plus jeunes souhaitant renforcer leur CV), fuir un burn-out ou des conditions de travail pénibles, retrouver du sens dans son travail (particulièrement marqué pour les seniors).

Qu’il s’agisse d’un vrai désir à assouvir ou d’une fuite, la reconversion professionnelle ne doit pas reposer sur un coup de tête mais faire l’objet d’une véritable réflexion. 

Quelles questions se poser ? 

Si le mal-être ressenti est clairement identifié, il est bien plus difficile de cerner les changements qui pourraient y mettre fin. Les questions à se poser dans le cadre d’une reconversion sont principalement de deux ordres :

1. Qu’est-ce qui ne va pas ?

La première étape de toute reconversion n’est pas la moins cruciale. Il s’agit de clarifier la motivation du processus, et donc d’en établir la légitimité. Sont-ce les conditions de travail qui vous rendent malheureux ? Si oui, peut-être vous suffira-t-il de changer d’employeur pour reprendre goût à vos tâches. Si l’environnement dans lequel vous évoluez vous pèse, un déménagement géographique est à envisager. Si, enfin, il s’avère que le mal est réellement lié à votre job, encore faut-il déterminé si vous souhaitez changer totalement de secteur ou seulement de poste (dans ce cas-là, un entretien avec votre manager suivi d’une formation est envisageable).

2. Qui suis-je ?

Cette question en appelle deux autres : « Qu’ai-je envie de faire ? » et « Que suis-je capable de faire ? ».  Vous pouvez commencer à réfléchir à ces questions seul avant de vous tourner vers un professionnel (notamment lors d’un bilan de compétences).

Vous pouvez également amorcer votre réorientation en vous appuyant sur certaines compétences déjà acquises, notamment grâce à la VAE

A qui s'adresser ?

Une fois la réflexion personnelle entamée, il est nécessaire de prendre contact avec un interlocuteur professionnel, qui saura prendre le recul nécessaire pour vous aiguiller et mettre en parallèle votre projet avec la réalité du marché de l'emploi. S'entourer est d'autant plus important que vous serez amenés à souvent douter de vous-mêmes au cours d'un processus de reconversion que vos proches ne comprendront pas forcément. 
Parmi les interlocuteurs possibles :

> Pôle Emploi. Lors de votre rendez-vous avec votre conseiller, jouez franc jeu et affichez votre envie de vous reconvertir. Il pourra alors vous donner des pistes de personnes à consulter, voire de formations à suivre. Le plus : comme tous les services de Pôle Emploi, cet éclairage est gratuit. En revanche, les délais entre deux rendez-vous et la quantité de dossiers traités par chaque conseiller  ne laissent espérer aucun suivi personnalisé. Il vous faudra vous montrer autonome et proactif.> Les organismes privés.

> Les organismes privés. Les services d'orientation professionnelle proposent, globalement, les mêmes services que Pôle Emploi, mais avec pour le candidat l'assurance d'être bien plus étroitement encadré. Il y en a pour tous les prix, certains sont mêmes gratuits. Une simple recherche sur internet vous permettra de trouver et comparer nombre d'entre eux. 

> Les professionnels. Les boulangers sont les plus à mêmes de parler de la boulangerie. Voilà qui tombe sous le sens, et pourtant, rares sont les candidats à la reconversion qui pensent à se renseigner "à la source". Cherchez à rencontrer des professionnels qui exercent les métiers qui vous intéressent ; ils pourront vous parler, au-delà des questions de formation et de taux d'insertion, des réalités du terrain. Exigences physiques, heures de travail, tracas de l'exercice quotidien...ils vous feront découvrir la réalité derrière le rêve, et donc vous décider en connaissance de cause. 

Les sites utiles

Pour approfondir votre réflexion, n'hésitez pas à consulter les sites spécialisés suivants : 

RECONVERSION PROFESSIONNELLE.ORG

PÔLE EMPLOI

ORIENTATION POUR TOUS

 
recrut      2016-04-04 12:31:11  2018-07-04 13:59:28  Voir Modifier Supprimer
25  PACRA   Bien choisir sa formation Alternance : Les chiffes clés en bref 

L’alternance, passeport pour un emploi

L’alternance fait de plus en plus d’adeptes.

Forcément, avec une formation qui combine session en entreprise et préparation d’un diplôme reconnu, rémunération et avantages étudiants, l’alternance ne peut que séduire.

C’est la formation qui monte, qui monte : l’alternance séduit de plus en plus d’étudiants en quête d’une formation concrète ; depuis 10 ans, le nombre de contrats signés est en plein boom, preuve de l’attrait de l’alternance tant pour les candidats que pour les recruteurs.

Les premiers y voient une occasion d’apprendre un métier et d’être autonomes financièrement tandis que les seconds voient l’opportunité de former des salariés à leurs méthodes qu’ils pourront embaucher plus tard

Pourtant, l’alternance et notamment l’apprentissage souffrent à tort de l’image d’une formation au rabais pour jeunes désœuvrés, alors qu’il est possible de préparer une foule de diplômes, du CAP au Master professionnel dans les domaines traditionnels comme les plus inattendus.

L’alternance, kezako ?

Commencer un courrierL’alternance allie cours théoriques en centre de formation et insertion professionnelle dans une entreprise. L’alternance permet de préparer un diplôme ou une qualification reconnue, du CAP au Master, tout en travaillant en temps partiel.

Le terme d’alternance englobe deux contrats de travail différents : le contrat d’apprentissage concerne les étudiants qui seront obligatoirement scolarisés dans un CFA (Centre de Formation des Apprentis), et le contrat de professionnalisation s’adresse davantage aux personnes avec une première expérience professionnelle. L’apprentissage est une formation forcément diplômante, tandis que le contrat de professionnalisation permet surtout d’améliorer ses qualifications.

Dans les deux cas, l’alternant est sous statut salarié. À ce titre, il bénéficie des mêmes droits que les autres salariés, notamment en termes de congés payés et de cotisation pour sa retraite.

Les atouts de l’alternance

Commencer un courrierL’alternance, c’est le moyen de mettre un pied dans le monde de l’entreprise, tout en gardant un pied dans la scolarité. Pratique : l’alternant est formé, rémunéré et a droit à des avantages non négligeables.

Découvrir un métier concrètement

Dans un premier temps, c’est l’occasion de faire ses premiers pas dans le monde de l’entreprise. L’objectif est d’être formé à un métier avec l’aide de son tuteur et d’acquérir rapidement de l’expérience mais aussi de découvrir un nouvel environnement : les conditions de travail ou la culture d’entreprise. Une expérience formatrice qui permet de nouer des contacts dans le monde du travail : véritable tremplin pour son insertion professionnelle.

Se former tout en étant rémunéré

Et qui dit alternance, dit rémunération –en pourcentage du Smic- en fonction de l’âge, de la qualification et de la branche professionnelle. Un premier pas vers l’indépendance financière. Depuis la rentrée 2005, les apprentis préparant un diplôme jusqu’au niveau du bac bénéficient également de la carte nationale « d’apprenti - étudiant des métiers » qui permet des réductions sur les transports, le logement, les prêts bancaires. Ceux qui préparent un diplôme du supérieur ont droit à la carte étudiante traditionnelle et aux avantages qui y sont liés.

Avoir une couverture sociale de salarié

En matière de couverture sociale, l’alternant est affilié au régime de la sécurité sociale de son entreprise. Il cotise pour la retraite et perçoit l’allocation chômage à l’issue de la formation s’il se trouve en recherche d’emploi.

Augmenter ses chances d’être embauché

Attention, l’alternance est aussi une formule exigeante. Ce mode de formation signifie qu’il faut gérer de front sa vie personnelle, professionnelle et estudiantine, entre autres devoirs et examens. Il faut également s’adapter aux habitudes du monde du travail ; peu de congés mais payés, respect des horaires. Mais au final, le jeu de l’alternance en vaut bien la chandelle puisque 80 % des alternants obtiennent un emploi à la fin de leur contrat !

L’alternance sous toutes ses formes

Commencer un courrierLe visage de l’alternance évolue. Les formations supérieures se généralisent et parallèlement, le nombre de diplômés qui accèdent au marché tertiaire ne cesse de croître. L’alternance s’ouvre au plus grand nombre ; désormais, elle se veut efficace et attractive pour tout type de profil.

