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112  PACRA   Chômage La POEI : Préparation Opérationnelle à l'Emploi 

Dispositif peu connu, la Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE ou POEI) permet de faire concilier les profils des candidats avec les compétences attendues par les recruteurs.

Plus globalement, elle permet la mise en avant de métiers en tension et la réinsertion de personnes éloignées du monde de l’emploi.

De quoi s’agit-il ?

La Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) est un dispositif de formation qui permet l’acquisition de compétences dans l’optique d’une candidature. Autrement dit, la POEI vous permet d’adapter votre profil à des offres qui vous intéressent mais auxquelles vous ne correspondez pas tout à fait.

Quelles sont les conditions pour en profiter ?

Vous êtes demandeurs d’emploi (indemnisé ou non, mais inscrit à Pôle Emploi) ou salarié en CUI/CDD d’insertion.

Vous repérez sur Pôle Emploi une offre débouchant sur un CDI ou un CDD d’au moins 12 mois (les contrats en alternance et de professionnalisation d’une durée minimum similaire sont également éligibles). Que vous correspondiez ou non au profil recherché, vous pouvez postuler et demander à bénéficier de la POEI, soit une formation de plusieurs semaines avant la prise de poste. Cette période est à négocier avec le recruteur.

La formation demandée doit être de 400 heures maximum et peut comporter une période au sein de l’entreprise, sous les ordres d’un tuteur.

Quels avantages pour l’entreprise ?

Toutes les entreprises dont les offres sont publiées sur Pôle Emploi sont concernées par la POEI.

Pour ces dernières, les avantages présentés par cette formule sont nombreux :

> Ouvrir de l’offre à un plus grand nombre de candidatures

> Aider au recrutement de postes difficiles à pouvoir (notamment les métiers en tension, comme téléopérateurs)

> Permettre de recruter des salariés spécifiquement formés aux techniques du poste et de l’entreprise. En effet, les formations internes sont tout aussi éligibles que les formations externes.

A noter : à l’issue de la formation, les entreprises se voient verser une aide au financement par Pôle Emploi (8 € de l’heure pour une formation externe, 5 € en interne), potentiellement complétée par un financement de l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA). Autrement dit, la POEI permet à l’entreprise d’être aidée (dans le recrutement et la formation de demandeurs d’emploi.

Si le candidat n’occupe finalement pas le poste, l’entreprise touche tout de même l’aide au financement si la formation est externe et l’abandon, une décision du candidat.

Quels avantages pour le candidat ?

Les bénéfices de la POEI sont encore plus évidents pour le candidat :

> Assurance de signer, à l’issu de la formation, un CDI ou un CDD d’une durée de douze mois minimum.

> Possibilité d’acquérir jusqu’à 400 heures de formation pour sécuriser son insertion professionnelle

> Versement d’une rémunération tout au long de la formation. Le candidat jouit en effet du statut de stagiaire de la formation professionnelle et, à ce titre, reçoit l’Aide au Retour à l’Emploi Formation (s’il est demandeur d’emploi indemnisé) ou une Rémunération de Formation Pôle Emploi (s’il n’est pas indemnisé).

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de Pôle Emploi, rubrique « candidat ». 

 
recrut      2016-03-30 16:26:04  2018-07-04 14:06:27  Voir Modifier Supprimer
113  PACRA   La vie en entreprise Convention collective, accord collectif et règlement intérieur 

La convention collective


La convention collective fixe les « règles du jeu » dans l’entreprise concernant les conditions d’activité, de licenciement, d’hygiène, de rémunération, etc.

Elle est, en somme, l’adaptation du Code du Travail aux spécificités d’un secteur, d’un métier ou d’une zone géographique. Ainsi, si tous les actifs français sont soumis au Code du Travail, tous ne dépendent pas de la même convention collective.

Commune aux entreprises d’un même secteur, cette dernière est établit par les organisations syndicales représentants les salariés et les groupements d’employeurs.

Le champ d’application peut être national (CCN) ou régional.

La convention collective dont dépend un salarié doit être précisée sur ses fiches de paie, et éventuellement dans son contrat de travail. En cas de désaccord entre les conditions stipulées dans la convention collective et dans le Code du Travail, les plus favorables à l’employé prévalent.

