Et si les musées avaient trop d’œuvres ? Auquel cas faudrait-il les revendre ?
L’abondance des biens est utile pour monter des expositions et échanger avec les musées étrangers, mais toutes les réserves sont-elles bonnes à garder ?
Au fil du temps, les musées ont en effet constitué des collections, qui à leur tour ont constitué un patrimoine et un héritage culturel.
Les œuvres se sont accumulées et les réserves sont pleines. La question de l’inaliénabilité des collections d’art publique est soulevée par l’Ifrap (Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques), mais la loi n’accepte pas cette proposition, jugée iconoclaste. Le souci est que bien des œuvres sont oubliées dans les sous-sols. Alors peut-être faudrait-il commencer par faire un petit pas en avant en revoyant la gestion des réserves.
Ainsi, lorsque la France décidera de sauter pieds joints dans ce qu’on appelle communément la modernité, le grand pas vers l’humanité amènera peut-être à la revente des collections.