La montée du chômage des jeunes sans qualification inquiète à juste titre le gouvernement. Il s’est fixé, comme l’une de ses priorités d’action, d’inverser cette tendance au plus vite grâce au contrat « Jeunes en Entreprise ».
Le dispositif mis en place, prévoit, pour les entreprises, une exonération totale de charges, pour l’embauche d’un(e) jeune collaborateur(trice), âgé entre 16 et 22 ans et n’ayant pas le baccalauréat. Le jeune est alors embauché en CDI, avec un salaire équivalent au SMIC.
L’employeur, qui doit être une entreprise privée de moins de 250 salariés, bénéficie d’un soutien de l’Etat pendant trois années, au taux plein pendant deux ans et à 50% pendant la troisième année.
La durée de trois années du dispositif doit permettre au jeune de sortir du système avec une réelle qualification professionnelle.
Cette initiative politique vise à enrayer l’aggravation des chiffres du chômage concernant la tranche des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans.
En effet, les demandeurs d’emploi de cette tranche d’âge ont augmentés de +15% cette dernière année, touchant plus particulièrement les candidats peu diplômés, chez qui le taux de chômage dépasserait les 30%.
Si vous êtes concernés par cette tranche d’âge, que vous avez moins de 22 ans, et que vous recherchez un poste en CDI, insistez bien auprès des PME sur la possibilité pour l’employeur de vous intégrer tout en bénéficiant d’économies en terme de charges sociales.
Si vous avez plus de 22 ans, n’oubliez pas que les formations en alternance sont également un formidable moyen pour intégrer le monde du travail efficacement.
Elles procurent également des avantages pour les entreprises et surtout, elles accompagnent de façon très qualitative, dans la plupart des cas, les jeunes dans leurs premiers pas sur le marché du travail.
Alternance ou nouveau contrat « Jeunes en entreprises », de quelles aides pouvez vous bénéficier ?
Nous ne le dirons jamais assez, mais si vous avez moins de 26 ans, quelle que soit votre formation, il vous faut impérativement prendre conseil auprès des organismes d’aide à la recherche d’emploi.
Ils connaissent normalement les aides accordées par les pouvoirs publics pour faciliter vos démarches. Contactez en priorité votre mairie, et demandez leur s’ils ont une structure d’aide et d’information pour les jeunes. Ces structures s’appellent généralement des « Missions Locales » ou des « PAIO ».
Alors que l’arrivée des 35 heures a fortement modifié l’environnement économique des français ces dernières années, il fut pourtant abordé du bout des lèvres durant la campagne électorale. Le mot d’ordre était « on ne touche pas aux 35 heures… mais on peut les envisager autrement… ».
Sujet explosif s’il en est, car il faut quand même le reconnaître, ces 35 heures ne sont pas perçues de la même façon que l’on ait des revenus élevés ou des revenus faibles.
Dimanche dernier, en Suisse, 74,6% de la population s’est prononcée contre la réduction du temps de travail organisée par l’Etat !
Ce référendum, lancé à l’initiative de l’Union Syndicale Suisse, et soutenu mollement par les forces politiques a été un cuisant échec.
Curieusement, ce « non évènement » a été très peu relayé dans la presse et aux informations françaises.
C’était pourtant l’occasion de relancer le débat de l’assouplissement du cadre des 35 heures. Peut être est-ce encore un peu tôt.
Une chose est certaine, par contre, si vous recherchez un emploi, abordez le thème des 35 heures avec tact, car nombreux sont les recruteurs qui n’apprécient pas que l’on pose cette question en début d’entretien.
Il est normal de s’informer sur l’application des 35 heures dans l’entreprise. Ce serait une erreur de ne pas poser la question.
Mais attendez la fin de l’entretien pour la poser, voire même le deuxième entretien, si vous savez que vous allez avoir deux entretiens consécutifs.
Si les 35 heures sont une réalité aujourd’hui dans bon nombre d’entreprises, elles ne sont pas encore toujours bien appréciées par nombre de professionnels.
Plutôt que de lancer le débat durant votre entretien de recrutement, adoptez plutôt une attitude réservée, et efforcez vous de n’en parler qu’à la fin, comme vous auriez demandé si vous bénéficiez de tickets restaurants.