La convention collective doit être mise à disposition des salariés, notamment sur l’intranet ou par le biais du représentant du personnel. Les conditions de consultation doivent être affichées sur le lieu de travail.

Elle est, en outre, disponible gratuitement et en intégralité sur internet (tapez tout simplement convention + son nom dans un ¨moteur de recherche).

L’accord collectif

Comme la convention collective, l’accord collectif est signé entre les organisations syndicales des salariés et des groupements d’employeurs afin de réglementer les conditions de travail.

En revanche, et contrairement à la convention qui pose de grands principes, il concerne des point très spécifiques de la vie en entreprise : la rémunération, l’accès à la formation continue, la couverture santé…

Sauf mesure exceptionnel, il ne concerne donc que les entreprises des employeurs signataires.

Le règlement intérieur

Le règlement intérieur stipule les règles en vigueur au sein d’une entreprise ; propre uniquement à cette dernière, il rédigé par le dirigeant puis validé par les instances de défense des salariés (délégués du personnel, CHSCT et inspecteur du travail).

Le règlement comprend les règles de la vie en collectivité, notamment sur le plan de l’hygiène, de la sécurité et de la discipline (et des sanctions prévues en cas de violations). Un salarié ne peut recevoir se voir reprocher des fait ni recevoir une sanction que le règlement ne prévoit pas explicitement.

Seules les entreprises de vingt salariés ou plus sont tenues d’avoir un règlement intérieur.

Celui-ci doit être visible de tous les salariés, affichés sur les murs de l’entreprise et régulièrement mis à jour.

 
recrut      2016-03-31 10:38:17  2018-07-04 14:05:05  Voir Modifier Supprimer
114  PACRA   Se mettre à son compte Portage, indépendant, autoentrepreneur : quel statut choisir ?  

Comparaison des différents statuts pour lancer son activité

  Portage salarial Indépendant Auto-entrepreneur
Qui est concerné ? Toute personne désirant exercer une activité de manière indépendante avec les avantages du statut de salarié Toute personne désirant exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale Toute personne désirant exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale
Quelle activité ? Tous types d'activités sauf les professions réglementées Tous types de prestations de services intellectuelles ou manuelles Tous types de prestations de services interllectuelles ou manuelles
Quelle rémunération ? Salaire environ égal à 50% du CA HT Revenu compris entre 60 et 65% du CA HT
Attention : charges à payer en N+1
Revenu environ égal à 77% du CA HT
Attention : charges à payer chaque mois ou chaque trimestre
Quel plafond de chiffre d'affaires ? Aucun plafond Aucun plafond 32 100 € pour les prestations intellectuelles
Quel régime social ? Statut de salarié avec la protection sociale correspondante (assurance chômage, retraite, prévoyance, ...) Protection sociale limitée. L'indépendant cotise au RSI (Régime social des Indépendants). Pas d'assurance chômage Protection sociale limitée. L'indépendant cotise au RSI (Régime social des indépendants). Pas d'assurance chômage
Quelle comptabilité ? Pas de comptabilité, vous êtes salarié d'une société de portage qui gère tous les aspects administratifs et comptables liés à votre activité Comptabilité détaillée, il est fortement conseillé de faire appel à un expert comptable.
Cotisations provisionnelles à payer même s'il n'y a aucune activité.
Gestion comptable minimum à assurer
Quelle responsabilité financière ? Assurance responsabilité financière Sur la totalité du patrimoine, sauf avis notarié Sur la totalité du patrimoine, sauf avis notarié

 

 
recrut      2016-03-31 14:44:22  2018-07-04 14:03:24  Voir Modifier Supprimer
115  PACRA   Se mettre à son compte L'intermittence 

C’est quoi ?

L’intermittence n’est pas, contrairement à une idée répandue, un statut mais un régime particulier créé pour adapter le recrutement aux usages particuliers des métiers du spectacle (cinéma tout d’abord, puis audiovisuel, théâtre, chanson…).


En effet, contrairement aux entreprises classiques qui peuvent signer des contrats de longue durée pour remplir des missions pérennes, les entreprises du secteur fonctionnent par projet. Il est donc nécessaire de pouvoir engager un artiste ou un technicien le temps d’une émission, d’un tournage ou d’un concert.