Du CAP au Master

Avec 1 400 diplômes disponibles permettant d’accéder à 500 métiers, l’alternance offre un éventail de formations très large. Aujourd’hui, tout le monde, ou presque, peut y trouver son compte : le collégien peut apprendre un métier dès 14 ans grâce à l’apprentissage junior ; le bachelier peut préparer un diplôme bac +2 de type BTS ; l’ingénieur qui a besoin de plus de connaissances pratiques ou le demandeur d’emploi sans qualification peuvent se former en contrat pro. L’alternance s’adapte à de nombreux cas de figures.

L’ouverture au tertiaire

Le secteur des services est décidemment friand de jeunes diplômés et expérimentés : 77 % des contrats de professionnalisation sont signés dans ce domaine, devançant la construction et l’industrie. Les apprentis ne sont pas en reste puisque la moitié d’entre eux intègrent ce secteur économique.

Les diplômes du supérieur attirent

Universités et grandes écoles commencent à saisir l’enjeu des formations en alternance. C’est le cas notamment de l’École de Sciences Politiques de Paris qui propose à ses étudiants des filières communications, gestion des ressources humaines et journalisme de réaliser leur deuxième année en alternance. 

 
en-alternance      2010-07-12 14:48:00  2018-07-05 16:04:30  Voir Modifier Supprimer
24    Bien choisir sa formation Bien définir son projet de formation professionnelle 

Bien définir son projet

Apprentissage ou contrat de professionnalisation, même combat ! Définir son projet professionnel est primordial dans votre recherche d’établissement car cela vous permet de gagner du temps.

Ce conseil a l’air évident, mais il n’est pas toujours suivi. Les formations en alternance se multiplient et il est de moins en moins facile de s’y repérer. Par manque de visibilité, dans certains secteurs, les entreprises ont même du mal à trouver des apprentis !

 

Savoir si tel métier vous conviendra est important, mais il faut aussi aller plus loin et réaliser une petite étude de marché en vous posant les questions suivantes :

• Quelles sont les perspectives d’emploi dans ce secteur ?

• Quelles sont les réalités du métier (contraintes horaires, possibilités d’évolutions…) ?

• Quelles formations complémentaires pourrai-je suivre plus tard afin d’acquérir de nouvelles compétences ?

• Ne vaut-il pas mieux changer de région afin de profiter d’un bassin d’emploi plus favorable à mon projet ?

Commencer un courrier :

Qui contacter ?

Une fois votre projet bien établi et avant de vous ruer sur les annuaires d’établissements, il pourrait être judicieux de recueillir l’avis des professionnels. En effet, lorsque vous avez pris des renseignements sur l’alternance vous avez certainement rencontré des professionnels, soit de l’orientation (conseiller CIDJ par exemple), soit exerçant le métier que vous convoitez. Ils sont à même de vous informer sur les établissements proposant les meilleures formations.

Dans le même ordre d’idées, les associations professionnelles, en général très au fait des différentes possibilités de formation, peuvent être utiles.

Si vous vous préparez à entrer en contrat de professionnalisation, cette phase de réseautage s’avère très importante. La formation pour adultes étant un véritable marché, prendre quelques renseignements et contacter des « anciens » peut éviter bien des déconvenues.

Les futurs apprentis peuvent se rendre au CIO (Centre d’Information et d’Orientation) le plus proche de chez eux. Il y en a 600 en France et leur mission est de fournir de l’information sur les différentes formations (études, formations professionnelles…). Ils disposent d’annuaires répertoriant toutes les formations et tous les CFA qui y préparent.

Vous trouverez leurs coordonnées sur le site du ministère de l’Education Nationale (www.education.gouv.fr).

 

Rechercher un centre de formation sur Internet

La toile est un excellent outil de recherche, à condition de ne pas s’y perdre. Outre notre site, nous avons donc sélectionné des sites où vous trouverez rapidement l’établissement qui correspond le mieux à votre projet /  www.lapprenti.com

Décentralisation oblige, les informations sur les CFA sont aujourd’hui présentées par les sites des Conseils Régionaux. Si vous cherchez sur le plan national, la démarche peut donc s’avérer fastidieuse… Ce site regroupe toutes les infos et dispose d’un moteur de recherche très complet.  /  www.orientation-formation.fr

Ce site généraliste est une initiative commune de l’Etat, des partenaires sociaux et des régions. A utiliser pour ses conseills et son moteur de recherche sur les formations /  www.contratdepro.fr

Le site de la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle) dispose d’un annuaire très complet qui intéressera les candidats à un contrat de professionnalisation. Mais attention, seuls les établissements privés sont répertoriés (la FFP regroupe 350 organismes de formation, tous privés).  /   http://formation-emploi.cci.fr

Ce portail répertorie les formations dans les CCI (Chambres de Commerce et d’Industrie). Ces dernières proposent des formations en alternance, notamment en contrat de qualification.

 
en-alternance      2010-07-12 10:20:00  2018-10-03 16:35:01  Voir Modifier Supprimer
44  PACRA   Rechercher un emploi Bien rédiger sa lettre de motivation 

Rédiger sa lettre de motivation

La rédaction de la lettre de motivation est une tâche ardue, surtout pour ceux qui ne sont pas à l’aise dans l’exercice de la rédaction.

Une page suffit pour convaincre le recruteur. Vous pouvez taper la lettre sur votre ordinateur, puis l’envoyer en pièce-jointe avec le CV. Toutefois n’hésitez pas à l’incorporer directement dans le corps du mail, afin de capter directement l’attention du recruteur.  

Second point : elle doit apporter des informations qui ne figurent pas dans le CV. Surtout, elle permet d’expliquer pourquoi vous postulez précisément à cette offre et  les raisons concrètes pour lesquelles vous souhaitez intégrer l’entreprise.

La structure de la lettre de motivation se divise en trois parties :

L’en-tête

L’en-tête se situe en haut à gauche de la page et comprend vos coordonnées personnelles (prénom, nom, adresse, téléphone et e-mail), c’est-à-dire ce dont aura besoin le recruteur désireux de vous rappeler.

En dessous, n’oubliez pas d’écrire le lieu et la date de rédaction de votre lettre. Par exemple : « Lille, le 20 juin 2013 ».

L’objet de la lettre

C’est l’intitulé du poste à pourvoir. Il a pour fonction de permettre au recruteur de voir immédiatement à quel type de candidature il a à faire (surtout dans le cas de candidatures spontanées).

Exemple : candidature pour un contrat en alternance d’assistant vente

Le titre et numéro de l’offre peut également constituer l’objet de la lettre.

Le corps de la lettre

Si vous n’avez pas identifié le destinataire de votre candidature, évitez les « Cher Monsieur » ou « Bien chère Madame » : un sobre "Madame, monsieur" suffit.

- l’introduction doit être axée sur le lien entre l’entreprise et votre lettre de motivation, par exemple sur le fait que vous répondez à une offre parue. Vous devez donc indiquer l’objet de votre candidature de manière très précise.

le premier paragraphe doit présenter les connaissances que vous possédez sur la société démarchée (chiffre d’affaires, son activité, ses projets…), tout en soulignant ce qui vous plait dans ladite entreprise. Vous ferez ainsi comprendre votre détermination à obtenir le poste.

le deuxième paragraphe vous concerne. Vous devez présenter vos compétences et vos qualités, avec suffisamment de finesse pour ne pas paraître prétentieux, mais en laissant entrevoir au recruteur que vous êtes la personne la plus à même d’offrir un savoir-faire indispensable à son entreprise. Vous pensez être un commercial hors pair ? Alors prouvez-le ! Parlez de vos réalisations : vos qualités ne seront crédibles que si elles sont illustrées par un résultat concret.

- Le troisième paragraphe, le « nous », permet de mettre en avant des perspectives communes, d’affirmer votre rôle clé dans l’organigramme de la société. Vous pouvez intégrer ici les éléments de l’offre, spécifiant ce qui vous motive et quels sont vos points forts associés à ces missions.

la conclusion doit être brève. Il est souhaitable de terminer sa lettre en proposant à votre interlocuteur une rencontre et en précisant que vous restez à sa disposition pour plus d’informations. N’oubliez pas de mentionner vos disponibilités.  Enfin, finissez par l’indispensable formule de politesse :

« Dans l’attente de vous rencontrer, je vous prie de croire, Monsieur (/Madame), à l’expression de mes salutations distinguées ».

Important : Constituez des phrases courtes et percutantes afin d’adopter un style clair et concis. Un même CV peut être envoyé à plusieurs recruteurs mais LA LETTRE DE MOTIVATION DOIT ETRE PERSONNALISEE ; le but étant de la rendre unique et spécifique auprès de chaque recruteur. 

