L’annonce faite par Jean-Marc Ayrault à l’automne 2012, d’une enveloppe d’un milliard d’euros pour aider au financement du métro du Grand Paris est resté lettre morte. La rocade de 200 km autour de la capitale, estimé à 30 milliards d’euros, devrait être financée par une hausse des impôts en Île-de-France plutôt que par des crédits budgétaires.
La dotation de l'Etat nécessaire pour lever un emprunt de 15 milliards d'euros pour financer le Grand Paris Express (GPE) était estimée à 4 milliards d'euros par le gouvernement de François Fillon. Ne voyant aucun milliard affecté dans la loi de programmation des finances publiques pour 2013-2015, les élus d'Île-de-France se sont alarmés. Il s’agirait d’augmenter de quelques euros la taxe spéciale d’équipement (TSE) payée depuis 2011 par les particuliers (propriétaires et locataires) et les entreprises d’Île-de-France, afin de contribuer au financement du Grand Paris.