Avec un taux de croissance de plus de 15% en 3 ans, le secteur des services à la personne ne cesse d’être en pleine expansion. L'emploi du secteur se caractérise par une féminisation massive, des salariés âgés mais surtout par un temps de travail réduit et un salaire horaire faible. Mais que recouvre réellement cette appellation, quels sont les derniers chiffres du secteur, quels profils correspondent aux emplois proposés et quel avenir surtout ?
La notion de « services à la personne » a été consacrée par la loi du 26 juillet 2005. La définition législative associe les activités de services à la personne aux « activités réalisées au domicile de la personne ou dans l’environnement immédiat de son domicile ».
Les activités de services à la personne sont définies comme les activités de garde d’enfants, d’assistance aux personnes âgées ou dépendantes, ou d’entretien ménager réalisées au domicile de la personne ou dans son environnement immédiat de son domicile. Le décret du 26 décembre 2005 précisait la liste des activités qui ouvraient droit aux avantages fiscaux et sociaux du secteur (en tout 21).
Toutefois, depuis 2011, dans le cadre de la lutte contre les niches fiscales et sociales, le gouvernement a décidé de supprimer les avantages sociaux destinés aux publics « non fragiles ». Ainsi, la loi de finances a supprimé deux mesures d’exonérations de cotisations sociales : l’abattement forfaitaire de 15 points sur les cotisations sociales dues par les particuliers employeurs qui déclarent au réel, ainsi que la franchise de cotisations patronales dont bénéficiaient les organismes agréés des services à la personne dans la limite du Smic sur les prestations destinées aux publics « non fragiles », sans plafond de rémunération.
Les autres avantages fiscaux et sociaux demeurent toutefois inchangés pour les employeurs de plus de 70 ans, les bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie ou de la prestation de compensation de handicap.
Pauline de Waele