En bref
- 1,8 million de personnes travaillent dans le domaine de la santé, ce qui représente 7,7% des actifs en France. On compte près de 400.000 travailleurs sociaux et les prévisions de recrutement promettent des embauches jusqu’en 2012
- on compte 3.000 établissements de santé, dont environ 1.000 hôpitaux et autant de structures médico-sociales comme les maisons de retraites et les maisons d’accueil.
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Perspectives de recrutement
Le secteur de la santé est relativement peu touché par le chômage. Il doit au contraire faire face à un manque de main d’œuvre qui va s’accentuant avec le départ à la retraite des professionnels de la génération du « papy boom ». Les perspectives d’emploi sont variées et la promotion interne facilite les évolutions de carrière pour les jeunes. Les soins de santé et l’environnement sont inextricablement liés. Si l’on parle souvent des impacts de l’environnement sur la santé, on parle moins de l’impact que peut avoir le secteur de la santé sur l’environnement. Pourtant, ce secteur, comme toute entreprise, utilise de l’énergie en quantité, consomme d’importantes ressources (plastiques, papier, eau…) et produit de nombreux déchets.
Les tendances 2010
- La nutrition : Au-delà de l’aspect médical, la nutrition est devenue en quelques années un véritable enjeu de santé publique. Prise au sérieux par l’Etat, elle fait aujourd’hui l’objet d’un enseignement dans les écoles afin d’éduquer les plus jeunes à la prise de bonnes habitudes alimentaires. De nombreux professionnels s’inscrivent dans cet élan : médecins, diététiciens, chercheurs, mais aussi responsables produits dans l’agro-alimentaire dont la tâche consiste à concevoir des produits répondant aux nouvelles tendances nutritionnelles.
- La chirurgie esthétique : Rajeunir, corriger, modifier, embellir … Tous les magazines féminins présentent les dernières avancées en matière de chirurgie esthétique. Plus sûre, plus accessible, elle se démocratise et de plus en plus de personnes, hommes comme femmes y ont recours. De nombreux étudiants en médecine s’orientent donc vers cette spécialité porteuse d’emploi, pleine d’avenir et rémunératrice.
FOCUS SUR DEUX METIERS DU SECTEUR SANTE SOCIAL
Elle assure le suivi médical de la grossesse et l’accompagnement de la future mère, dispense les cours de préparation à la naissance. Lorsque l’accouchement se déroule sans complication, c’est elle qui le dirige et le mène à son terme jusqu’à la naissance du bébé.
Efficacité et sens de l’écoute
Le métier de sage-femme (ou maïeuticien pour les hommes) est une profession libérale qui s’exerce dans 80% des cas en hôpital ou clinique.
Elle suit la future mère pendant toute la durée de sa grossesse. Mensuellement, elle fait le point sur l’état de santé de la mère et sur la croissance du bébé. Elle renseigne les femmes sur le déroulement de l’accouchement et l’accueil du bébé.
C’est elle qui pratique les accouchements et prodigue les premiers soins à la mère après naissance. D’un caractère calme, elle doit savoir écouter et rassurer, expliquer et prendre des décisions en cas d’urgence.
Une journée de travail en établissement hospitalier s’effectue sous forme de garde allant de 8h à 12h.
Salaire : à ses débuts, une sage-femme touche 1600 euros brut par mois.
Professionnel de l’alimentation, son rôle est d’élaborer des menus et des régimes adaptés aux troubles de ses patients.
Un véritable gestionnaire de l’hygiène alimentaire
Son rôle principal est d’analyser les pratiques alimentaires de ses patients et de leur proposer une remédiation en cas de dysfonctionnement. Il doit veiller à leur équilibre alimentaire sans éveiller de frustration.
Il doit faire preuve de psychologie afin de déterminer les causes des troubles et pouvoir y remédier avec l’assentiment profond de son patient. Il doit donc écouter et lire à travers les lignes pour saisir les causes réelles du problème.
Il travaille soit en cabinet privé, dans 25 % des cas, soit dans des collectivités (crèches, maisons de retraite, hôpitaux...) à 60 % 15 % des diététiciens exercent dans la restauration collective, notamment dans les cantines scolaires.
Salaire : le salaire d’un diététicien débutant est de 1400 euros brut par mois.