En bref
- la branche des services de l’automobile est constituée de près de 92.000 entreprises et occupe 480.000 emplois non délocalisables.
- l’entretien et la réparation automobile représentent plus de 40.000 entreprises employant près de 180.000 salariés.
- toutes les formations aux métiers de l’automobile sont sur ce site conçu par l’ANFA (Association Nationale pour la Formation Automobile).
Perspectives de recrutement
L’activité des services liés à l’automobile, qui englobe la commercialisation, l’entretien et le service après-vente, demeure dynamique. Beaucoup de postes sont à pourvoir dans la maintenance (carrosserie, dépannage, mécanique, etc.). Les conseillers commerciaux ont toujours la cote. Côté concessionnaires, franchises, mais aussi spécialistes de la location, les technico-commerciaux, à partir de bac + 2, sont les plus prisés. Mais, alors qu’on dénombre sept à douze candidatures en moyenne par poste, les vendeurs automobiles changent d’employeur tous les deux ans environ.
Les tendances 2010
- Développement des voitures électriques et hybrides :
L’Etat veut faire de la France le leader mondial des industries énergétiques. Pour cela, Jean-Louis Borloo a annoncé un budget de près de 4 milliards d’euros pour développer les voitures propres d’ici 2020. Ce plan comprend le développement du bonus-malus, la prime à la casse (jusqu’en 2011) et la construction d’infrastructures de recharges de véhicules (400 000 bornes d’ici 2020). L’Etat s’est aussi engagé à acheter 5000 voitures électriques afin de garantir le marché.
- des modèles discount :
De plus en plus de constructeurs conçoivent des gammes de véhicules à très bas prix afin de parer à la baisse du nombre de ventes de voitures neuves. Ce sont des modèles sans options, basiques mais qui sont très abordables pour les foyers limités financièrement.
- L’industrie automobile mise sur la Recherche et Développement :
Parmi l’ensemble des branches d’activité, l’industrie automobile est celle qui dépense le plus en matière de recherche et développement.
FOCUS SUR DEUX METIERS DE L'AUTOMOBILE
Contrôle de trajectoire, dispositif anticollision, système de navigation... les applications de l’électronique embarquée à bord des véhicules ne cessent de gagner du terrain. Les perspectives sont donc favorables pour ce technicien high-tech.
L’électronicien automobile assure l’entretien et la réparation de tous les systèmes embarqués. Après réception du véhicule, il établit un diagnostic à l’aide d’un banc de tests ou d’une valise, branchés directement sur le moteur ou le tableau de bord. Il analyse les résultats obtenus. Puis il procède à la remise en état de l’élément défectueux : changement d’un capteur ou d’une carte électronique, reprogrammation de logiciels... Ce technicien peut intervenir sur tous les équipements électroniques. Mais souvent, dans les garages, l’électronique moteur est confiée au technicien de maintenance auto. Le technicien électronicien prend alors en charge l’électronique dite de sécurité ou de confort : tenue de route, système de navigation et de guidage, climatisation, suspension...
Salaire : Un débutant touchera en moyenne 1500 et 1750 € brut par mois.
Vendeur en fournitures automobiles
Phares, plaquettes de frein, pneus, autoradio, pare-brise... le vendeur en pièces détachées se partage entre le comptoir et la réserve. À la fois technicien, gestionnaire et vendeur, il conseille particuliers et professionnels de l’automobile.
Avant tout vendeur spécialisé, ce professionnel sait se montrer disponible pour une clientèle variée. Particuliers, agents commerciaux, techniciens d’atelier et garagistes viennent le voir ou lui passent commande par téléphone. À lui d’adapter ses talents de vendeur à chacun de ses interlocuteurs. Il travaille principalement chez un distributeur agréé (concession) au comptoir d’un service pièces où il anime une boutique libre-service. Il peut aussi travailler chez un distributeur indépendant ou dans une grande entreprise, ou encore une administration qui possède un grand parc de véhicules. Ce professionnel partage son temps entre le comptoir de vente, le bureau pour des tâches de gestion et le magasin de stockage. Il répond au téléphone, assure les facturations et les encaissements, collabore aux campagnes de promotion.
Salaire : Un débutant touchera en moyenne 1300 € brut par mois.