 

 
recrut      2012-07-04 17:41:45  2018-07-05 15:44:25  Voir Modifier Supprimer
20  PACRA   Rechercher un emploi Comment négocier avec un futur employeur ? 

Négocier signifie « s’entendre avec ».

Aussi, tout futur salarié peut négocier et doit le faire. L’employeur s’y attend. N’hésitez donc pas à discuter des éléments de votre contrat avec un employeur et à faire valoir votre point de vue et vos intérêts.

Le bénéfice sera double : savoir négocier avec un employeur est un facteur valorisant à ses yeux (vous vous affirmez, la négociation est révélatrice de votre lucidité sur les avantages et les inconvénients d’un poste) et en cas de modification contractuelle de garantir votre satisfaction envers votre nouvel emploi.

 

Côté employeurs

Lorsqu’un employeur décide de recruter, son intérêt est, souvent, d’obtenir « le plus possible » pour « le moins cher possible ». Il recherche une personne avec des compétences minimales, pour une durée précise, acceptant certaines conditions de travail pour un coût plafond...

Cette mesure qui devrait être applicable a provoqué bien des remous dans le monde de l’entreprise. Mais il ne faut pas oublier que recruter est un investissement pour l’entreprise. Il est donc souhaitable que la personne recrutée soit satisfaite et se sente à l’aise dans son emploi et dans l’entreprise.

Le salaire est en général le point plus sensible. L’employeur lancera le sujet, dans le cas contraire, n’hésitez pas à l’interroger et à entamer, éventuellement, des négociations. A Pole emploi, les conseillers préconisent les négociations sur le salaire. « Le candidat, et principalement le candidat commercial, doit s’ouvrir une porte en proposant une révision de salaire dans les mois suivant son embauche, lorsqu’ il aura eu le temps de faire ses preuves. Un commercial qui entame cette négociation avec aisance est sûr d’attirer l’attention de son recruteur » indique Yamina Louis, animatrice ANPE dans le secteur commercial.

Négocier : dialoguer, convaincre, s’adapter

Si vous êtes en entretien avec un employeur, c’est qu’il a besoin de vous et que vous avez besoin de l’emploi proposé. Discutez donc d’égal à égal, cherchant l’un et l’autre à vous entendre...

Vous avez des atouts : vos compétences, vos qualités, votre disponibilité, votre expérience... Mettez-les dans la balance pour revendiquer ce qui vous semble juste. N’hésitez pas à parler de toutes les conditions et caractéristiques du poste, des tâches à accomplir, des motifs du recrutement pour l’employeur. Défendez vos intérêts tout en veillant à vous adapter à votre interlocuteur et à respecter les limites acceptables par lui : surtout ne vous fermez pas les portes de l’emploi souhaité. Tous les éléments figurant dans le contrat de travail peuvent être abordés mais, attention, c’est en fin d’entretien que doivent se poser les questions relatives aux horaires, aux déplacements à prévoir, à votre statut, aux possibilités de formation interne, à l’évolution prévisible du poste, aux congés et, enfin, au salaire et autres avantages.

En égard aux incertitudes sur l’évolution de l’entreprise à l’instant t du recrutement, l’employeur peut s’engager à allonger la durée d’un contrat si son activité est bonne, ou à augmenter le salaire au bout d’un certain temps. Le résultat d’une négociation, c’est le contrat qui va être signé. Soit un engagement réciproque. CDD, CDI, contrat aidé (avec une aide de l’Etat versée à l’employeur, si vous êtes un jeune, ou au chômage depuis longtemps, ou handicapé)... à plein temps ou à temps partiel.

En plus de la qualification et de l’intitulé du poste, le contrat indiquera aussi votre rémunération. Faites bien la différence entre salaire brut et salaire net : vous percevrez votre net environ 80 % de votre salaire brut puisque 20 % environ de ce brut part en charges sociales diverses.

Si l’employeur vous demande : « Quelles sont vos prétentions ? », vous pouvez lui retourner la question : « A quelle rémunération pensiez-vous m’embaucher ? ». S’il insiste pour que vous vous exprimiez d’abord, donnez un chiffre un peu plus élevé que ce que vous voulez vraiment, ou proposez-lui une fourchette, c’est-à-dire un chiffre haut et un chiffre bas.

 
recrut      2010-01-22 14:34:00  2018-07-05 17:24:54  Voir Modifier Supprimer
22  PACRA   CV et lettre de motivation Comment rédiger son CV  

Construire son CV

Le CV est un instantané qui fait office de fiche signalétique pour le candidat. Il s’agit de sa carte de visite. Pour devenir sa carte d’entrée dans l’entreprise, son sésame lui ouvrant les portes de la réussite ou plus modestement et dans un premier temps, celles de l’entretien préalable à toute embauche, il doit être en adéquation avec le profil recherché par l’entreprise et parfaitement élaboré.

Il doit être synthétique, concis mais précis quant au traitement de l’information, clair, aéré dans sa mise en page pour tendre au confort de lecture de ses destinataires.

Il doit susciter l’envie chez le recruteur, en communiquant une énergie certaine, synonyme de volonté d’apprendre et de s’intégrer. En bref, il doit viser l’essentiel et cibler juste.

 

Son approche

Le CV doit définir clairement l’objectif du candidat pour permettre au recruteur de cerner en un clin d’œil son projet professionnel. Il peut être exprimé par l’intitulé du métier que l’on veut exercer, de l’emploi pour lequel on postule, ou prendre la forme d’une phrase très courte exprimant le projet professionnel.

L’objectif commande au contenu du CV. A ce stade, il peut être intéressant pour le candidat de noter tout ce qui peut avoir un rapport, direct ou indirect, avec l’objectif : formation, diplômes, stages, expériences professionnelles (en n’hésitant pas à décrire les tâches effectuées, à circonscrire les responsabilités assumées et à mettre en avant les éventuels résultats obtenus).

Cette phase est primordiale quant à ses vertus introspectives. Elle permet une intense réflexion quant aux qualités, aux compétences, aux éventuelles lacunes à combler, aux aspects du parcours, à sa cohérence ou sa diversité. Le CV a une dimension d’authentique bilan et son élaboration est en soi, une véritable répétition pour les futurs entretiens d’embauche. « Connais toi toi-même » disait l’Oracle de Delphes…

La structure du CV

Par souci de lisibilité et donc de confort pour la lecture du recruteur, le CV doit être dactylographié sur une ou plusieurs feuilles A4. L’usage du gras doit être intelligent et faire ressortir les points importants du CV et du parcours (titres des rubriques, intitulés des diplômes obtenus et des postes occupés, dates d’obtention des diplômes et des expériences, nom des établissements fréquentés et des précédents employeurs). La construction d’un tableau est conseillée dont le candidat veillera à effacer les lignes et colonnes.

Dans l’idéal, le CV comporte sept rubriques :

1) L’entête du CV : Il comporte les informations personnelles relatives au candidat, à savoir son Etat Civil (nom et prénom), ses coordonnées (adresse postale, numéros de téléphone fixe et/ou portable, e-mail). Selon la coutume, on y indique également sa situation familiale, son âge, sa nationalité et si l’on est titulaire d’un ou plusieurs permis de conduire. Précisons que le recruteur ne peut motiver un rejet de candidature sur ces bases. L’entête doit se situer en haut à gauche du CV.

2) L’intitulé du poste : C’est la mise en évidence de l’objectif poursuivi par le candidat. Lorsque le candidat répond à une offre, cet intitulé doit correspondre à celui de l’offre. Il peut consister en une phrase concise, exposant le projet professionnel du candidat. Il doit être absolument clair pour capter l’attention du recruteur.

3) La formation : Pour le jeune diplômé avec peu d’expérience professionnelle, cette rubrique doit apparaître en premier. En cas d’expérience confirmée, il est préférable de la placer après la rubrique « Expérience Professionnelle ». La rubrique « Formation » doit informer sur le niveau d’études. Le candidat doit y indiquer ses diplômes ou les formations complémentaires dont il a bénéficié. Le mieux est de les saisir de manière décroissante : le diplôme le plus élevé doit apparaître en premier. Les noms et lieux des établissements ainsi que les dates d’obtention des diplômes doivent également y apparaître.

