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122  PACRA   Rechercher un emploi L’aide à la recherche du premier emploi (ARPE) 

L’ARPE, c’est quoi ?

Apparue lors de la deuxième rédaction de la Loi Travail, l’ARPE est une réponse à la grogne des mouvements étudiants. Ces derniers soulignaient la fragilité des jeunes diplômés boursiers qui, entre la fin de leurs études et la signature d’un premier contrat de travail, doive vivre en l’absence totale de revenu. Or, la recherche d’un premier emploi peut s’étaler sur de longs mois (jusqu’à 10 mois pour 16 % des jeunes diplômés, selon un sondage OpinionWay).
L’ARPE prolonge donc la bourse perçue mensuellement par l’étudiant jusqu’à quatre mois après l’obtention du diplôme
, lui assurant ainsi une petite source de revenue pour faciliter la liaison entre cursus scolaire et insertion professionnelle.  Son montant dépend du cursus et de l’échelon de bourse : 200 € pour les niveaux CAP/BP/Bac pro, entre 100 et 550 € pour les diplômés de l’enseignement supérieur et 300 € pour les apprentis.


Les conditions pour en bénéficier

L’ARPE concerne les jeunes diplômés de moins de 28 ans de tous secteurs et tous cursus, y compris les apprentis. Les critères retenus sont d’ordre social : les bénéficiaires doivent avoir été boursiers lors de la dernière année de leur formation. Ils doivent également s’engager à rechercher un emploi et ne pas reprendre une formation dans l’année qui suit l’obtention du diplôme.

L’ARPE ne peut être cumulée avec le RSA ou la Garantie Jeune.


Comme la recevoir ?

La demande doit être faite dans les quatre mois suivant la validation du diplôme.

 Accéder au formulaire de déclaration en ligne

Les documents à fournir sont :

> Attestation de diplôme

> Attestation de bourse perçue lors de la dernière année du cursus

> Attestation sur l’honneur engageant le bénéficiaire à ne pas reprendre une formation au cours de l’année à venir

> Copie de la carte d’étudiant des métiers (pour les apprentis uniquement)

 
recrut,en-alternance,en-interim,en-stage,en-formation,campus-emploi,en-emploi      2016-08-29 11:41:05  2018-07-04 12:13:08  Voir Modifier Supprimer
120  PACRA   Rechercher un emploi Relancer un recruteur 


Félicitations ! Vous avez décroché et passé un entretien d’embauche pour ce poste qui vous fait follement envie.

Il ne vous reste plus qu’à attendre un retour de l’employeur. Cette étape, la plus passive de tout le parcours de recrutement pour le candidat, est sans doute le plus pénible tant il laisse s’installer le doute.

Quand relancer ?

C’est LA question du candidat, qui craint de se montrer trop pressant tout autant que de laisser passer sa chance. Vous ne savez pas combien de temps dure le processus de recrutement, combien d’entretiens restent à faire passer après vous, et n’avez donc aucune visibilité sur le calendrier du recruteur.
La solution est pourtant simple. A la fin de l’entretien (vous savez, en réponse au fameux « vous avez des questions ? » qui vous laisse souvent muet), n’hésitez pas à interroger votre interlocuteur sur la suite des festivités. Il vous indiquera alors dans quel délai vous devriez recevoir une réponse, vous autorisant implicitement à le relancer une fois cette date passée.

ASTUCE ! Dans les 24h suivant l’entretien, envoyez un petit mail de remerciement au recruteur. Cela vous permettra d’en remettre une couche sur vos motivations et votre envie d’intégrer leurs équipes… ou demander un délai de réponse si vous avez oublié de le faire lors du face-à-face.  

Par quel moyen relancer ?

On parle souvent de relance téléphonique tant il est vrai que pour être fixé, rien n’est plus efficace que de parler directement au recruteur.

Cette technique présente cependant deux limites :

- Tout le monde n’est pas forcément à l’aise au téléphone.

- Le recruteur peut avoir autre chose à faire. Votre appel peut le prendre au dépourvu et le mettre mal à l’aise.

Aussi préférable, dans un premier temps du moins, de relancer par mail. L’absence de réponse à ce dernier pourra justifier d’un coup de fil une dizaine de jours plus tard. Si le recruteur ne prend pas votre appel ou est absent, vous pouvez laisser votre numéro comme invitation à vous rappeler. S'il ne vous répond pas, inutile d'insister : vous n'avez sans doute pas été retenu. 

 
recrut      2016-06-06 15:59:41  2018-07-04 12:18:56  Voir Modifier Supprimer
118  PACRA   Se mettre à son compte Une aide pour les chômeurs entrepreneurs 

C’est quoi L'ACCRE ?

 

L’ACCRE (Aide aux chômeurs ou repreneurs d’entreprise) permet aux demandeurs d’emploi de jouir d’un accompagnement dans la création ou la reprise d’entreprise.

Elle permet au futur entrepreneur de profiter d’avantages tels que :

 

- Exonération de charges sociales (cotisations patronales et salariales) pour la première année d’activité

- Aide financière possible de la part de l’Etat, à rembourser lorsque l’activité est plus installée

- Prise en charge partielle par l’état des frais de formation ou de conseils.
 

Quelles conditions pour en bénéficier ?

L’ACCRE s’adresse aux demandeurs d’emploi, indemnisés ou non, ainsi qu’aux jeunes entre 18 et 26 ans désireux de se lancer dans l’entreprenariat.
Le bénéficiaire potentiel doit :

- Créer une entreprise individuelle ou une société (hors association). Seuls ces deux statuts sont éligibles. Un salarié peut également décider de reprendre son entreprise, si cette dernière est en cours de redressement ou de liquidation judiciaire.

- Détenir au moins 50 % du capital (avec au moins 35 % à titre personnel, le reste pouvant appartenir à des membres de sa famille). Il peut également détenir seulement un tiers du capital s’il occupe le statut de dirigeant et qu’aucun associé ne pèse plus de 50 %.

A noter : plusieurs personnes peuvent percevoir l’ACCRE pour la même entreprise, à condition de détenir collectivement plus de 50 % du capital. 

Comment faire sa demande ?

Une demande doit être déposée au CFE (Centre de Formalités des Entreprises) lors de la création ou reprise de l'entreprise. Différentes pièces seront à fournir, notamment pour prouver que vous appartenez bien à une des catégories concernées par l'ACCRE. 

> En savoir plus sur les CFE

Pour en savoir plus :

Service-public.fr

Pôle-Emploi.fr

 
recrut      2016-05-27 14:28:13  2018-07-04 12:27:32  Voir Modifier Supprimer
117  PACRA   La vie en entreprise Pour qui les syndicats ? 

Drôle de situation que celle des syndicats français !

