Quand on pense immobilier, on pense souvent « négociateur ». On pense parfois même qu’il n’est pas nécessaire d’avoir suivi de formation pour exercer cet emploi.

Cependant, qu’il s’agisse de formation initiale ou de formation continue, il est aujourd’hui indispensable de suivre un enseignement technique pour trouver un poste. Et cette formation est un des moyens de restaurer la réputation des professionnels du secteur, légèrement mise à mal ces derniers temps.

Les formations proposées sont complètes et ceux qui obtiennent le diplôme sont de véritables spécialistes.

Valérie William, Conseillère en Formation Continue au Greta Top Formation s’exprime clairement sur ce sujet : « Certes de nombreuses personnes exercent sans formation préalable pourtant c’est une grosse erreur.

Ce secteur est extrêmement réglementé, ce qui est logique quand on sait le prix que coûte un bien immobilier.

Pour exercer dans ce secteur, il faut être formé. Le diplôme « phare » est le BTS Professions Immobilières qui est un sésame reconnu par la profession et qui permet d’accéder à une large palette de métiers de l’immobilier : la négociation mais également la gestion locative que ce soit dans des sociétés foncières privées ou chez des bailleurs sociaux.

Notre établissement propose différentes formations diplômantes et qualifiantes ; - le BTS Professions Immobilières en contrat de professionnalisation en deux ans dans le cadre de l’alternance.

Nous proposons également ce même BTS en 1 an pour les salariés dans le cadre du CIF, en formation continue. - la Licence Professionnelle Gestion Technique du Patrimoine Immobilier ainsi que- le CQP Gestionnaire de Biens Immobiliers qui est une formation de 7 mois reconnue par les professionnels. »

Quel est le contenu de ces formations ?

Rappelons d’abord que les professions immobilières ont pour activité la gestion et la négociation de biens immobiliers ainsi que des opérations de promotion immobilière. Les personnes diplômées dans ce domaine auront la possibilité de choisir leur voie parmi les nombreuses possibilités offertes par le secteur, dans les domaines de la gestion de patrimoine, de la négociation, du conseil aux particuliers ou aux entreprises.

Diplôme le plus préparé, le BTS Professions Immobilières … Quelles sont les matières enseignées, quelles sont les compétences à acquérir ?

• En français, les cours sont très ciblés sur l’expression écrite et orale. Le professionnel de l’immobilier a souvent pour vocation d’être en contact avec le public ; il doit donc s’exprimer convenablement, tant à l’oral qu’à l’écrit, doit être capable de rédiger une présentation et l’exposer devant un public.

L’objectif est de rendre les étudiants aptes à une communication efficace dans la vie courante et dans la vie professionnelle à tous les niveaux : relations dans l’entreprise et à l’extérieur, relations avec la clientèle ou la hiérarchie. Les professeurs enseignent également les techniques du résumé, de la discussion ou/et de la synthèse de textes.

• En langue vivante, la formation a pour objectif de rendre l’étudiant capable de saisir le contenu d’un texte écrit dans une autre langue que la sienne. Les exigences sont les suivantes :

Comprendre un texte court, un message oral,

S’exprimer à l’oral pour faire comprendre un texte simple

Faire un compte-rendu de texte,

Traduire des informations ou des données

La plupart des étudiants sont suffisamment au niveau pour suivre cet enseignement à la sortie de leur bac. Il ne s’agit pas d’une priorité dans ce domaine professionnel.

• En économie, les élèves font un tour de l’état des lieux de l’économie mondiale et des relations économiques internationales. Les cours portent également sur l’économie française : ses bases, ses avancées, son avenir. L’économie d’entreprise est également l’objet de cours particuliers.

• En droit, il est important que les jeunes soient très au fait des articles de lois : successions et droit de la famille, droit social et pénal, mais aussi droit de l’urbanisme sont enseignés.

• L’apprentissage de la technique de vente en immobilier est une grosse partie du BTS ; les cours s’axent sur plusieurs domaines : connaissance du marché, techniques commerciales, fiscalité, gestion des affaires, comptabilité, maîtrise des outils bureautiques, notion de communication en relation avec le client et/ou le groupe…

• Enfin, les étudiants doivent posséder des notions dans la réglementation des techniques de construction de bâtiments ; ils doivent aussi connaître les règles de sécurité indispensables dans le domaine.

Ces cours se doublent pour une meilleure efficacité de période d’enseignement pratique, de stages en entreprises : Ces actions permettent à l'étudiant de déployer une activité pratique tenant compte des contraintes de la vie professionnelle et d'établir des relations avec le milieu professionnel.

Ces actions doivent couvrir les différents aspects de la profession (commercial, comptable, informatique, administratif) et être réparties sur l'ensemble de la formation. Exemples d'actions : prospection vente ou location, organisation de la visite d'immeubles, étude de financement, tenue de la comptabilité du cabinet, organisation d'une assemblée générale...

Compte-rendu d'activités professionnelles. A l’issue de ces périodes de travail, l’étudiant récapitule les connaissances qu’il a acquises au cours des semaines de travail pratique. Ces remarques serviront plus tard, pour la validation du diplôme lorsque l’élève présentera son dossier professionnel au jury.

Et au-delà du diplôme ?

Au Greta Top Formation, la formation, c’est du sérieux… Mais cela n’empêche pas Valérie William de mettre l’accent sur les qualités humaines et personnelles nécessaires pour la réussite professionnelle dans ce domaine. « Les qualités nécessaires entre la négociation et la gestion sont très différentes : la gestion est un univers particulier où le gestionnaire de biens va surtout côtoyer des copropriétaires, ce secteur demande une grande diplomatie. En négociation, le candidat doit faire preuve de sens commercial mais pas uniquement ; il doit être un très bon conseiller en raison du prix que coûte un bien immobilier.

Il doit également être conscient que le secteur est très sensible à la conjoncture et que c’est une activité fortement impactée en cas de crise. »

Choisir l’immobilier, est-ce vraiment raisonnable ?

Oui, oui, mille fois oui ! Tous les professionnels ont le même discours. Après la crise, le beau temps revient. Le mot de la fin revient à Valérie William « Le secteur de l’immobilier a connu deux années difficiles en 2008 et 2009.

En 2010 et 2011, on note une reprise du marché et le gouvernement a pris des mesures qui soutiennent son redémarrage. Il y a de fortes chances de voir les annonces d’offres d’emplois réapparaitre.

Ce secteur est passionnant et offre de belles perspectives de carrière professionnelle. » Alors n’hésitez plus !