4) Expérience professionnelle : Les étudiants en alternance sont jeunes. Les recruteurs le savent. Nul besoin de s’effrayer d’un manque d’expérience d’autant que les étudiants en alternance sont partie prenante de l’effort pragmatique du milieu professionnel de proposer un enseignement hybride, théorique et pratique, qui les rendra directement opérationnels sur le marché du travail. De plus, l’étudiant peut intituler cette rubrique « expériences en entreprise », appellation préférable à « stages en entreprise ».

Le candidat ayant une expérience professionnelle doit veiller à indiquer les intitulés de poste, le nom des entreprises, leur localisation ainsi que les dates auxquelles il a exercé ses activités. Il faut éventuellement veiller à ne faire figurer que les expériences les plus pertinentes en fonction du poste visé dans l’entreprise démarchée. Les tâches effectuées, les responsabilités assumées et les éventuels résultats obtenus doivent y être détaillés. Notons que si l’objectif s’inscrit dans la continuité de l’emploi visé, la candidature n’en apparaîtra que plus pertinente.

Cette rubrique peut être présentée de trois manières différentes. Elle peut être chronologique (de la plus ancienne à la plus récente), anti-chronologique (l’inverse) ou thématique dans le cas d’un profil atypique aux expériences multiples et différentes (en les classant selon leur degré de correspondance par rapport au poste à pourvoir).

5) Langues : Le candidat y indique les langues étrangères étudiées et son niveau de pratique : « scolaire », « lu, écrit parlé », « courant », « bilingue ». Notons qu’il est préférable pour le candidat de se montrer honnête en la matière car il n’est pas à l’abri d’une interrogation orale ou écrite au cours de son entretien d’embauche...

6) Compétences informatiques : Le candidat y indique les logiciels maîtrisés, les connaissances en informatique dont il dispose et son niveau de pratique : « notions de base », « bonne maîtrise », « excellente maîtrise ».

7) Activités personnelles : Tout candidat se doit de dévouer la fin de son CV à cette rubrique. Elle a pour but de se dévoiler un peu plus, d’individualiser sa candidature. C’est une rubrique qui ne doit pas être négligée car elle plaît beaucoup aux recruteurs qui ont également des activités extraprofessionnelles (si si !). Qui plus est, elle peut emporter la décision dans le cas de deux candidatures sensiblement équivalentes suscitant l’hésitation chez le recruteur. Le candidat y indique les sports ou les activités artistiques qu’il pratique, ses centres d’intérêt en général. Il faut se montrer précis, mais si le candidat tient à développer, il doit le faire de manière pertinente : si la lecture est une passion, citer ses auteurs préférés, pour le cinéma, ses réalisateurs favoris. Le candidat doit miser sur des activités susceptibles de le valoriser.

Pour ou contre la photo

Le recruteur n’en demande pas systématiquement. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’en joindre. Mais elle peut s’avérer un atout pour certains emplois engageant l’image de l’entreprise recruteuse (réception, commercial). Si la photo est demandée, il faut la joindre obligatoirement.

Dans le cas des candidatures spontanées, il est recommandé de joindre une photo à son CV. La photo, dans tous les cas, personnalise la candidature et marque la mémoire du recruteur.

Il faut naturellement privilégier la sobriété pour la pose et adapter sa tenue vestimentaire à l’annonce (si l’on postule dans une banque, s’habiller en costume pour les hommes et en tailleur pour les femmes).>

Quelques idées pour booster votre CV

- Indiquez votre objectif en tête de CV.

- Proposez un numéro de téléphone fixe et un numéro de portable si vous n’êtes joignable que de temps en temps à votre domicile. Pensez à changer votre annonce de messagerie si elle est un tant soit peu originale… Pensez sobriété et information.

- Dans la présentation de vos expériences professionnelles, ne vous contentez pas de reprendre les intitulés de vos fiches de paie. Par exemple, la seule mention « vendeuse » ne suffit pas à décrire votre travail. Détaillez les tâches effectuées.

- Les stages doivent être inscrits dans la rubrique « Expérience professionnelle ».

- Ne pas créer de rubrique fourre tout du type « Divers ».

- Veillez bien à rendre une copie dénuée de toute faute d’orthographe.

- La clarté dans le traitement de l’info et la mise en page sont les deux impératifs du Curriculum Vitae.

- Construisez un tableau sous Word pour bien aligner toutes les informations. Faites trois colonnes : une pour les dates, une pour l’intitulé du poste et sa description ou le diplôme, une pour le nom et le lieu de l’entreprise ou l’établissement. Veillez à effacer les lignes lors de la finalisation.

 

 
recrut      2010-07-12 09:55:00  2018-07-12 09:28:55  Voir Modifier Supprimer
96  PACRA   Rechercher un emploi Comment se préparer à l'entretien d'embauche ? 

Préparer un entretien d'embauche n'a rien d'anodin, c'est généralement lui qui fera la différence quant à l'attribution du poste. Bien sûr, si vous avez une longue expérience des entretiens d'embauche vous savez probablement déjà tout cela.

Mais vous êtes peut-être dans ce cas de figure :

C'est votre première recherche d'emploi.

  • Vous sortez d'une longue période pendant laquelle vous n'avez pas eu à chercher du travail.

N'attendez pas d'être convoqué à un entretien de recrutement pour le préparer. Il peut même être intéressant de commencer votre recherche d'emploi par là, vous verrez mieux les domaines à perfectionner.

Ainsi, vous serez plus vite prêt et vous saurez mieux ce qui vous met mal à l'aise. Vous pourrez cibler votre travail de préparation sur ces thèmes spécifiques et pourrez les réutiliser - par exemple, vous saurez mieux comment réorganiser votre CV (c'est souvent un support de l'entretien) ou quels postes viser en priorité (le poste est l'objet de l'entretien).

Pour réussir un entretien d'embauche il est indispensable de s'y préparer à l'avance. Voici votre check-list de ce qu'il faut faire avant :

  • Se renseigner sur l'entreprise : chercher l'adresse, visiter le site internet, se renseigner sur l'actualité de la société sur le marché. Enfin, regarder soigneusement l'itinéraire pour se rendre sur le lieu de l'entretien. Eventuellement chercher des informations sur la ou les personnes qui vous feront passer l'entretien.
  • Préparer l'entretien : s'entraîner à faire une présentation en quelques minutes, solliciter éventuellement vos proches pour faire une répétition en " live " ou  devant une webcam, apprendre à résumer son parcours en faisant ressortir une cohérence, une évolution professionnelle. Pensez à ce qui peut révéler votre personnalité, vos motivations et préparez quelques questions sur le poste et l'entreprise.
  • Avoir une bonne présentation, soignez les détails de son apparence et trouver une tenue vestimentaire en cohérence avec votre futur poste. 
 
recrut      2012-07-06 12:39:36  2018-07-04 16:57:19  Voir Modifier Supprimer
81  PACRA   Chômage Conditions pour percevoir l'allocation chômage 

 

Vous devez justifier de périodes d’affiliation correspondant à des périodes d’emploi accomplies dans une ou plusieurs entreprises entrant dans le champ d’application du régime d’assurance chômage.

Condition d’affiliation pour une ouverture de droits :

Le demandeur d’emploi doit justifier de 122 jours d’affiliation ou 610 heures de travail 
au cours des :

·         28 mois qui précèdent la fin du contrat de travail (terme du préavis) pour les moins de 50 ans.

·         36 mois qui précèdent la fin du contrat de travail (terme du préavis) pour les 50 ans et plus.

·         Le nombre d’heures pris en compte pour la recherche de la durée d’affiliation requise est au maximum de 260 heures par mois. 

·         Les périodes de suspension du contrat de travail sont retenues à raison d’une journée d’affiliation par journée de suspension. 

Vous devez :

·         Etre inscrit comme demandeur d’emploi ou accomplir une action de formation inscrite dans le projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE).

·         Etre à la recherche effective et permanente d’un emploi (l’âge minimum pour l’obtention de la dispense de recherche d’emploi est porté à 60 ans en 2011 et supprimé à compter du 1er janvier 2012).

·         Ne pas avoir atteint l'âge légal de départ à la retraite (60 ans pour les personnes nées avant le 30/06/1951, 60 ans et 4 mois ou plus selon l’année de naissance pour les générations suivantes).

·         Etre physiquement apte à l’exercice d’un emploi.