En effet, si ces derniers sont des interlocuteurs privilégiés dans toute négociation d'importance sur les droits des actifs, ils ne représentent en réalité que 11 % des salariés environ. Parmi les raisons de ce manque d'engouement des français figurent l'extension des accords collectifs.

En clair, que vous soyez syndiqués ou non, vous bénéficierez des conditions négociées par les syndicats représentatifs pour votre branche d'activité. Dans ces conditions, pourquoi se syndiquer ? 

 

Pourquoi se syndiquer ?

Compte tenu de l'extension des accords collectifs, se syndiquer présente peu d'avantages pour le salarié dans son quotidien en entreprise. Seuls les délégués syndicaux jouissent du statut de salarié protégé, qui rend leur licenciement beaucoup plus contraignant pour l'employeur (qui doit notamment obtenir l'autorisation de l'Inspection du Travail). 

Les raisons pour se syndiquer sont donc plutôt à puiser dans vos convictions :

- Soutenir des idées et une certaine idée de la vie laborale. En rejoignant un syndicat, vous affirmez votre accord avec ses idées et le soutenez financièrement pas votre cotisation (même si sa survit dépend moins de votre participation que des subventions versées par les entreprises et collectivités territoriales). 

- Défendre vos intérêts. Avec votre employeur, la conciliation n'est pas toujours possible et l'affrontement, peu recommandé. En vous syndiquant, vous acquérez des nouvelles armes pour argumenter et une légitimité renforcée. 
 

Quels sont les risques ? 

Officiellement, vous ne courrez absolument aucun risque en adhérant à un syndicat : se syndiquer est un droit énoncé dans le Code du Travail. Le salarié ne peut être harcelé, mis au placard, licencé ni voir ses conditions de travail changer en raison de son action syndicale.

Code du Travail - Article L2141-1 : "Tout salarié peut librement adhérer au syndicat professionnel de son choix et ne peut être écarté [...]."

Si votre engagement syndical a des répercusssions négatives sur vos conditions de travail, attachez-vous à obtenir les preuves du lien entre les deux phénomènes. Vous pourrez alors obtenir de l'aide de votre syndicat pour exiger réparation auprès de votre employeur, notamment en passant par le tribunal des Prud'hommes. 
 

Le périmètre d'action des syndicats en entreprise

> Les représentants syndicaux peuvent accompagner un salarié lors de l'entretien préalable au licenciement

> Ils sont également les interlocuteurs incontournables des dirigeants lors de la négociation d'accords majoritaires au sein de l'entreprise (pour modifier les conditions de travail).

Depuis l'adoption de la dite "Loi Travail" un accord doit être validé par des syndicats représentant 50 % des salariés. Le seuil de 30 % permet cependant aux organisations syndicale de demander l'organisation d'un référendum auprès des salariés.
La loi instaure également le mandatement syndical obligatoire. Même les entreprises sans représentation syndicale doivent consulter un délégué d'une organisation, même extérieure à l'entreprise, pour valider un accord. 

 
recrut      2016-04-18 17:04:23  2018-07-04 12:32:27  Voir Modifier Supprimer
116  PACRA   Chômage Aller vers la reconversion professionnelle 

Pourquoi se reconvertir ?

La question de la reconversion professionnelle monte en puissance depuis quelques années, portée par le caractère de plus en plus fractionné des carrières. Arrivé à la fin d’un contrat court ou acculé par un licenciement économique, l’actif peut choisir de changer de voie.

Les motivations sont multiples et dépendent souvent de l’âge du salarié concerné : multiplier ses opportunités professionnelles ou ses compétences (pour les plus jeunes souhaitant renforcer leur CV), fuir un burn-out ou des conditions de travail pénibles, retrouver du sens dans son travail (particulièrement marqué pour les seniors).

Qu’il s’agisse d’un vrai désir à assouvir ou d’une fuite, la reconversion professionnelle ne doit pas reposer sur un coup de tête mais faire l’objet d’une véritable réflexion. 

Quelles questions se poser ? 

Si le mal-être ressenti est clairement identifié, il est bien plus difficile de cerner les changements qui pourraient y mettre fin. Les questions à se poser dans le cadre d’une reconversion sont principalement de deux ordres :

1. Qu’est-ce qui ne va pas ?

La première étape de toute reconversion n’est pas la moins cruciale. Il s’agit de clarifier la motivation du processus, et donc d’en établir la légitimité. Sont-ce les conditions de travail qui vous rendent malheureux ? Si oui, peut-être vous suffira-t-il de changer d’employeur pour reprendre goût à vos tâches. Si l’environnement dans lequel vous évoluez vous pèse, un déménagement géographique est à envisager. Si, enfin, il s’avère que le mal est réellement lié à votre job, encore faut-il déterminé si vous souhaitez changer totalement de secteur ou seulement de poste (dans ce cas-là, un entretien avec votre manager suivi d’une formation est envisageable).

2. Qui suis-je ?

Cette question en appelle deux autres : « Qu’ai-je envie de faire ? » et « Que suis-je capable de faire ? ».  Vous pouvez commencer à réfléchir à ces questions seul avant de vous tourner vers un professionnel (notamment lors d’un bilan de compétences).

Vous pouvez également amorcer votre réorientation en vous appuyant sur certaines compétences déjà acquises, notamment grâce à la VAE

A qui s'adresser ?

Une fois la réflexion personnelle entamée, il est nécessaire de prendre contact avec un interlocuteur professionnel, qui saura prendre le recul nécessaire pour vous aiguiller et mettre en parallèle votre projet avec la réalité du marché de l'emploi. S'entourer est d'autant plus important que vous serez amenés à souvent douter de vous-mêmes au cours d'un processus de reconversion que vos proches ne comprendront pas forcément. 
Parmi les interlocuteurs possibles :

> Pôle Emploi. Lors de votre rendez-vous avec votre conseiller, jouez franc jeu et affichez votre envie de vous reconvertir. Il pourra alors vous donner des pistes de personnes à consulter, voire de formations à suivre. Le plus : comme tous les services de Pôle Emploi, cet éclairage est gratuit. En revanche, les délais entre deux rendez-vous et la quantité de dossiers traités par chaque conseiller  ne laissent espérer aucun suivi personnalisé. Il vous faudra vous montrer autonome et proactif.> Les organismes privés.

> Les organismes privés. Les services d'orientation professionnelle proposent, globalement, les mêmes services que Pôle Emploi, mais avec pour le candidat l'assurance d'être bien plus étroitement encadré. Il y en a pour tous les prix, certains sont mêmes gratuits. Une simple recherche sur internet vous permettra de trouver et comparer nombre d'entre eux. 

