Les aides proposées par les associations sont variées : « Il peut s’agir d’aides financières directes : prime à l’embauche, participation au financement d’une formation, d’un aménagement de situation de travail, aide au porteur d’un projet de création d’activité, financement d’un tuteur dans l’entreprise, aide à la mobilité... , ou d’aides financières indirectes : L’Agefiph finance des professionnels, présents sur l’ensemble du territoire, qui interviennent auprès des personnes handicapées et des entreprises pour accompagner vers l’emploi, faciliter l’embauche (le réseau Cap Emploi), le maintien en emploi (les Sameth), l’évolution professionnelle, la création d’activité, apporter un appui spécialisé pour des handicaps particuliers…
Ces aides et appuis peuvent être mobilisés simultanément ou séparément de façon à soutenir le parcours d’insertion professionnelle des personnes handicapées et appuyer les différentes initiatives des entreprises en faveur de leur emploi ou de leur maintien dans l’emploi. »
Beaucoup de PH (Personnel Handicapé) témoignent cependant de leur difficulté à trouver un emploi qui leur plaise, et dans lequel ils se sentent efficaces et à leur place. En effet, afin de se conformer aux exigences gouvernementales, certaines sociétés embauchent sans avoir réellement prévu de projet professionnel pour le personnel handicapé. Les aides à l’embauche encouragent les recrutements, qui se traduisent alors par des CDD, non renouvelés … La précarité dans l’emploi est donc un problème bien réel. Annick Montfort relativise ce constat « Certes, il y a de la précarité ; cependant, on constate que les salariés handicapés, dans les entreprises soumises à l’obligation d’emploi, ont une ancienneté supérieure à celle des non handicapés et sont plus souvent en CDI ; et dans la période de crise actuelle, les embauches que nous primons sont toujours à 80% des CDI. Toutefois, afin d’éviter la précarisation, nous proposons aux entreprises, dans le cadre de notre plan de soutien, une « prime contrat durable ».