·         Etre en situation de chômage involontaire.

 
recrut      2012-07-05 16:46:20  2018-07-04 17:11:57  Voir Modifier Supprimer
113  PACRA   La vie en entreprise Convention collective, accord collectif et règlement intérieur 

La convention collective


La convention collective fixe les « règles du jeu » dans l’entreprise concernant les conditions d’activité, de licenciement, d’hygiène, de rémunération, etc.

Elle est, en somme, l’adaptation du Code du Travail aux spécificités d’un secteur, d’un métier ou d’une zone géographique. Ainsi, si tous les actifs français sont soumis au Code du Travail, tous ne dépendent pas de la même convention collective.

Commune aux entreprises d’un même secteur, cette dernière est établit par les organisations syndicales représentants les salariés et les groupements d’employeurs.

Le champ d’application peut être national (CCN) ou régional.

La convention collective dont dépend un salarié doit être précisée sur ses fiches de paie, et éventuellement dans son contrat de travail. En cas de désaccord entre les conditions stipulées dans la convention collective et dans le Code du Travail, les plus favorables à l’employé prévalent.

La convention collective doit être mise à disposition des salariés, notamment sur l’intranet ou par le biais du représentant du personnel. Les conditions de consultation doivent être affichées sur le lieu de travail.

Elle est, en outre, disponible gratuitement et en intégralité sur internet (tapez tout simplement convention + son nom dans un ¨moteur de recherche).

L’accord collectif

Comme la convention collective, l’accord collectif est signé entre les organisations syndicales des salariés et des groupements d’employeurs afin de réglementer les conditions de travail.

En revanche, et contrairement à la convention qui pose de grands principes, il concerne des point très spécifiques de la vie en entreprise : la rémunération, l’accès à la formation continue, la couverture santé…

Sauf mesure exceptionnel, il ne concerne donc que les entreprises des employeurs signataires.

Le règlement intérieur

Le règlement intérieur stipule les règles en vigueur au sein d’une entreprise ; propre uniquement à cette dernière, il rédigé par le dirigeant puis validé par les instances de défense des salariés (délégués du personnel, CHSCT et inspecteur du travail).

Le règlement comprend les règles de la vie en collectivité, notamment sur le plan de l’hygiène, de la sécurité et de la discipline (et des sanctions prévues en cas de violations). Un salarié ne peut recevoir se voir reprocher des fait ni recevoir une sanction que le règlement ne prévoit pas explicitement.

Seules les entreprises de vingt salariés ou plus sont tenues d’avoir un règlement intérieur.

Celui-ci doit être visible de tous les salariés, affichés sur les murs de l’entreprise et régulièrement mis à jour.

 
recrut      2016-03-31 10:38:17  2018-07-04 14:05:05  Voir Modifier Supprimer
94  PACRA   Rechercher un emploi Diversifier ses sources de recherche d'un emploi 


La recherche d'emploi est un métier à temps complet.

Que vous soyez ou non en poste, cela nécessite d'être toujours à l'affut des meilleurs offres et de passer du temps à prospecter.

Et pour affiner sa recherche d’emploi et être plus productif, il est bon de diversifier ses sources. Voici quelques pistes à exploiter:

 

  • Internet est devenu en quelques années le média incontournable en matière de recherche d'emploi. Grâce aux systèmes d'alerte par e-mail et SMS, vous recevez immédiatement les offres susceptibles de vous intéresser. Et dans ce domaine, la réactivité est un atout non négligeable...
  • les candidatures spontanées : la plupart des entreprises françaises possèdent leur site Internet. Outre la possibilité de répondre directement à une offre d'emploi ou de proposer une candidature spontanée, vous pourrez accéder à des informations souvent difficiles à trouver autrement. A consulter impérativement pour bien rédiger une lettre de motivation argumentée et pour préparer un entretien d'embauche.
  • La presse économique et spécialisée constitue une source d'information privilégiée sur les différents domaines d'activité. 
  • Le bouche à oreille,  la plus vieille méthode du monde est toujours efficace. N'hésiter pas à faire part de votre recherche d'emploi autour de vous, à vos proches, vos amis. Et ne négligez surtout pas les professionnels que vous pourriez rencontrer dans la vie de tous les jours.
 
recrut      2012-07-06 12:32:42  2018-07-04 17:01:27  Voir Modifier Supprimer
72  PACRA   Se mettre à son compte Être micro-entrepreneur 

 

Le statut de micro-entrepreneur a été créé dans un but précis : libérer la création d’entreprise en France.

En simplifiant les démarches et limitant les obligations de l'entrepreneur, le gouvernement souhaitait encourager les initiatives personnelle, comme activité principale ou complémentaire.

De quoi s'agit-il ?

La micro-entreprise est un type spécifique d'entreprise individuelle. Elle concerne donc les particuliers souhaitant exercer une activité (principale ou complémentaire) sans salariés et dans la limite d'un chiffre d'affaire de 82 200 € annuels pour la ventes de biens ou 32 900 € pour les services et activités libérales.

En cas de dépassement, la société cessera de bénéficier des avantages du régime de la micro-entreprise et pourra facilement évoluer vers d'autres statuts. 

Le micro-entrepreneur jouit de formalités simplifiées et ne paient d'impôts qu'en proportion de son chiffre d'affaires (pas de revenus, pas d'impôts). Il n'est pas soumis à la TVA. 

Comment se lancer ?

Depuis début 2015, les formalités pour commencer son activité sont renforcées : 

- immatriculation obligatoire auprès de la Chambre des métiers ou, pour les activités artisanale, de la Chambre des métiers et de l'artisanat ;

- pour les artisants : constitution d'un dossier justifiant de leurs diplômes et savoir-faire,  ou inscription à une formation préalable ;

- téléchargement de la Déclaration de début d'activité à remettre, avec une copie d'une pièce d'identité, au CFE.

La cessation d'activité est encore plus simple ; elle se déclare directement en ligne ou auprès du CFE, sans frais. 

Les spécificités du régime

Calcul cotisations sociales et impôts

Le mode de calcul et de paiement est simplifié. L’auto-entrepreneur peut choisir sa périodicité au choix, par trimestre ou mensuel. On paye un taux par rapport au chiffre d’affaires réalisé le mois ou le trimestre précédent.

La déclaration et le paiement se font :

  • Soit par formulaire papier auprès du centre RSI pour les artisans et les commerçants et auprès de l’URSSAF pour les activités libérales.
  • Soit par Internet afin d’effectuer un paiement en toute sécurité et d’accéder directement en ligne à soncompte et à ses déclarations.

Pourcentage de cotisations pour :

  •  Vente marchandise : 12%
  •  Professions libérales : 18 ,3%
  •  Prestations de services : 21,30%

Il correspond à l'ensemble des cotisations et contributions sociales hors CFP : maladie-maternité, indemnités journalières retraite (excepté pour les professions libérales), invalidité-décès, allocations familiales et CSG/CRDS).

Attention : Déclaration obligatoire même si le chiffre d’affaires est nul. Le cas échéant, la pénalité à payer est de 46 euros.

A cela s’ajoute le taux de la formation professionnelle qui sert à être éligible aux formations dispensées par les organismes institutionnels. Cela permet de se professionnaliser comme tous les autres salariés à moindre coût.

Option pour le prélèvement libératoire de l'impôt sur le revenu

Indépendamment du versement forfaitaire des charges sociales sur la base du chiffre d'affaires réalisé, il est également possible d'opter pour le paiement libératoire de l'impôt sur le revenu selon les taux suivants :

  •  1% du CA HT pour une activité de vente de marchandises ou de fourniture de logement,
  •  1,7% du CA HT pour une autre activité relevant des bénéfices industriels et commerciaux,
  •  2,2% du CA HT pour une activité libérale.

 

Déclaration et paiement

La déclaration se fait mensuellement ou par trimestre de deux manières :

  • Sur le site Internet www.lautoentrepreneur.fr : accès à des données de son compte, à ses déclarations et paiement en toute sécurité,
  • Par formulaire papier au centre de paiement RSI pour les artisans/commerçants et auprès de l’Urssaf pour les activités libérales.

 

Cumul avec l’Accre

Il est possible de cumuler l’exonération Accre au régime microsocial simplifié. Ce taux réduit pour le calcul et le paiement des cotisations permet d’alléger les 3 premiers trimestres, à condition d’en faire la demande dans les 45 jours suivants l’adhésion au régime.

Ce dispositif concerne les demandeurs d’emploi en création d’entreprise.

Pour en faire la demande, il suffit juste de remplir un formulaire et de joindre le justificatif correspond à votre situation.