> Les professionnels. Les boulangers sont les plus à mêmes de parler de la boulangerie. Voilà qui tombe sous le sens, et pourtant, rares sont les candidats à la reconversion qui pensent à se renseigner "à la source". Cherchez à rencontrer des professionnels qui exercent les métiers qui vous intéressent ; ils pourront vous parler, au-delà des questions de formation et de taux d'insertion, des réalités du terrain. Exigences physiques, heures de travail, tracas de l'exercice quotidien...ils vous feront découvrir la réalité derrière le rêve, et donc vous décider en connaissance de cause. 

Les sites utiles

Pour approfondir votre réflexion, n'hésitez pas à consulter les sites spécialisés suivants : 

RECONVERSION PROFESSIONNELLE.ORG

PÔLE EMPLOI

ORIENTATION POUR TOUS

 
recrut      2016-04-04 12:31:11  2018-07-04 13:59:28  Voir Modifier Supprimer
115  PACRA   Se mettre à son compte L'intermittence 

C’est quoi ?

L’intermittence n’est pas, contrairement à une idée répandue, un statut mais un régime particulier créé pour adapter le recrutement aux usages particuliers des métiers du spectacle (cinéma tout d’abord, puis audiovisuel, théâtre, chanson…).


En effet, contrairement aux entreprises classiques qui peuvent signer des contrats de longue durée pour remplir des missions pérennes, les entreprises du secteur fonctionnent par projet. Il est donc nécessaire de pouvoir engager un artiste ou un technicien le temps d’une émission, d’un tournage ou d’un concert.

Le contrat d’intermittence est donc un contrat à durée déterminée, potentiellement très court (ce qui le distingue d’un CDD).

Les professionnels recrutés ont besoin, pour vivre, d’enchaîner les contrats ; c’est pourquoi le contrat d’intermittence, contrairement au CDD, peut être renouveler autant de fois que nécessaire. 

Il existe deux types d'intermittents : les artistes et les techniciens (ingénieurs du son, caméramen, photographes...).

Comment en bénéficier ? 

Comme le régime général, il faut  pouvoir justifier d’un certain nombre d’heures travaillées pour percevoir l’allocation chômage.

 

REGIME GENERAL

REGIME D’INTERMITTENCE

Condition d’éligibilité

610 heures travaillées sur 28 mois

 

507 heures travaillées sur 10 mois

 

Durée de perception

Une journée travaillée = une journée cotisée

8 mois (243 jours)

 

A noter : les heures facturées par les intermittents ne sont pas décomptées précisément.  Ainsi, un cachet ponctuel (ex : un concert) est compté comme douze heures de travail, indépendamment de la durée de la prestation ou du travail nécessaire en amont. La cotisation tombe à huit heures par jour pour les contrats dits "groupés" de cinq jours ou plus.  

L'intermittent doit actualiser sa situation tous les mois sur le site de Pôle Emploi. C'est d'ailleurs auprès de ce dernier que ce fait la demande pour bénéficier de cette forme particulièrement d'indemnisation. 

Quelques chiffres

> 4 % des indemnisés par Pôle Emploi bénéficiaient du régime d'intermmittence, soit 254 394 personnes.  

> Le nombre d'intermittents a plus que doublé en moins de vingt ans. En effet, ils étaient moins de 100 000 en 1998, et environ 50 000 dix ans plus tôt. 

> En revanche, le revenu des intermittents ne progresse pas. On estime même qu'il a reculé de 33 % entre 1989 et 2007. 

> Chaque année, un artiste perçoit en moyenne 12 214 € d'allocations soit 227 indemnisés (11 236 € et 178 jours pour les techniciens).


 

 
recrut      2016-04-01 15:10:57  2018-07-04 14:01:14  Voir Modifier Supprimer
114  PACRA   Se mettre à son compte Portage, indépendant, autoentrepreneur : quel statut choisir ?  

Comparaison des différents statuts pour lancer son activité

  Portage salarial Indépendant Auto-entrepreneur
Qui est concerné ? Toute personne désirant exercer une activité de manière indépendante avec les avantages du statut de salarié Toute personne désirant exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale Toute personne désirant exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale
Quelle activité ? Tous types d'activités sauf les professions réglementées Tous types de prestations de services intellectuelles ou manuelles Tous types de prestations de services interllectuelles ou manuelles
Quelle rémunération ? Salaire environ égal à 50% du CA HT Revenu compris entre 60 et 65% du CA HT
Attention : charges à payer en N+1
Revenu environ égal à 77% du CA HT
Attention : charges à payer chaque mois ou chaque trimestre
Quel plafond de chiffre d'affaires ? Aucun plafond Aucun plafond 32 100 € pour les prestations intellectuelles
Quel régime social ? Statut de salarié avec la protection sociale correspondante (assurance chômage, retraite, prévoyance, ...) Protection sociale limitée. L'indépendant cotise au RSI (Régime social des Indépendants). Pas d'assurance chômage Protection sociale limitée. L'indépendant cotise au RSI (Régime social des indépendants). Pas d'assurance chômage
Quelle comptabilité ? Pas de comptabilité, vous êtes salarié d'une société de portage qui gère tous les aspects administratifs et comptables liés à votre activité Comptabilité détaillée, il est fortement conseillé de faire appel à un expert comptable.
Cotisations provisionnelles à payer même s'il n'y a aucune activité.
Gestion comptable minimum à assurer
Quelle responsabilité financière ? Assurance responsabilité financière Sur la totalité du patrimoine, sauf avis notarié Sur la totalité du patrimoine, sauf avis notarié

 

 
recrut      2016-03-31 14:44:22  2018-07-04 14:03:24  Voir Modifier Supprimer
113  PACRA   La vie en entreprise Convention collective, accord collectif et règlement intérieur 

La convention collective


La convention collective fixe les « règles du jeu » dans l’entreprise concernant les conditions d’activité, de licenciement, d’hygiène, de rémunération, etc.

Elle est, en somme, l’adaptation du Code du Travail aux spécificités d’un secteur, d’un métier ou d’une zone géographique. Ainsi, si tous les actifs français sont soumis au Code du Travail, tous ne dépendent pas de la même convention collective.

Commune aux entreprises d’un même secteur, cette dernière est établit par les organisations syndicales représentants les salariés et les groupements d’employeurs.

Le champ d’application peut être national (CCN) ou régional.

La convention collective dont dépend un salarié doit être précisée sur ses fiches de paie, et éventuellement dans son contrat de travail. En cas de désaccord entre les conditions stipulées dans la convention collective et dans le Code du Travail, les plus favorables à l’employé prévalent.

La convention collective doit être mise à disposition des salariés, notamment sur l’intranet ou par le biais du représentant du personnel. Les conditions de consultation doivent être affichées sur le lieu de travail.

Elle est, en outre, disponible gratuitement et en intégralité sur internet (tapez tout simplement convention + son nom dans un ¨moteur de recherche).