Le contrat d’intermittence est donc un contrat à durée déterminée, potentiellement très court (ce qui le distingue d’un CDD).

Les professionnels recrutés ont besoin, pour vivre, d’enchaîner les contrats ; c’est pourquoi le contrat d’intermittence, contrairement au CDD, peut être renouveler autant de fois que nécessaire. 

Il existe deux types d'intermittents : les artistes et les techniciens (ingénieurs du son, caméramen, photographes...).

Comment en bénéficier ? 

Comme le régime général, il faut  pouvoir justifier d’un certain nombre d’heures travaillées pour percevoir l’allocation chômage.

 

REGIME GENERAL

REGIME D’INTERMITTENCE

Condition d’éligibilité

610 heures travaillées sur 28 mois

 

507 heures travaillées sur 10 mois

 

Durée de perception

Une journée travaillée = une journée cotisée

8 mois (243 jours)

 

A noter : les heures facturées par les intermittents ne sont pas décomptées précisément.  Ainsi, un cachet ponctuel (ex : un concert) est compté comme douze heures de travail, indépendamment de la durée de la prestation ou du travail nécessaire en amont. La cotisation tombe à huit heures par jour pour les contrats dits "groupés" de cinq jours ou plus.  

L'intermittent doit actualiser sa situation tous les mois sur le site de Pôle Emploi. C'est d'ailleurs auprès de ce dernier que ce fait la demande pour bénéficier de cette forme particulièrement d'indemnisation. 

Quelques chiffres

> 4 % des indemnisés par Pôle Emploi bénéficiaient du régime d'intermmittence, soit 254 394 personnes.  

> Le nombre d'intermittents a plus que doublé en moins de vingt ans. En effet, ils étaient moins de 100 000 en 1998, et environ 50 000 dix ans plus tôt. 

> En revanche, le revenu des intermittents ne progresse pas. On estime même qu'il a reculé de 33 % entre 1989 et 2007. 

> Chaque année, un artiste perçoit en moyenne 12 214 € d'allocations soit 227 indemnisés (11 236 € et 178 jours pour les techniciens).


 

 
recrut      2016-04-01 15:10:57  2018-07-04 14:01:14  Voir Modifier Supprimer
116  PACRA   Chômage Aller vers la reconversion professionnelle 

Pourquoi se reconvertir ?

La question de la reconversion professionnelle monte en puissance depuis quelques années, portée par le caractère de plus en plus fractionné des carrières. Arrivé à la fin d’un contrat court ou acculé par un licenciement économique, l’actif peut choisir de changer de voie.

Les motivations sont multiples et dépendent souvent de l’âge du salarié concerné : multiplier ses opportunités professionnelles ou ses compétences (pour les plus jeunes souhaitant renforcer leur CV), fuir un burn-out ou des conditions de travail pénibles, retrouver du sens dans son travail (particulièrement marqué pour les seniors).

Qu’il s’agisse d’un vrai désir à assouvir ou d’une fuite, la reconversion professionnelle ne doit pas reposer sur un coup de tête mais faire l’objet d’une véritable réflexion. 

Quelles questions se poser ? 

Si le mal-être ressenti est clairement identifié, il est bien plus difficile de cerner les changements qui pourraient y mettre fin. Les questions à se poser dans le cadre d’une reconversion sont principalement de deux ordres :

1. Qu’est-ce qui ne va pas ?

La première étape de toute reconversion n’est pas la moins cruciale. Il s’agit de clarifier la motivation du processus, et donc d’en établir la légitimité. Sont-ce les conditions de travail qui vous rendent malheureux ? Si oui, peut-être vous suffira-t-il de changer d’employeur pour reprendre goût à vos tâches. Si l’environnement dans lequel vous évoluez vous pèse, un déménagement géographique est à envisager. Si, enfin, il s’avère que le mal est réellement lié à votre job, encore faut-il déterminé si vous souhaitez changer totalement de secteur ou seulement de poste (dans ce cas-là, un entretien avec votre manager suivi d’une formation est envisageable).