Quelques chiffres sur l'entreprenariat

16 % des Français souhaitent créer leur entreprise  Ils étaient 3 % en 2002.

2,1 millions d'entre eux disent vouloir se lancer dans les deux ans

Seules 5 % des entreprises qui naissent emploient des salariés. 

 

 
recrut      2012-07-05 16:04:42  2018-07-05 15:27:07  Voir Modifier Supprimer
89  PACRA   Rechercher un emploi Faîtes un point sur vous-même avant votre recherche d'emploi 


Avant de commencer à écrire votre CV, vous devez impérativement collecter les informations qui vous seront nécessaires.

Les informations que vous collecterez devront concerner :

  • Votre formation.
  • Vos expériences.
  • Vous-même.

Le but de l'exercice va être de mettre "noir sur blanc" l'ensemble de vos connaissances et acquis professionnels. Ne pensez pas CV ou lettre,pour l'instant, mais juste collecte d'informations.

Commencez par la formation, détaillez le plus possible, surtout si vous n'avez pas ou peu d'expérience professionnelle.

  • Pour les matières techniques, pensez aux habilitations, aux licences et permis.
  • Pour l'informatique, notez tous les systèmes et tous les logiciels.
  • Pour les langues, estimez votre niveau en fonction de vos compétences.

Poursuivez en indiquant toutes vos expériences en tant que stagiaire. Il est très important de bien détailler toutes les tâches que vous avez effectuées. N'hésitez pas à bien rentrer dans les détails.

Essayez de vous évaluer à votre juste valeur pour chacune des missions ou tâches. Cela vous permettra d’être au clair avec votre niveau de compétences. Pensez ensuite à qualifier à votre goût pour chacune des tâches réalisées, vous saurez ainsi ce que vous êtes à même d’exercer comme mission ou poste.

Faites la même chose pour les expériences professionnelles.

Pour les métiers techniques, pensez à décrire les pièces travaillées et les matériaux utilisés, les responsabilités techniques, hiérarchiques... 

Enfin, n’oubliez pas de dresser l’état des lieux des résultats que vous avez obtenus pour chacune de vos expériences (incluez des données chiffrées s’il y a lieu, cela n’en sera que plus probant). 

Pour ce qui est de « l'analyse de vous-même », cela est un peu plus compliqué. D’abord par ce que nous ne sommes pas forcément objectifs en ce qui nous concerne et qu'ensuite, porter un jugement sur soi-même est toujours un peu difficile.

Le but n'est pas d'être bon partout ! Vous aurez comme tout le monde des points forts et des points faibles, mais en vous forçant à y réfléchir vous serez mieux préparé à retenir les offres d’emploi susceptibles de vous convenir.

Consultez nos fiches métiers, cela vous permettra de mettre en regard votre formation et votre expérience avec les pré-requis de l’emploi visé. Ainsi, vous saurez vous positionner plus facilement sur le marché de l’emploi et votre sélection des offres d’emploi n’en sera que plus juste.

 
recrut      2012-07-06 11:45:39  2018-07-04 17:09:00  Voir Modifier Supprimer
111  PACRA   Bien choisir sa formation Formation refusée : que faire ? 

Peut-on vous refuser une formation ?

En créant le Compte Personnel de Formation, le gouvernement souhaitait rendre le salarié autonome sur le sujet de la formation. C’est lui qui a entre les mains le volant de sa carrière.

L’entreprise est tout de même invitée à valider le processus.

Deux cas de figure sont envisageables :

La formation s’effectue en dehors du temps de travail. L’employeur n’est alors pas « concerné » par votre démarche et sa validation n’est absolument pas requise.

En contrepartie,  vous ne recevrez aucune allocation de formation de sa part et il vous faudra donc vous tourner vers l’OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés) pour espérer recevoir une aide financière.

La formation s’effectue sur le temps de travail. Vous devez alors impérativement obtenir de votre direction un accord (écrit) sur le contenu et la durée de la formation. Vous devez faire une demande par écrit, envoyé à la direction ou au service de ressources humaines par lettre avec accusé de réception. La personne responsable a alors un mois pour rendre son avis. « Qui ne dit mot consent » : son silence à l’issu de ce délais tient lieu de validation.

Que faire en cas de refus ?

Avant toute chose, il convient de garder son calme et réagir sans colère ni dépit. Ces deux attitudes, bien que naturelles, n’aideront pas votre cause. La seule chose à faire : prendre rendez-vous avec les responsables de la formation de votre entreprise. Cet entretien aura pour double objectif de :

Comprendre les raisons du refus. Bien que vous ayez pris cette décision personnellement, elle découle peut-être faits qui vous dépassent : stratégie RH de l’entreprise, manque de budget… Il convient donc de comprendre les mécanismes menant à ce refus pour mieux les contrer.

Négocier. Cette formation n’est pas une lubie mais un véritable levier de performance pour vous, pour l’entreprise. Elle est un apport que vous pourrez transmettre.  Vos motivations n’étaient pas clairement exprimées dans votre demande écrite et ce rendez-vous vous permet de les exposer plus en détails.

Cet entretien est donc à préparer avec minutie. Lister vos arguments, vos motivations, les points sur lesquels vous êtes prêts à négocier (durée de la formation, contenu, financement…) et dans quelle mesure.

Si vos demandes de formation sont répétées et les refus, systématiques, vous pouvez vous tourner vers l’OPCA qui vous fera peut-être bénéficier d’un congé de formation (voir la fiche sur le sujet). 

 
recrut      2016-03-30 15:08:27  2018-07-04 14:08:03  Voir Modifier Supprimer
122  PACRA   Rechercher un emploi L’aide à la recherche du premier emploi (ARPE) 

L’ARPE, c’est quoi ?

Apparue lors de la deuxième rédaction de la Loi Travail, l’ARPE est une réponse à la grogne des mouvements étudiants. Ces derniers soulignaient la fragilité des jeunes diplômés boursiers qui, entre la fin de leurs études et la signature d’un premier contrat de travail, doive vivre en l’absence totale de revenu. Or, la recherche d’un premier emploi peut s’étaler sur de longs mois (jusqu’à 10 mois pour 16 % des jeunes diplômés, selon un sondage OpinionWay).
L’ARPE prolonge donc la bourse perçue mensuellement par l’étudiant jusqu’à quatre mois après l’obtention du diplôme
, lui assurant ainsi une petite source de revenue pour faciliter la liaison entre cursus scolaire et insertion professionnelle.  Son montant dépend du cursus et de l’échelon de bourse : 200 € pour les niveaux CAP/BP/Bac pro, entre 100 et 550 € pour les diplômés de l’enseignement supérieur et 300 € pour les apprentis.


Les conditions pour en bénéficier

L’ARPE concerne les jeunes diplômés de moins de 28 ans de tous secteurs et tous cursus, y compris les apprentis. Les critères retenus sont d’ordre social : les bénéficiaires doivent avoir été boursiers lors de la dernière année de leur formation. Ils doivent également s’engager à rechercher un emploi et ne pas reprendre une formation dans l’année qui suit l’obtention du diplôme.

L’ARPE ne peut être cumulée avec le RSA ou la Garantie Jeune.


Comme la recevoir ?

La demande doit être faite dans les quatre mois suivant la validation du diplôme.

 Accéder au formulaire de déclaration en ligne

Les documents à fournir sont :

> Attestation de diplôme

> Attestation de bourse perçue lors de la dernière année du cursus

> Attestation sur l’honneur engageant le bénéficiaire à ne pas reprendre une formation au cours de l’année à venir

> Copie de la carte d’étudiant des métiers (pour les apprentis uniquement)

 
recrut,en-alternance,en-interim,en-stage,en-formation,campus-emploi,en-emploi      2016-08-29 11:41:05  2018-07-04 12:13:08  Voir Modifier Supprimer
80  PACRA   Chômage L'allocation chômage 

Si vous perdez votre emploi, vous n'avez pas automatiquement droit au chômage.

Vous devez remplir plusieurs conditions. La première est de ne pas avoir quitté volontairement votre emploi.

La seconde, en cas de perte involontaire de l’emploi (licenciement, restructuration…), est de faire signer à votre employeur un document qui notifie votre perte d’emploi afin d’être éligible auprès de Pôle emploi.

Le revenu de remplacement, appelé « prestations chômage » ou « allocations chômage », peut compenser en tout ou partie la perte des revenus du travail, selon les modalités d'indemnisation prévues et les droits de chaque assuré.