L’accord collectif

Comme la convention collective, l’accord collectif est signé entre les organisations syndicales des salariés et des groupements d’employeurs afin de réglementer les conditions de travail.

En revanche, et contrairement à la convention qui pose de grands principes, il concerne des point très spécifiques de la vie en entreprise : la rémunération, l’accès à la formation continue, la couverture santé…

Sauf mesure exceptionnel, il ne concerne donc que les entreprises des employeurs signataires.

Le règlement intérieur

Le règlement intérieur stipule les règles en vigueur au sein d’une entreprise ; propre uniquement à cette dernière, il rédigé par le dirigeant puis validé par les instances de défense des salariés (délégués du personnel, CHSCT et inspecteur du travail).

Le règlement comprend les règles de la vie en collectivité, notamment sur le plan de l’hygiène, de la sécurité et de la discipline (et des sanctions prévues en cas de violations). Un salarié ne peut recevoir se voir reprocher des fait ni recevoir une sanction que le règlement ne prévoit pas explicitement.

Seules les entreprises de vingt salariés ou plus sont tenues d’avoir un règlement intérieur.

Celui-ci doit être visible de tous les salariés, affichés sur les murs de l’entreprise et régulièrement mis à jour.

 
recrut      2016-03-31 10:38:17  2018-07-04 14:05:05  Voir Modifier Supprimer
112  PACRA   Chômage La POEI : Préparation Opérationnelle à l'Emploi 

Dispositif peu connu, la Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE ou POEI) permet de faire concilier les profils des candidats avec les compétences attendues par les recruteurs.

Plus globalement, elle permet la mise en avant de métiers en tension et la réinsertion de personnes éloignées du monde de l’emploi.

De quoi s’agit-il ?

La Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) est un dispositif de formation qui permet l’acquisition de compétences dans l’optique d’une candidature. Autrement dit, la POEI vous permet d’adapter votre profil à des offres qui vous intéressent mais auxquelles vous ne correspondez pas tout à fait.

Quelles sont les conditions pour en profiter ?

Vous êtes demandeurs d’emploi (indemnisé ou non, mais inscrit à Pôle Emploi) ou salarié en CUI/CDD d’insertion.

Vous repérez sur Pôle Emploi une offre débouchant sur un CDI ou un CDD d’au moins 12 mois (les contrats en alternance et de professionnalisation d’une durée minimum similaire sont également éligibles). Que vous correspondiez ou non au profil recherché, vous pouvez postuler et demander à bénéficier de la POEI, soit une formation de plusieurs semaines avant la prise de poste. Cette période est à négocier avec le recruteur.

La formation demandée doit être de 400 heures maximum et peut comporter une période au sein de l’entreprise, sous les ordres d’un tuteur.

Quels avantages pour l’entreprise ?

Toutes les entreprises dont les offres sont publiées sur Pôle Emploi sont concernées par la POEI.

Pour ces dernières, les avantages présentés par cette formule sont nombreux :

> Ouvrir de l’offre à un plus grand nombre de candidatures

> Aider au recrutement de postes difficiles à pouvoir (notamment les métiers en tension, comme téléopérateurs)

> Permettre de recruter des salariés spécifiquement formés aux techniques du poste et de l’entreprise. En effet, les formations internes sont tout aussi éligibles que les formations externes.

A noter : à l’issue de la formation, les entreprises se voient verser une aide au financement par Pôle Emploi (8 € de l’heure pour une formation externe, 5 € en interne), potentiellement complétée par un financement de l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA). Autrement dit, la POEI permet à l’entreprise d’être aidée (dans le recrutement et la formation de demandeurs d’emploi.

Si le candidat n’occupe finalement pas le poste, l’entreprise touche tout de même l’aide au financement si la formation est externe et l’abandon, une décision du candidat.

Quels avantages pour le candidat ?

Les bénéfices de la POEI sont encore plus évidents pour le candidat :

> Assurance de signer, à l’issu de la formation, un CDI ou un CDD d’une durée de douze mois minimum.

> Possibilité d’acquérir jusqu’à 400 heures de formation pour sécuriser son insertion professionnelle

> Versement d’une rémunération tout au long de la formation. Le candidat jouit en effet du statut de stagiaire de la formation professionnelle et, à ce titre, reçoit l’Aide au Retour à l’Emploi Formation (s’il est demandeur d’emploi indemnisé) ou une Rémunération de Formation Pôle Emploi (s’il n’est pas indemnisé).

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de Pôle Emploi, rubrique « candidat ». 

 
recrut      2016-03-30 16:26:04  2018-07-04 14:06:27  Voir Modifier Supprimer
111  PACRA   Bien choisir sa formation Formation refusée : que faire ? 

Peut-on vous refuser une formation ?

En créant le Compte Personnel de Formation, le gouvernement souhaitait rendre le salarié autonome sur le sujet de la formation. C’est lui qui a entre les mains le volant de sa carrière.

L’entreprise est tout de même invitée à valider le processus.

Deux cas de figure sont envisageables :

La formation s’effectue en dehors du temps de travail. L’employeur n’est alors pas « concerné » par votre démarche et sa validation n’est absolument pas requise.

En contrepartie,  vous ne recevrez aucune allocation de formation de sa part et il vous faudra donc vous tourner vers l’OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés) pour espérer recevoir une aide financière.

La formation s’effectue sur le temps de travail. Vous devez alors impérativement obtenir de votre direction un accord (écrit) sur le contenu et la durée de la formation. Vous devez faire une demande par écrit, envoyé à la direction ou au service de ressources humaines par lettre avec accusé de réception. La personne responsable a alors un mois pour rendre son avis. « Qui ne dit mot consent » : son silence à l’issu de ce délais tient lieu de validation.

Que faire en cas de refus ?

Avant toute chose, il convient de garder son calme et réagir sans colère ni dépit. Ces deux attitudes, bien que naturelles, n’aideront pas votre cause. La seule chose à faire : prendre rendez-vous avec les responsables de la formation de votre entreprise. Cet entretien aura pour double objectif de :

Comprendre les raisons du refus. Bien que vous ayez pris cette décision personnellement, elle découle peut-être faits qui vous dépassent : stratégie RH de l’entreprise, manque de budget… Il convient donc de comprendre les mécanismes menant à ce refus pour mieux les contrer.

Négocier. Cette formation n’est pas une lubie mais un véritable levier de performance pour vous, pour l’entreprise. Elle est un apport que vous pourrez transmettre.  Vos motivations n’étaient pas clairement exprimées dans votre demande écrite et ce rendez-vous vous permet de les exposer plus en détails.

Cet entretien est donc à préparer avec minutie. Lister vos arguments, vos motivations, les points sur lesquels vous êtes prêts à négocier (durée de la formation, contenu, financement…) et dans quelle mesure.

