1971 : premier accord sur la formation professionnelle. De ces textes, les acteurs de 2012 sont d’accord pour garder l’élément fondateur qui n’est autre que l’obligation légale de financement et la mutualisation des fonds gérés de façon paritaire.
D’année en année, l’approche individuelle de la formation s’est développée à côté de la formation à l’initiative du chef d’entreprise, avec le CIF, le DIF, la formation hors temps de travail, le bilan de compétences, la VAE …
Les inconvénients inhérents à ces modifications ont été une opacité de plus en plus étonnante … L’accès à la formation reste encore aujourd’hui trop inégalitaire, et les personnes qui y ont le moins accès sont celles qui en ont le plus besoin : personnel peu qualifié, salariés de TPE et PME.
Aujourd’hui donc, des groupes de réflexion travaillent à l’amélioration du système en axant leurs efforts sur différents points :
· Renforcer le lien entre la formation initiale et la formation continue, en impliquant davantage les universités dans la formation des salariés.
· Améliorer l’efficacité et la qualité de l’offre de formation par le développement des méthodes de certification et d’accréditation des prestataires.
· Sécuriser les parcours professionnels, en facilitant l’accès des demandeurs d’emploi à la formation, en favorisant le recours à la formation pendant les périodes de chômage partiel et en renforçant la coopération entre Pôle Emploi et les OPCA.