 

L’Allocation d’aide au Retour à l’Emploi (ARE) est calculée à partir de vos anciens salaires, y compris les primes. Seuls les salaires soumis aux contributions de Pôle emploi sont retenus. Le montant de l’allocation varie selon le montant des salaires perçus antérieurement, les modes d’activité (activité à temps plein, à temps partiel) ainsi que la perception d’une pension d’invalidité 2ème ou 3ème catégorie.

Les rémunérations prises en compte

Dans l'établissement de votre allocation d'aide au retour à l'emploi ARE, les rémunérations prises en compte sont les rémunérations brutes :

  • correspondant à votre rémunération habituelle, y compris les primes.
  • soumises aux contributions de Pôle emploi.
  • perçues au cours de la période référence  calcul.

Les indemnités liées à la perte de votre emploi, telles que les indemnités de licenciement et les indemnités compensatrices de congés payés, ne sont pas intégrées. Les rémunérations liées à des heures de travail effectuées au-delà de 260 heures par mois ne sont pas comptabilisées non plus.

Sur quelle période sont étudiés les salaires que vous avez perçus ?

La règle :la période de référence  calcul est constituée des douze mois civils précédant le dernier jour travaillé et payé, ou la fin du mois civil précédant le dernier jour travaillé et payé si ce dernier jour intervient en cours de mois.

Exception :si vous n'exerciez plus qu'une activité réduite, ou si vous ne receviez qu'un salaire réduit à la fin de votre contrat de travail, les termes de la période de référence de calcul peuvent être décalés. Cela peut être décidé d'office, ou vous pouvez en faire la demande, dans l'objectif de prendre en compte des rémunérations normales.

Le salaire journalier de référence

Le paiement de vos allocations ARE est mensuel, et s'opère après le traitement de votre déclaration de situation mensuelle. Ce paiement correspond au versement d'un certain nombre de jours d'allocations.
En effet, c'est une valeur journalière qui définit votre allocation chômage. Elle-même se base sur le calcul préalable d'un salaire journalier de référence.
Ce salaire journalier de référence - SJR - s'obtient

  • par l'addition de vos salaires de référence sur la période de calcul.
  • par la division de ce revenu de référence par 365 jours (y compris pour les années bissextiles), desquels sont retranchés les jours d'absence et les jours sans contrat de travail.

 

 

 
recrut      2012-07-05 16:43:35  2018-07-04 17:13:39  Voir Modifier Supprimer
75  PACRA   La vie en entreprise L'entretien annuel d’évaluation  

L'entretien annuel d'évaluation est un rendez-vous souvent incontournable de la fin d’année entre le manager et ses collaborateurs. L’occasion d'évaluer les compétences professionnelles d’un salarié, d’identifier ses points forts et ceux à améliorer, de fixer des objectifs pour l’année à venir. 

L’entretien annuel d’évaluation permet de faire progresser à la fois le salarié et l’entreprise. Il se déroule sous forme de bilan.

D’un côté, le salarié peut exprimer ses souhaits, ses difficultés. On évoque les résultats individuels obtenus, tant quantitatifs que qualitatifs, et cible -avec l'employeur- les objectifs pour l’année à venir. C’est aussi un moyen pour le salarié de découvrir comment il est perçu.

De l’autre côté, cela permet à l’entreprise de jauger les compétences de son personnel et de leur confier les missions les plus adaptées


Ce concept d’origine anglo-saxonne ne doit pas être perçu comme une simple formalité, ou pire, comme un règlement de compte. Il s’agit au contraire d’un moment privilégié de dialogue avec son supérieur hiérarchique, moment qui se révèle de plus en plus rare en entreprise.

Quelques conseils pour réussir son entretien :

Préparer vous à l’avance à votre entretien. Pas question d’arriver la fleur au fusil ! Un entretien d’évaluation nécessite une préparation minutieuse. Faites le bilan de votre année : les missions que vous avez réussies, celles que vous avez ratées, les objectifs accomplis. Etayez chacune de vos réalisations d’éléments concrets : un contrat gagné, un projet abouti, un client satisfait. Le mieux est de comparer des données chiffrées (chiffre d'affaires, portefeuille client) d’une année sur l’autre.

Sachez reconnaître vos erreurs.  Qu’il s’agisse de faire valoir vos succès ou de justifier vos échecs, le plus important est de ne pas se cantonner dans une argumentation générale. Il faut émailler son propos d’exemples concrets. Et profiter de ce temps de dialogue pour demander à son manager son avis sur des pistes pour progresser. C’est une façon de l’impliquer dans votre travail et de lui montrer que vous vous investissez dans la vie en entreprise.

Pour ne pas être pris au dépourvu, le mieux est d’anticiper les remarques en analysant vos échecs : pourquoi n’avez-vous pas réussi à atteindre tel résultat ? Le contexte était-il défavorable ? Vous manquait-il une compétence ? En ayant bien préparé vos réponses à l’avance, vous serez plus serein pour aborder le jour J.

Si vous n’êtes pas d’accord avec le bilan dressé par votre supérieur, rien ne vous empêche de refuser de signer la feuille d’évaluation, ou tout du moins, d’émettre des réserves si les objectifs fixés vous paraissent trop ambitieux.

Restez à l’écoute de votre manager. Notez les remarques émises au cours d’éventuels entretiens réguliers. Plus ces points auront été nombreux, plus la préparation sera aisée.

Soyez force de proposition. Il est rare que vous soyez en accord sur tous les points qui sont abordés par son supérieur lors d'un entretien. Mais vous pouvez faire de ses désaccords un atout. Si un point négatif est mis en exergue, c’est peut-être l’occasion pour vous de solliciter une formation adéquate pour ne pas se retrouver dans la même situation à l’avenir. Cette approche pour le moins habile vaut aussi lorsqu’on n’a pas atteint totalement ses objectifs. On peut par exemple s'engager à faire beaucoup mieux en 2013 en proposant, par exemple, une collaboration accrue avec un autre service de l’entreprise.

 

Attention ! L'entretien annule d'évaluation ne doit pas être confondu avec l'entretien professionnel qui, tous les deux ans, permet de clarifier les évolutions de carrière des collaborateurs [voir fiche sur le sujet]. 

 

 
recrut      2012-07-05 16:21:57  2018-10-25 11:17:18  Voir Modifier Supprimer
107  PACRA   La vie en entreprise L'entretien professionnel : juste une mise au point 

La réforme de mars 2014 sur la formation professionnelle établit un entretien professionnel obligatoire.
De quoi s'agit-il ?

Qui est concerné ?

Tous les salariés, sans discrimination liée à l'ancienneté ou la taille de l'entreprise. L'entretien doit être organisé par l'employeur ; autrement dit, les intérimaires ne seront pas convoqués par les entreprises dans lesquelles ils officient. 

Il est obligatoirement proposé à l'issue d'une suspension d'activité (congé maladie, de maternité, sabbatique, etc.). 

Quels sont les objectifs ?

L'entretien professionnel vise à redonner au salarié les rênes de son employabilité. Il permet ainsi de faire le point sur ses perspectives d'évolution professionnelles et de cerners les formations en découlant. 

Attention ! L'entretien professionnel ne doit pas être confondu avec l'entretien annuel d'évalutation [voir fiche sur le sujet] qui, bien que non obligatoire, permet de constater les résultats et réalisations d'objectif du collaborateur. 

Quelles sont les obligations de l'employeur ? 

L'employeur doit proposer un entretien à chaque salarié, tous les deux ans. Celui-ci doit être annoncé au minimum huit jours avant la date choisie et se tenir sur le temps de travail du collaborateur.
Après trois entretiens (soit tous les six ans), un rapport écrit est rédigé par l'employeur et le salarié, qui dresse le bilan des réunions précédentes et formalise que le salarié a joui de deux des situations suivantes :

- suivre une formation

- connaître une progression salariale ou professionnelle

- recevoir une certification, via une formation ou une VAE

A noter : L'employeur est légalement tenu de proposer un entretien au salarié, mais ce dernier n'est pas l'obligation d'accepter. 

En cas de non-respect de cette obligation, et dans le cas d'entreprises d'au moins cinquante salariés, l'employeur devra opérer un versement de 100h de formation sur le Compte Personnel de Formation du salarié (130h si ledit salarié est à temps partiel). Ces heures seront utilisables pour n'importe quelle formation, avec ou sans l'accord de l'employeur. 

 
recrut      2015-04-10 11:51:29  2018-07-04 14:16:29  Voir Modifier Supprimer
115  PACRA   Se mettre à son compte L'intermittence 

C’est quoi ?