Si vos demandes de formation sont répétées et les refus, systématiques, vous pouvez vous tourner vers l’OPCA qui vous fera peut-être bénéficier d’un congé de formation (voir la fiche sur le sujet). 

 
recrut      2016-03-30 15:08:27  2018-07-04 14:08:03  Voir Modifier Supprimer
110  PACRA   Bien choisir sa formation La VAE : Validation des Acquis de l'Expérience 

VAE : vos expériences ont de la valeur

Depuis 2002, il  est possible de faire valoir professionnellement des expériences acquises sur le terrain, que ce soit au cours de sa carrière ou dans sa sphère privée.

En effet, telle la pierre philosophale qui transforme le plomb en or, la VAE vous permet de convertir vos compétences en diplôme. 

 

En quoi ça consiste ?

La « Validation des Acquis de l’Expérience » reconnaît la valeur des compétences acquises par chacun d’entre nous au cours de la vie. Inscrit dans le droit du travail depuis 2002, le VAE permet à toute personne active (salariés, non-salariés, bénévoles, responsables syndicaux) et aux demandeurs d’emploi de convertir en diplôme les compétences acquises durant leur carrière ou de leurs activités extra-professionnelles.

Se reconnaître dans une description de poste mais ne pas pouvoir postuler en raison d’un manque de diplôme, voilà un problème  auquel le VAE prétend remédier. Vous avez les compétences, il vous donne la qualification qui permet d’en témoigner sur votre CV et devant un recruteur. Le VAE  constitue donc un véritable levier susceptible d’augmenter votre employabilité.

« Toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplôme. » (Article L.900-1 du Code du Travail).

Qui peut y prétendre ?

Il y a peu de risques que vous ne pouviez prétendre à la VAE. En effet, cette dernière concerne :

- Les actifs (CCD, CDI, intérimaires, freelance, profession libérale…)

- Les demandeurs d’emploi

- Les bénévoles (du milieu associatif ou syndical)

- Les candidats à un concours administratif

Les critères requis sont peu nombreux :

- Une expérience cohérente avec le diplôme visé

- Un an d’expérience (à temps plein ou partiel, à la suite ou fragmenté) dans le domaine concerné. Les périodes de formation (initiale ou continue) en milieu professionnel.

Le VAE englobe un très large éventail de compétences,  professionnelles ou personnelles (pratique d’un sport, maîtrise d’une langue étrangère ou d’un instrument de musique…). Tout diplôme académique ou titre inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) peut être validé par une VAE ; il a alors la même valeur que ceux obtenu par une formation « classique ».

Comment s’y prendre ?

1. Définir son projet. Cette étape, déterminante, exige du candidat une réflexion méthodique : quelles sont les compétences qu’il  a acquises ? Quelles sont celles qui peuvent faire l’objet d’un VAE ? Pour quelle finalité ?

N’hésitez pas à demander conseil auprès d’organismes compétents : Pôle Emploi, RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), ONISEP, CIDJ…

2. Rassembler les preuves des expériences concernées : fiches de paye, certificats, book de réalisations concrètes…

3. Se renseigner sur les aides au financement. Une procédure de VAE a un certain prix : aux environs de 1000 €, qui englobent les frais d’inscription, d’accompagnement et de validation. Néanmoins, en fonction de votre profil (âge, situation, expérience), vous pouvez sans doute bénéficier d’une aide au financement, peut-être même au sein de votre entreprise. Celle-ci est en effet tenue d’allouer une partie de son budget annuel à la formation professionnelle. Parlez-en à votre DRH ou votre supérieur.

4. Se faire évaluer. En fonction de l’organisme choisi et du diplôme visé, l’évaluation peut revêtir différentes formes : mise en situation, dossier à constituer, entretien…

A noter : pour préparer son dossier ou passer les épreuves de validation, le candidat peut demander à son entreprise un congé pour VAE, d'une durée maximale de 24 heures ouvrées (sauf modalités plus favorables dans la convention collective), consécutives ou non. 

Attention : la validation du VAE peut être totale (vous recevez le diplôme visé) ou partielle. Depuis 2016, les parties de certifications sont obtenues de manière définitives et les candidats n'ont plus de délais obligatoire pour compléter leur cursus. 

Comment la financer ? 

Dans la mesure où celle-ci débouche sur un diplôme, il est possible de mobiliser son CPF (Compter personnel de formation) pour financer sa VAE.

Les conditions de prise en charge par un tiers (employeur, notamment) sont cependant soumises à de nombreuses variables, très précisément détaillées sur le site institutionnel de la VAE.

 
recrut      2016-03-30 10:41:07  2018-07-04 14:11:07  Voir Modifier Supprimer
109  PACRA   Bien choisir sa formation Le bilan de compétences 

Malgré la multiplication des entretiens d'évaluation des acquis, le bilan de compétences est encore un outil pertinent, notamment pour les problématiques de reconversion et de progression professionnelles.

Pourquoi faire un bilan de compétences ?

Les temps changent. Si nos grands-parents pouvaient légitimement s’imaginer passer l’intégralité de leur carrière dans une même entreprise, nous devons aujourd’hui faire preuve de souplesse, de rebond.

Autrement dit, notre formation initiale n’est plus suffisante. La concurrence accrue sur le marché de l’emploi et l’évolution technologique nous contraignent à une mise à jour perpétuelle de nos savoirs et savoir-faire.

Sauf que, parfois, tout va trop vite. L’on se retrouve à une croisée des chemins sans trop savoir où aller, ni comment s’y rendre. C’est notamment le cas lors de la perte d’un emploi ou d’une reconversion ; on se retrouve alors à devoir imaginer un nouveau chapitre au grand livre de notre vie professionnelle.

Envisager un bilan de compétences présente deux avantages :

> Il permet de donner une définition précise du professionnel que vous êtes : vos compétences, vos expériences, vos motivations mais également vos opportunités et aspirations. L’objectif est de vous écrire un avenir professionnel, ainsi que de faire le lien entre votre profil et votre projet.

> Il vous offre un point de vue inédit et neutre sur votre profil. Les amis, la famille peuvent vous aider mais n’ont sans doute pas le recul pour vous guider avec précision.

Quelles sont les formalités à remplir ?

Peuvent prétendre au bilan de compétences les salariés, demandeurs d’emploi, les fonctionnaires et agents non-titulaires de la fonction publique.

Reposant sur le volontariat, le bilan de compétences peut être le fruit d’une démarche individuelle, ou bien l’accession à une requête de l’employeur. Il peut alors être réalisé dans le cadre d’un congé spécifique ou bien d’un plan de formation de l’entreprise.Toutefois, ce bilan ne peut être réalisé qu’avec le consentement du salarié. Celui-ci a donc la possibilité de refuser un bilan de compétences, sans que son refus ne constitue ni une faute ni un motif de licenciement.