2. Qui suis-je ?

Cette question en appelle deux autres : « Qu’ai-je envie de faire ? » et « Que suis-je capable de faire ? ».  Vous pouvez commencer à réfléchir à ces questions seul avant de vous tourner vers un professionnel (notamment lors d’un bilan de compétences).

Vous pouvez également amorcer votre réorientation en vous appuyant sur certaines compétences déjà acquises, notamment grâce à la VAE

A qui s'adresser ?

Une fois la réflexion personnelle entamée, il est nécessaire de prendre contact avec un interlocuteur professionnel, qui saura prendre le recul nécessaire pour vous aiguiller et mettre en parallèle votre projet avec la réalité du marché de l'emploi. S'entourer est d'autant plus important que vous serez amenés à souvent douter de vous-mêmes au cours d'un processus de reconversion que vos proches ne comprendront pas forcément. 
Parmi les interlocuteurs possibles :

> Pôle Emploi. Lors de votre rendez-vous avec votre conseiller, jouez franc jeu et affichez votre envie de vous reconvertir. Il pourra alors vous donner des pistes de personnes à consulter, voire de formations à suivre. Le plus : comme tous les services de Pôle Emploi, cet éclairage est gratuit. En revanche, les délais entre deux rendez-vous et la quantité de dossiers traités par chaque conseiller  ne laissent espérer aucun suivi personnalisé. Il vous faudra vous montrer autonome et proactif.> Les organismes privés.

> Les organismes privés. Les services d'orientation professionnelle proposent, globalement, les mêmes services que Pôle Emploi, mais avec pour le candidat l'assurance d'être bien plus étroitement encadré. Il y en a pour tous les prix, certains sont mêmes gratuits. Une simple recherche sur internet vous permettra de trouver et comparer nombre d'entre eux. 

> Les professionnels. Les boulangers sont les plus à mêmes de parler de la boulangerie. Voilà qui tombe sous le sens, et pourtant, rares sont les candidats à la reconversion qui pensent à se renseigner "à la source". Cherchez à rencontrer des professionnels qui exercent les métiers qui vous intéressent ; ils pourront vous parler, au-delà des questions de formation et de taux d'insertion, des réalités du terrain. Exigences physiques, heures de travail, tracas de l'exercice quotidien...ils vous feront découvrir la réalité derrière le rêve, et donc vous décider en connaissance de cause. 

Les sites utiles

Pour approfondir votre réflexion, n'hésitez pas à consulter les sites spécialisés suivants : 

RECONVERSION PROFESSIONNELLE.ORG

PÔLE EMPLOI

ORIENTATION POUR TOUS

 
recrut      2016-04-04 12:31:11  2018-07-04 13:59:28  Voir Modifier Supprimer
117  PACRA   La vie en entreprise Pour qui les syndicats ? 

Drôle de situation que celle des syndicats français !

En effet, si ces derniers sont des interlocuteurs privilégiés dans toute négociation d'importance sur les droits des actifs, ils ne représentent en réalité que 11 % des salariés environ. Parmi les raisons de ce manque d'engouement des français figurent l'extension des accords collectifs.

En clair, que vous soyez syndiqués ou non, vous bénéficierez des conditions négociées par les syndicats représentatifs pour votre branche d'activité. Dans ces conditions, pourquoi se syndiquer ? 

 

Pourquoi se syndiquer ?

Compte tenu de l'extension des accords collectifs, se syndiquer présente peu d'avantages pour le salarié dans son quotidien en entreprise. Seuls les délégués syndicaux jouissent du statut de salarié protégé, qui rend leur licenciement beaucoup plus contraignant pour l'employeur (qui doit notamment obtenir l'autorisation de l'Inspection du Travail). 

Les raisons pour se syndiquer sont donc plutôt à puiser dans vos convictions :

- Soutenir des idées et une certaine idée de la vie laborale. En rejoignant un syndicat, vous affirmez votre accord avec ses idées et le soutenez financièrement pas votre cotisation (même si sa survit dépend moins de votre participation que des subventions versées par les entreprises et collectivités territoriales). 

- Défendre vos intérêts. Avec votre employeur, la conciliation n'est pas toujours possible et l'affrontement, peu recommandé. En vous syndiquant, vous acquérez des nouvelles armes pour argumenter et une légitimité renforcée. 
 

Quels sont les risques ? 

