Informatique-numérique
Les femmes sont très minoritaires dans le secteur : moins de 30 % des effectifs selon Pôle emploi, 27 % des moins de 30 ans pour les ingénieurs de l’informatique (Dares).
Cette absence des femmes est liée à leur très faible inscription en cursus d’ingénieur : seulement 27 % alors qu’elles représentent 41 % des effectifs des séries scienti ques et 47 % des bachelières en terminale S. De gros efforts sont mis en place par ces écoles a n de les inciter à rejoindre leur rang, mais elles peinent à attirer des étudiantes.
Un Plan mixité dans les métiers du numérique a été signé le 31 janvier 2017.
Perspectives de recrutement
Informatique/télécom : 1er secteur recruteur de cadres selon l’Apec avec de 55 000 à 59 000 recrutements en 2018. Les diplômés et les jeunes cadres (1 à 5 ans d’expérience) repré- sentent + 60 % des recrutements.
190 000 postes à pourvoir dans le secteur informatique sur la pé- riode 2012-2022 dont près des 3/4 pour les ingénieurs (136 000 postes) et 1/4 pour les techniciens (48 000). Les ingénieurs de l’informatique béné cieraient de 90 000 créations de postes.
Commerce-vente
Le métier de commercial reste majoritairement masculin. Mais, parmi les diplômés des grandes écoles de management, les femmes sont surreprésentées dans le commerce où elles occupent 61 % des nouveaux emplois. C’est le 3e secteur de recrutement des managers-femmes, selon la Conférence des Grandes écoles (CGE).
Perspectives de recrutement
L’Apec prévoyait plus de 20 000 recrutements dans le commerce en 2018, dont plus de la moitié de jeunes cadres dans la dis- tribution.
Cadres commerciaux : 205 000 postes à pourvoir dont 80 000 créations sur la période 2012-2022. La part des femmes cadres et technico-commerciaux passerait de 30 % en 2012 à 38 % en 2022.
Recherche et développement (R&D)
Les femmes représentent 32 % du personnel de recherche et sont plus présentes au sein du secteur public (46 %) que dans les entreprises privées (23 %) où elles représentent cependant un quart des jeunes chercheurs. La part des femmes est plus faible parmi les chercheurs (27 %) que parmi les personnels de soutien (42 %).
Elles sont plus présentes dans les domaines de la santé, la chimie ou l’agronomie que dans l’aéronautique, l’automobile ou le numérique.
Source CIDJ