Le salarié n’est pas tenu d’informer son employeur si le bilan se déroule en dehors des heures de travail. Dans le cas contraire, il peut faire une demande de congé de formation. Pour obtenir ce dernier, il est nécessaire de justifier

- en CDI : d’au moins 5 ans d’activité si le salarié est en CDI, dont 12 mois minimum dans la dernière entreprise en date.

- en CDD : d’une ancienneté de 24 mois (consécutifs ou non) en tant que salarié, dont 4 mois (consécutifs ou non) sous CDD au cours des 12 derniers mois.

Dans ces deux cas la demande doit parvenir au plus tard 60 jours avant le début du bilan. L’employeur dispose de 30 jours pour vous répondre ; en l'absence de réponse de sa part, la demande est considérée comme acceptée. 

Un bilan de compétences coûte entre 1 000 et 3 000 €, à la charge de l’entité à l’origine du processus. Ainsi, si la demande vient de votre hiérarchie, votre employeur le financera en intégralité.

Il est nécessaire de souligner que le bilan de compétences peut être proposé, mais jamais imposé au salarié. Lancé dans une démarche individuelle, ce dernier peut mobiliser son CPF et recevoir une aide financière à l’OPACIF dont dépend son entreprise. L'organisme prend à sa charge le bilan de formation à hauteur de 1 750 euros et rembourse à l'employeur la rémunération versée au salarié pendant ses journées d'absence.

Les syndicats et délégués peuvent également être à même de fournir des renseignements sur les aides existantes. Chômeurs, vous pouvez également demander la prise en charge partielle ou totale par Pôle Emploi.

Les étapes du processus

Fixer les objectifs. La question est simple : pourquoi faire un bilan ? Celui-ci n’est jamais gratuit mais doit répondre à un besoin, de

l’entreprise ou du salarié. Cette première étape permet également un premier contact entre le conseiller et le bénéficiaire, ainsi que la présentation du processus.

Enquêter. C’est le cœur du bilan. Par le biais d’entretiens thématiques et de la documentation rassemblée par le bénéficiaire, le prestataire soumet à celui-ci une série de tests (d’aptitudes, de personnalité, de motivation…) et l’inscrit parfois dans des discussions de groupe.

Dresser le bilan. En s’appuyant sur les éléments recueillis lors de l’enquête, le conseiller dresse une synthèse qui expose les force et faiblesses du salarié, leurs compatibilités avec son projet et les formations susceptibles de l’aider dans sa progression. Une synthèse écrite est remise au bénéficiaire. Celle-ci est personnelle et ne sera montrée à l’employeur qu’à l’initiative du salarié.

Le bilan se déroule généralement par petites séances réparties sur plusieurs semaines, pour un total de 24h maximum. En-dehors des rendez-vous avec le conseiller, il exige du salarié du travail personnel de réflexion et de documentation. Il convient donc d’être investi et motivé pour rendre le bilan tout à fait profitable. 

 
recrut      2016-03-30 10:24:22  2018-07-04 14:13:21  Voir Modifier Supprimer
107  PACRA   La vie en entreprise L'entretien professionnel : juste une mise au point 

La réforme de mars 2014 sur la formation professionnelle établit un entretien professionnel obligatoire.
De quoi s'agit-il ?

Qui est concerné ?

Tous les salariés, sans discrimination liée à l'ancienneté ou la taille de l'entreprise. L'entretien doit être organisé par l'employeur ; autrement dit, les intérimaires ne seront pas convoqués par les entreprises dans lesquelles ils officient. 

Il est obligatoirement proposé à l'issue d'une suspension d'activité (congé maladie, de maternité, sabbatique, etc.). 

Quels sont les objectifs ?

L'entretien professionnel vise à redonner au salarié les rênes de son employabilité. Il permet ainsi de faire le point sur ses perspectives d'évolution professionnelles et de cerners les formations en découlant. 

Attention ! L'entretien professionnel ne doit pas être confondu avec l'entretien annuel d'évalutation [voir fiche sur le sujet] qui, bien que non obligatoire, permet de constater les résultats et réalisations d'objectif du collaborateur. 

Quelles sont les obligations de l'employeur ? 

L'employeur doit proposer un entretien à chaque salarié, tous les deux ans. Celui-ci doit être annoncé au minimum huit jours avant la date choisie et se tenir sur le temps de travail du collaborateur.
Après trois entretiens (soit tous les six ans), un rapport écrit est rédigé par l'employeur et le salarié, qui dresse le bilan des réunions précédentes et formalise que le salarié a joui de deux des situations suivantes :

- suivre une formation

- connaître une progression salariale ou professionnelle

- recevoir une certification, via une formation ou une VAE

A noter : L'employeur est légalement tenu de proposer un entretien au salarié, mais ce dernier n'est pas l'obligation d'accepter. 

En cas de non-respect de cette obligation, et dans le cas d'entreprises d'au moins cinquante salariés, l'employeur devra opérer un versement de 100h de formation sur le Compte Personnel de Formation du salarié (130h si ledit salarié est à temps partiel). Ces heures seront utilisables pour n'importe quelle formation, avec ou sans l'accord de l'employeur. 

 
recrut      2015-04-10 11:51:29  2018-07-04 14:16:29  Voir Modifier Supprimer
105  PACRA   Se mettre à son compte La démarche liée au Bilan Social 

 

Pour construire un bilan social, il faut bien sûr regrouper toute les informations nécessaires, mais surtout consulter les responsables afin de savoir ce qui pourrait manquer.

En général, un bilan social tient minimum sur une cinquantaine de pages.

Le chef d’entreprise doit communiquer le projet aux membres du comité d’entreprise (y compris les représentants syndicaux) au plus tard 15 jours avant la réunion au cours de laquelle le comité émettra son avis.

Cette réunion doit se tenir dans un délai de 4 mois après la fin de la dernière des années visées par le bilan social.

Afin de préparer au mieux cette réunion, le comité d’entreprise peut éventuellement se faire assister d’un expert, rémunéré par ses soins. De la même façon, en cas de contestation des données du bilan social par le comité d’entreprise, celui-ci peut saisir le juge des référés pour obtenir la communication de telle ou telle information ou la désignation  d’un expert.

Dans les entreprises comportant un ou plusieurs établissements distincts, la procédure est la suivante :

  • Le projet de bilan social de chaque établissement est présenté au comité d’établissement dans le respect des délais établis.
  • Dans un délai de 6 mois suivant la fin de la dernière année visée par les bilans d’entreprise et d’établissement, ces derniers doivent être présentés au comité central d’entreprise, accompagnés des avis des comités d’établissements.