Officiellement, vous ne courrez absolument aucun risque en adhérant à un syndicat : se syndiquer est un droit énoncé dans le Code du Travail. Le salarié ne peut être harcelé, mis au placard, licencé ni voir ses conditions de travail changer en raison de son action syndicale.

Code du Travail - Article L2141-1 : "Tout salarié peut librement adhérer au syndicat professionnel de son choix et ne peut être écarté [...]."

Si votre engagement syndical a des répercusssions négatives sur vos conditions de travail, attachez-vous à obtenir les preuves du lien entre les deux phénomènes. Vous pourrez alors obtenir de l'aide de votre syndicat pour exiger réparation auprès de votre employeur, notamment en passant par le tribunal des Prud'hommes. 
 

Le périmètre d'action des syndicats en entreprise

> Les représentants syndicaux peuvent accompagner un salarié lors de l'entretien préalable au licenciement

> Ils sont également les interlocuteurs incontournables des dirigeants lors de la négociation d'accords majoritaires au sein de l'entreprise (pour modifier les conditions de travail).

Depuis l'adoption de la dite "Loi Travail" un accord doit être validé par des syndicats représentant 50 % des salariés. Le seuil de 30 % permet cependant aux organisations syndicale de demander l'organisation d'un référendum auprès des salariés.
La loi instaure également le mandatement syndical obligatoire. Même les entreprises sans représentation syndicale doivent consulter un délégué d'une organisation, même extérieure à l'entreprise, pour valider un accord. 

 
recrut      2016-04-18 17:04:23  2018-07-04 12:32:27  Voir Modifier Supprimer
118  PACRA   Se mettre à son compte Une aide pour les chômeurs entrepreneurs 

C’est quoi L'ACCRE ?

 

L’ACCRE (Aide aux chômeurs ou repreneurs d’entreprise) permet aux demandeurs d’emploi de jouir d’un accompagnement dans la création ou la reprise d’entreprise.

Elle permet au futur entrepreneur de profiter d’avantages tels que :

 

- Exonération de charges sociales (cotisations patronales et salariales) pour la première année d’activité

- Aide financière possible de la part de l’Etat, à rembourser lorsque l’activité est plus installée

- Prise en charge partielle par l’état des frais de formation ou de conseils.
 

Quelles conditions pour en bénéficier ?

L’ACCRE s’adresse aux demandeurs d’emploi, indemnisés ou non, ainsi qu’aux jeunes entre 18 et 26 ans désireux de se lancer dans l’entreprenariat.
Le bénéficiaire potentiel doit :

- Créer une entreprise individuelle ou une société (hors association). Seuls ces deux statuts sont éligibles. Un salarié peut également décider de reprendre son entreprise, si cette dernière est en cours de redressement ou de liquidation judiciaire.

- Détenir au moins 50 % du capital (avec au moins 35 % à titre personnel, le reste pouvant appartenir à des membres de sa famille). Il peut également détenir seulement un tiers du capital s’il occupe le statut de dirigeant et qu’aucun associé ne pèse plus de 50 %.

A noter : plusieurs personnes peuvent percevoir l’ACCRE pour la même entreprise, à condition de détenir collectivement plus de 50 % du capital. 

Comment faire sa demande ?

Une demande doit être déposée au CFE (Centre de Formalités des Entreprises) lors de la création ou reprise de l'entreprise. Différentes pièces seront à fournir, notamment pour prouver que vous appartenez bien à une des catégories concernées par l'ACCRE. 

> En savoir plus sur les CFE

Pour en savoir plus :

Service-public.fr

Pôle-Emploi.fr

 
recrut      2016-05-27 14:28:13  2018-07-04 12:27:32  Voir Modifier Supprimer
119    La vie en entreprise Les congés payés 

L’idée de permettre aux salariés de partir en vacances sans rogner sur leur salaire annuel fit son apparition au sortir de la Première Guerre mondiale et fut officiellement adoptée dans les années 30, avec l’arrivée au pouvoir du Front Populaire.

Ce dernier révolutionna la vie des travailleurs en instaurant la semaine de 40 heures, les conventions collectives en entreprises et, surtout, les congés payés minimum obligatoires. Alors d’une durée de deux semaines, ils s’allongèrent au fil des décennies pour atteindre cinq semaines aujourd’hui.   