L’intermittence n’est pas, contrairement à une idée répandue, un statut mais un régime particulier créé pour adapter le recrutement aux usages particuliers des métiers du spectacle (cinéma tout d’abord, puis audiovisuel, théâtre, chanson…).


En effet, contrairement aux entreprises classiques qui peuvent signer des contrats de longue durée pour remplir des missions pérennes, les entreprises du secteur fonctionnent par projet. Il est donc nécessaire de pouvoir engager un artiste ou un technicien le temps d’une émission, d’un tournage ou d’un concert.

Le contrat d’intermittence est donc un contrat à durée déterminée, potentiellement très court (ce qui le distingue d’un CDD).

Les professionnels recrutés ont besoin, pour vivre, d’enchaîner les contrats ; c’est pourquoi le contrat d’intermittence, contrairement au CDD, peut être renouveler autant de fois que nécessaire. 

Il existe deux types d'intermittents : les artistes et les techniciens (ingénieurs du son, caméramen, photographes...).

Comment en bénéficier ? 

Comme le régime général, il faut  pouvoir justifier d’un certain nombre d’heures travaillées pour percevoir l’allocation chômage.

 

REGIME GENERAL

REGIME D’INTERMITTENCE

Condition d’éligibilité

610 heures travaillées sur 28 mois

 

507 heures travaillées sur 10 mois

 

Durée de perception

Une journée travaillée = une journée cotisée

8 mois (243 jours)

 

A noter : les heures facturées par les intermittents ne sont pas décomptées précisément.  Ainsi, un cachet ponctuel (ex : un concert) est compté comme douze heures de travail, indépendamment de la durée de la prestation ou du travail nécessaire en amont. La cotisation tombe à huit heures par jour pour les contrats dits "groupés" de cinq jours ou plus.  

L'intermittent doit actualiser sa situation tous les mois sur le site de Pôle Emploi. C'est d'ailleurs auprès de ce dernier que ce fait la demande pour bénéficier de cette forme particulièrement d'indemnisation. 

Quelques chiffres

> 4 % des indemnisés par Pôle Emploi bénéficiaient du régime d'intermmittence, soit 254 394 personnes.  

> Le nombre d'intermittents a plus que doublé en moins de vingt ans. En effet, ils étaient moins de 100 000 en 1998, et environ 50 000 dix ans plus tôt. 

> En revanche, le revenu des intermittents ne progresse pas. On estime même qu'il a reculé de 33 % entre 1989 et 2007. 

> Chaque année, un artiste perçoit en moyenne 12 214 € d'allocations soit 227 indemnisés (11 236 € et 178 jours pour les techniciens).


 

 
recrut      2016-04-01 15:10:57  2018-07-04 14:01:14  Voir Modifier Supprimer
105  PACRA   Se mettre à son compte La démarche liée au Bilan Social 

 

Pour construire un bilan social, il faut bien sûr regrouper toute les informations nécessaires, mais surtout consulter les responsables afin de savoir ce qui pourrait manquer.

En général, un bilan social tient minimum sur une cinquantaine de pages.

Le chef d’entreprise doit communiquer le projet aux membres du comité d’entreprise (y compris les représentants syndicaux) au plus tard 15 jours avant la réunion au cours de laquelle le comité émettra son avis.

Cette réunion doit se tenir dans un délai de 4 mois après la fin de la dernière des années visées par le bilan social.

Afin de préparer au mieux cette réunion, le comité d’entreprise peut éventuellement se faire assister d’un expert, rémunéré par ses soins. De la même façon, en cas de contestation des données du bilan social par le comité d’entreprise, celui-ci peut saisir le juge des référés pour obtenir la communication de telle ou telle information ou la désignation  d’un expert.

Dans les entreprises comportant un ou plusieurs établissements distincts, la procédure est la suivante :

  • Le projet de bilan social de chaque établissement est présenté au comité d’établissement dans le respect des délais établis.
  • Dans un délai de 6 mois suivant la fin de la dernière année visée par les bilans d’entreprise et d’établissement, ces derniers doivent être présentés au comité central d’entreprise, accompagnés des avis des comités d’établissements.

L’accessibilité au bilan social :

L'inspecteur du travail et le commissaire aux comptes sont chargés de vérifier le bien-fondé des données contenues dans le bilan social fourni par une entreprise.

Mais c'est bien le comité d'entreprise qui donnera le caractère définitif du bilan social après l'avoir consulté, puis son avis 4 mois plus tard après la clôture annuelle de l'exercice. A noter que si le chef d'entreprise ne veille pas à la réalisation du bilan social dans les délais impartis, il peut être poursuivi pour délit d'entrave.

Tout salarié peut accéder gratuitement au bilan social de son entreprise s'il en fait la demande. Hormis le comité d'entreprise, les délégués syndicaux doivent être mis au courant du projet de bilan social. Dans le cadre de sociétés par actions, les actionnaires reçoivent le bilan social en vigueur ainsi que l'avis rendu par le comité d'entreprise.

 

 

 

 
recrut      2013-03-26 17:01:51  2018-07-04 14:21:06  Voir Modifier Supprimer
112  PACRA   Chômage La POEI : Préparation Opérationnelle à l'Emploi 

Dispositif peu connu, la Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE ou POEI) permet de faire concilier les profils des candidats avec les compétences attendues par les recruteurs.

Plus globalement, elle permet la mise en avant de métiers en tension et la réinsertion de personnes éloignées du monde de l’emploi.

De quoi s’agit-il ?

La Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) est un dispositif de formation qui permet l’acquisition de compétences dans l’optique d’une candidature. Autrement dit, la POEI vous permet d’adapter votre profil à des offres qui vous intéressent mais auxquelles vous ne correspondez pas tout à fait.

Quelles sont les conditions pour en profiter ?

Vous êtes demandeurs d’emploi (indemnisé ou non, mais inscrit à Pôle Emploi) ou salarié en CUI/CDD d’insertion.

Vous repérez sur Pôle Emploi une offre débouchant sur un CDI ou un CDD d’au moins 12 mois (les contrats en alternance et de professionnalisation d’une durée minimum similaire sont également éligibles). Que vous correspondiez ou non au profil recherché, vous pouvez postuler et demander à bénéficier de la POEI, soit une formation de plusieurs semaines avant la prise de poste. Cette période est à négocier avec le recruteur.

La formation demandée doit être de 400 heures maximum et peut comporter une période au sein de l’entreprise, sous les ordres d’un tuteur.

Quels avantages pour l’entreprise ?

Toutes les entreprises dont les offres sont publiées sur Pôle Emploi sont concernées par la POEI.

Pour ces dernières, les avantages présentés par cette formule sont nombreux :

> Ouvrir de l’offre à un plus grand nombre de candidatures

> Aider au recrutement de postes difficiles à pouvoir (notamment les métiers en tension, comme téléopérateurs)

> Permettre de recruter des salariés spécifiquement formés aux techniques du poste et de l’entreprise. En effet, les formations internes sont tout aussi éligibles que les formations externes.

A noter : à l’issue de la formation, les entreprises se voient verser une aide au financement par Pôle Emploi (8 € de l’heure pour une formation externe, 5 € en interne), potentiellement complétée par un financement de l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA). Autrement dit, la POEI permet à l’entreprise d’être aidée (dans le recrutement et la formation de demandeurs d’emploi.

Si le candidat n’occupe finalement pas le poste, l’entreprise touche tout de même l’aide au financement si la formation est externe et l’abandon, une décision du candidat.

Quels avantages pour le candidat ?

Les bénéfices de la POEI sont encore plus évidents pour le candidat :

> Assurance de signer, à l’issu de la formation, un CDI ou un CDD d’une durée de douze mois minimum.

> Possibilité d’acquérir jusqu’à 400 heures de formation pour sécuriser son insertion professionnelle

> Versement d’une rémunération tout au long de la formation. Le candidat jouit en effet du statut de stagiaire de la formation professionnelle et, à ce titre, reçoit l’Aide au Retour à l’Emploi Formation (s’il est demandeur d’emploi indemnisé) ou une Rémunération de Formation Pôle Emploi (s’il n’est pas indemnisé).

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de Pôle Emploi, rubrique « candidat ». 

 
recrut      2016-03-30 16:26:04  2018-07-04 14:06:27  Voir Modifier Supprimer








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