L’accessibilité au bilan social :

L'inspecteur du travail et le commissaire aux comptes sont chargés de vérifier le bien-fondé des données contenues dans le bilan social fourni par une entreprise.

Mais c'est bien le comité d'entreprise qui donnera le caractère définitif du bilan social après l'avoir consulté, puis son avis 4 mois plus tard après la clôture annuelle de l'exercice. A noter que si le chef d'entreprise ne veille pas à la réalisation du bilan social dans les délais impartis, il peut être poursuivi pour délit d'entrave.

Tout salarié peut accéder gratuitement au bilan social de son entreprise s'il en fait la demande. Hormis le comité d'entreprise, les délégués syndicaux doivent être mis au courant du projet de bilan social. Dans le cadre de sociétés par actions, les actionnaires reçoivent le bilan social en vigueur ainsi que l'avis rendu par le comité d'entreprise.

 

 

 

 
recrut      2013-03-26 17:01:51  2018-07-04 14:21:06  Voir Modifier Supprimer
104  PACRA   La vie en entreprise Les SCOP en France 

Récapitulatif des SCOP en France

Les Scop concernent aujourd'hui en France des secteurs d'activités très diversifiés et des entreprises de toutes tailles, de la TPE à la grande entreprise de plusieurs centaines de salariés. Des entreprises connues sont en Scop, comme le mensuel Alternatives Economiques, le Théâtre du Soleil, Ethiquable (entreprise leader du commerce équitable), l'école de conduite ECF...

 

La France compte 2 000 SCOP dans laquelle travaillent plus de 40 000 salariés.

  • La taille moyenne des Scop est de 21 salariés.
  • Près de 80 % des salariés en Scop deviennent associés au bout de deux ans d'ancienneté.
  • En France, on compte 21 000 entreprises coopératives représentant près d'un million de salariés.

Quel avenir pour les SCOP ?

La Scop propose un modèle de gestion d’entreprise différent des autres, qui tend vers une égalité des salariés. Toutefois, tous ne sont pas associés, les conditions de l’accession au sociétariat étant propres à chaque Scop. Ce modèle idéal est très variable: certaines pensent que tous les salariés doivent être associés pour avoir un vrai fonctionnement démocratique, alors que d'autres n'ont qu'une minorité de salariés qui sont associés.

Les processus de prise de décision sont également très variables d'une Scop à l'autre.

Par ailleurs, le contexte économique actuel, difficile pour toutes les entreprises, est le même pour les Scop qui œuvrent sur un marché concurrentiel.

Elles procèdent donc, comme les autres entreprises, à des licenciements, mais essaient  de privilégier le temps partiel. Néanmoins, les Scop ont plutôt mieux résisté à la crise économique et le taux de survie à 5 ans y est sensiblement supérieur : 57 % contre 52 % au niveau national (Source : INSEE).

 

 
recrut      2013-03-26 16:57:18  2018-07-04 14:24:01  Voir Modifier Supprimer
99  PACRA   Rechercher un emploi Recherche d'emploi : les sites utiles 

A l'heure de rechercher un emploi, le grand nombre de sites existants peut noyer le demandeur d'emploi.

Or, la quantité ne fait pas la qualité et ce n'est pas en multipliant les profils sur le plus grand nombre de sites possibles que l'on multiplie d'autant ses chances de trouver un job.


La recherche d'emploi doit être un processus réfléchi au cours duquel le candidat doit faire preuve de curiosité et d'organisation.

 

L'incontournable : PÔLE EMPLOI

Incontournable pour tous les demandeurs d'emploi, le site institutionnel de Pôle Emploi vous permet avant tout chose d'actualiser mensuellement votre situation afin de prétendre aux allocations chômage.
Mais ce site se veut également outil de recherche, par des fiches pratiques, des vidéos témoignages et des offres d'emploi auxquelles il vous sera possible de postuler directement via votre compte. 

Pour se renseigner : DEFI-METIERS

Pour mener une recherche d'emploi efficace, il convient de s'informer sur l'état du marché du travail afin de cibler les secteurs, métiers et entreprises qui recrutent. Outre les sites d'informations généralistes, ce portail est une bible sur l'orientation, la formation et l'emploi, le tout illustré par des études chiffrées. 

Pour s'orienter : ONISEP, APEC et CIDJ

Avant de se lancer tête baissée dans la recherche d'emploi, et de gaspiller son énergie dans des candidatures qui ne vous passionne qu'à moitié, il convient de cerner précisémenr l'emploi recherché. Qu'il s'agisse d'un secteur qui vous attire, d'un métier en particulier qui vous motive ou d'aspirations plus générales, il est facile de se perdre dans la multiplicité des filières.
Pour trouver les réponses à leurs questions, les collégiens et lycéens peuvent demander conseils à l'ONISEP et au CIDJ. Il est même possible de prendre rendez-vous avec un conseiller CIDJ et assister à une de leurs nombreuses journées thématiques.

L'APEC propose le même type de service aux hauts diplomés et cadres, notamment dans le cadre de reconversions professionnelles. 

Pour postuler : les JOB BOARDS

On ne le répètera jamais assez : inutile de s'inscrire partout ! Non seulement vous retrouverez souvent les mêmes offres mais, de plus, vous aurez le sentiment d'être submergé. Inutile de se paniquer inutilement ; choisissez un ou deux sites qui vous paraissent et consultez-les tous les jours.

En outre, cherchez à dresser une liste des entreprises implantés dans votre région susceptibles de rechercher votre profil. Des annuaires sont disponibles dans les pôles emploi, les missions locales, à l'Apec, auprès des chambres consulaires et syndicats professionnels ou encore auprès d'une maison de l'emploi (MDE). Informations et contact : www.cci.fr, www.ville-emploi.asso.fr

 
recrut      2012-08-01 11:17:09  2018-07-04 14:26:06  Voir Modifier Supprimer
97  PACRA   Chômage La prime d'activité en aide aux bas revenus 

 

Adieu le RSA et la prime pour l’emploi, ces deux dispositifs visant à aider les petits salaires.

Peu réclamés car jugés trop complexes, ils fusionnent et sont remplacés –dans un souci de simplification– par la prime d’activité.

Cette nouvelle aide, contrairement aux deux précédentes, concernent les salariés dès 18 ans et inclue apprentis et stagiaires.

On vous présente la nouvelle chouchoute des travailleurs précaires.

 

Qui peut y prétendre ?

L’emploi et la précarité est un sujet de préoccupation majeur. C’est pourquoi les 18-25 sont désormais concernés par cette nouvelle aide, eux qui étaient exclus du RSA (revenu de solidarité active) et de la PPE (prime pour l’emploi).  Autrement dit, la prime d’activité concerne toute personne résidant en France d’au moins 18 ans en activité (salariée ou indépendante) au cours des trois dernier mois.