Les cinq semaines concernent-elles tout le monde ?

OUI. La loi fixe, pour tous (quel que soit le secteur d’activité, temps plein ou partiel) cinq semaines de congés payés acquis par an pour douze mois travaillés au sein de l’entreprise. Autrement dit, un salarié engagé en mars ne pourra prétendre jouir de ses cinq semaines dès l’été suivant.

Il est cependant possible de prétendre à plus ! En effet, le seuil fixé par la loi est un minimum, et il se peut que la convention collective dont dépend votre entreprise vous en donne plus.

De plus, certains congés ne grignotent pas cette durée légale. Ainsi, une absence pour cause de maladie professionnelle ou de maternité peut s’additionner aux cinq semaines prévues. 

Puis-je prendre mes congés n’importe quand ?

NON. L’employeur peut, à l’intérieur de la période légale entre le 1er mai et le 31 octobre, imposer des dates très précises à ses salariés, notamment en raison de la fermeture annuelle de l’entreprise.

Peut-on me refuser mes congés ?

OUI. Rien n’oblige l’employeur à vous accorder vos congés en juillet ou août, et cela même si vous avez des enfants. Bien entendu, il ne s’agit pas là de la meilleure manière de motiver ses équipes !

Malgré tout, la loi sous-entend la nécessité d’un congé estival puisqu’elle stipule que quatre semaines doivent être posées entre le 1er mai et le 31 octobre (période du congé dit « principal »). Le salarié peut cependant demander à répartir ces semaines en deux périodes de vacances, à l’été et Noël.

Après vous avoir accordé vos congés, l’employeur dispose encore d’une certaine marge de manœuvre puisqu’il peut changer d’avis jusqu’à un mois avant la date concernée, sans avoir à se justifier. Une fois ce délai passé, il peut encore modifier vos dates mais devra pour ce faire justifier de circonstances très exceptionnelles.

Il est également important de noter que les congés ne peuvent pas être reportés. L'employeur n'aura donc aucune obligation de vous accorder les jours que vous n'aurez pas pris d'une année sur l'autre.

 
recrut      2016-05-30 16:01:18  2018-07-11 15:23:48  Voir Modifier Supprimer
120  PACRA   Rechercher un emploi Relancer un recruteur 


Félicitations ! Vous avez décroché et passé un entretien d’embauche pour ce poste qui vous fait follement envie.

Il ne vous reste plus qu’à attendre un retour de l’employeur. Cette étape, la plus passive de tout le parcours de recrutement pour le candidat, est sans doute le plus pénible tant il laisse s’installer le doute.

Quand relancer ?

C’est LA question du candidat, qui craint de se montrer trop pressant tout autant que de laisser passer sa chance. Vous ne savez pas combien de temps dure le processus de recrutement, combien d’entretiens restent à faire passer après vous, et n’avez donc aucune visibilité sur le calendrier du recruteur.
La solution est pourtant simple. A la fin de l’entretien (vous savez, en réponse au fameux « vous avez des questions ? » qui vous laisse souvent muet), n’hésitez pas à interroger votre interlocuteur sur la suite des festivités. Il vous indiquera alors dans quel délai vous devriez recevoir une réponse, vous autorisant implicitement à le relancer une fois cette date passée.

ASTUCE ! Dans les 24h suivant l’entretien, envoyez un petit mail de remerciement au recruteur. Cela vous permettra d’en remettre une couche sur vos motivations et votre envie d’intégrer leurs équipes… ou demander un délai de réponse si vous avez oublié de le faire lors du face-à-face.  

Par quel moyen relancer ?

On parle souvent de relance téléphonique tant il est vrai que pour être fixé, rien n’est plus efficace que de parler directement au recruteur.

Cette technique présente cependant deux limites :

- Tout le monde n’est pas forcément à l’aise au téléphone.

- Le recruteur peut avoir autre chose à faire. Votre appel peut le prendre au dépourvu et le mettre mal à l’aise.