Autre nouveauté d’importance : les activités salariées étudiantes (stage, apprentissage) sont reconnues par ce dispositif. Autrement dit, les alternants et stagiaires gagnant au moins 78 % du SMIC (soit environ 893 euros net par mois, sur les trois derniers mois), pourront faire une demande. Compte tenu des indemnisations moyennes des stages en France et le calcul des rémunérations en alternance, seule une minorité d’étudiants sera concernée.

Pour quel montant ?

La prime d’activité est calculée trimestriellement et prend en compte l’intégralité des revenus du salarié, c’est-dire son salaire mais également les autres aides perçues (CAF, notamment) ainsi que les revenus du potentiel conjoint. Sa situation familiale (personnes à charge, hébergement gracieux) est également prise en compte.

Pour un travailleur seul, la prime peut atteindre 250 euros maximum, versés le 5 de chaque mois.

Comment la réclamer ?

Un simulateur est en ligne sur le site de la CAF pour déterminer si vous avez le droit à cette nouvelle aide et en calculer un montant approximatif.

http://www.caf.fr/visite-guidee/la-prime-d-activite

 
recrut      2012-07-06 15:12:40  2018-07-04 14:29:28  Voir Modifier Supprimer
96  PACRA   Rechercher un emploi Comment se préparer à l'entretien d'embauche ? 

Préparer un entretien d'embauche n'a rien d'anodin, c'est généralement lui qui fera la différence quant à l'attribution du poste. Bien sûr, si vous avez une longue expérience des entretiens d'embauche vous savez probablement déjà tout cela.

Mais vous êtes peut-être dans ce cas de figure :

C'est votre première recherche d'emploi.

  • Vous sortez d'une longue période pendant laquelle vous n'avez pas eu à chercher du travail.

N'attendez pas d'être convoqué à un entretien de recrutement pour le préparer. Il peut même être intéressant de commencer votre recherche d'emploi par là, vous verrez mieux les domaines à perfectionner.

Ainsi, vous serez plus vite prêt et vous saurez mieux ce qui vous met mal à l'aise. Vous pourrez cibler votre travail de préparation sur ces thèmes spécifiques et pourrez les réutiliser - par exemple, vous saurez mieux comment réorganiser votre CV (c'est souvent un support de l'entretien) ou quels postes viser en priorité (le poste est l'objet de l'entretien).

Pour réussir un entretien d'embauche il est indispensable de s'y préparer à l'avance. Voici votre check-list de ce qu'il faut faire avant :

  • Se renseigner sur l'entreprise : chercher l'adresse, visiter le site internet, se renseigner sur l'actualité de la société sur le marché. Enfin, regarder soigneusement l'itinéraire pour se rendre sur le lieu de l'entretien. Eventuellement chercher des informations sur la ou les personnes qui vous feront passer l'entretien.
  • Préparer l'entretien : s'entraîner à faire une présentation en quelques minutes, solliciter éventuellement vos proches pour faire une répétition en " live " ou  devant une webcam, apprendre à résumer son parcours en faisant ressortir une cohérence, une évolution professionnelle. Pensez à ce qui peut révéler votre personnalité, vos motivations et préparez quelques questions sur le poste et l'entreprise.
  • Avoir une bonne présentation, soignez les détails de son apparence et trouver une tenue vestimentaire en cohérence avec votre futur poste. 
 
recrut      2012-07-06 12:39:36  2018-07-04 16:57:19  Voir Modifier Supprimer
95  PACRA   Rechercher un emploi Parler de soi au recruteur 

Parlez-moi de vous ! Une invitation qui peut prendre d’autres formes : Qui êtes-vous ? Qu’est-ce qui vous pousse à postuler chez nous aujourd’hui ?

Pourquoi est-ce que je vous reçois en entretien ? Une invitation qui prend parfois le candidat de court, qui le déstabilise… Pour autant, c’est rarement l’intention du recruteur de vous piéger, il souhaite juste en apprendre un peu plus sur vous.

 Vous pouvez agir sur plusieurs registres :

  • Démontrer que vous possèdez les compétences requises dans un souci de conformité avec le profil abstrait établi par le recruteur. Il doit correspondre à ce qu’il recherche. N’en rajoutez pas mais n’usez pas non plus de fausse modestie, soyez sur de vous-même et de vos capacités.
  • Présentez de façon dynamique ce que vous pouvez apporter en plus à l’entreprise. Au-delà d’un catalogue de compétences, présentez une individualité différente de celles des autres candidats.
  • Faîtes part de votre connaissance de l’entreprise où vous postulez. Mettez en avant ses points forts et ses spécificités.

Mais finalement, pour pouvoir bien parler de soi en étant crédible, le préalable n'est-il pas de bien se connaître afin de pouvoir faire preuve de finesse dans l'analyse de votre propre caractère ?

Des bilans de personnalité peuvent parfois vous aider, à condition qu'ils ne se contentent pas de décrire vos tendances, mais qu'ils vous éclairent sur leur sens et donc sur votre fonctionnement psychologique.

 

 

 
recrut      2012-07-06 12:35:55  2018-07-04 16:59:14  Voir Modifier Supprimer
94  PACRA   Rechercher un emploi Diversifier ses sources de recherche d'un emploi 


La recherche d'emploi est un métier à temps complet.

Que vous soyez ou non en poste, cela nécessite d'être toujours à l'affut des meilleurs offres et de passer du temps à prospecter.

Et pour affiner sa recherche d’emploi et être plus productif, il est bon de diversifier ses sources. Voici quelques pistes à exploiter:

 

  • Internet est devenu en quelques années le média incontournable en matière de recherche d'emploi. Grâce aux systèmes d'alerte par e-mail et SMS, vous recevez immédiatement les offres susceptibles de vous intéresser. Et dans ce domaine, la réactivité est un atout non négligeable...
  • les candidatures spontanées : la plupart des entreprises françaises possèdent leur site Internet. Outre la possibilité de répondre directement à une offre d'emploi ou de proposer une candidature spontanée, vous pourrez accéder à des informations souvent difficiles à trouver autrement. A consulter impérativement pour bien rédiger une lettre de motivation argumentée et pour préparer un entretien d'embauche.
  • La presse économique et spécialisée constitue une source d'information privilégiée sur les différents domaines d'activité. 
  • Le bouche à oreille,  la plus vieille méthode du monde est toujours efficace. N'hésiter pas à faire part de votre recherche d'emploi autour de vous, à vos proches, vos amis. Et ne négligez surtout pas les professionnels que vous pourriez rencontrer dans la vie de tous les jours.
 
recrut      2012-07-06 12:32:42  2018-07-04 17:01:27  Voir Modifier Supprimer








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