Aussi préférable, dans un premier temps du moins, de relancer par mail. L’absence de réponse à ce dernier pourra justifier d’un coup de fil une dizaine de jours plus tard. Si le recruteur ne prend pas votre appel ou est absent, vous pouvez laisser votre numéro comme invitation à vous rappeler. S'il ne vous répond pas, inutile d'insister : vous n'avez sans doute pas été retenu. 

 
recrut      2016-06-06 15:59:41  2018-07-04 12:18:56  Voir Modifier Supprimer
121    Bien choisir sa formation Le conseil en évolution professionnelle 

 

Le CEP, De quoi s'agit-il ?

Le CEP accompagne les personnes souhaitant faire le point sur leur carrière ou amorcer un virage. Il est donc idéal avant de se lancer dans un processus de reconversion ou de création d'entreprise. 

Il se compose de plusieurs étapes :

- LE BILAN. Par un entretien indivuduel, le candidat fait le point sur sa situation.

- Cet entretien permet également de fixer des OBJECTIFS et de définir un PROJET.

- Le professionnel met enfin en place un dispositif d'ACCOMPAGNEMENT.
 

Pour qui ? 

Le CEP s'adresse à tout le monde : salariés (du privé comme du public), demandeurs d'emploi, travailleurs indépendants, jeunes sans qualification ni diplôme, professions libérales, artisans... Il n'existe, pour ainsi dire, aucune condition pour en bénéficier. 

Le CEP est gratuit. 

Comment en bénéficier ?

L'entretien individuel est le moment idéal pour parler du CEP avec votre employeur.

Une fois la décision prise, et selon votre profil, votre interlocuteur privilégié sera :

- pour les cadres : l'APEC

- pour les salariés non-cadres : les Opacif

- pour les demandeurs d'emploi : Pôle Emploi

- pour les personnes en situation de handicap : Cap Emploi

- pour les jeunes : les Missions locales

Vous pouvez également obtenir des renseignements et des contacts utiles auprès des missions locales et agences Pôle Emploi.

 
recrut      2016-06-20 16:47:49  2018-10-03 16:35:48  Voir Modifier Supprimer
122  PACRA   Rechercher un emploi L’aide à la recherche du premier emploi (ARPE) 

L’ARPE, c’est quoi ?

Apparue lors de la deuxième rédaction de la Loi Travail, l’ARPE est une réponse à la grogne des mouvements étudiants. Ces derniers soulignaient la fragilité des jeunes diplômés boursiers qui, entre la fin de leurs études et la signature d’un premier contrat de travail, doive vivre en l’absence totale de revenu. Or, la recherche d’un premier emploi peut s’étaler sur de longs mois (jusqu’à 10 mois pour 16 % des jeunes diplômés, selon un sondage OpinionWay).
L’ARPE prolonge donc la bourse perçue mensuellement par l’étudiant jusqu’à quatre mois après l’obtention du diplôme
, lui assurant ainsi une petite source de revenue pour faciliter la liaison entre cursus scolaire et insertion professionnelle.  Son montant dépend du cursus et de l’échelon de bourse : 200 € pour les niveaux CAP/BP/Bac pro, entre 100 et 550 € pour les diplômés de l’enseignement supérieur et 300 € pour les apprentis.


Les conditions pour en bénéficier

L’ARPE concerne les jeunes diplômés de moins de 28 ans de tous secteurs et tous cursus, y compris les apprentis. Les critères retenus sont d’ordre social : les bénéficiaires doivent avoir été boursiers lors de la dernière année de leur formation. Ils doivent également s’engager à rechercher un emploi et ne pas reprendre une formation dans l’année qui suit l’obtention du diplôme.

L’ARPE ne peut être cumulée avec le RSA ou la Garantie Jeune.


Comme la recevoir ?

La demande doit être faite dans les quatre mois suivant la validation du diplôme.

 Accéder au formulaire de déclaration en ligne

Les documents à fournir sont :

> Attestation de diplôme

> Attestation de bourse perçue lors de la dernière année du cursus

> Attestation sur l’honneur engageant le bénéficiaire à ne pas reprendre une formation au cours de l’année à venir

> Copie de la carte d’étudiant des métiers (pour les apprentis uniquement)

 
recrut,en-alternance,en-interim,en-stage,en-formation,campus-emploi,en-emploi      2016-08-29 11:41:05  2018-07-04 12:13:08  Voir Modifier Supprimer








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