Le cœur a ses raisons que la raison ignore, a-t-on l’habitude de croire. A tort ! Même si vous ne le ramenez pas avec vous au bureau, le conjoint que vous vous êtes choisi n’est pas sans conséquences sur votre parcours professionnel. Ambitieux, suivez votre cœur, mais n’oubliez donc pas de consulter votre cerveau avant de vous engager.
A l'occasion de la fête des amoureux le 14 février, RECRUT vous donne les clefs pour concilier romance et réussite.
Bien entendu, votre employeur n’a pas à connaître votre statut familial et rien ne vous oblige à le mentionner lors de votre candidature. Mais tout de même, ça l’intéresse un peu, le recruteur, mais pas forcément pour d’évidentes raisons. En effet et contre toute logique, le jeune célibataire n’est pas perçu comme le profil idéal. Mobile et potentiellement très impliqué, il est surtout source d’imprévisibilité pour l’entreprise qui devra gérer sa frustration personnelle croissante (et ses possibles retombées sur le travail) ou les multiples congés découlant de son épanouissement personnel (mariage, naissance, etc.). Bref, on préfère parfois miser sur la stabilité rassurante du trentenaire marié-deux-enfants.
A noter : pour les femmes, le mariage pose désormais la question du choix du nom de famille. Est-il stratégique de prendre celui de son époux (comme le font 90 % des couples) alors que l’on a bâti toute sa réputation et son réseaux professionnel sur le sien ? Et parce que quand y’en a plus, y’en a encore, le dilemme peut se répéter quelques années plus tard en cas de divorce. Demandez à Adriana Karembeu ou Cathy Guetta ce qu’elles en pensent…
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Selon les travaux de l’Université de Washington mené par les économistes Brittany Solomon et Joshua Jackson, votre succès professionnel est intrinsèquement lié… à la personnalité de votre conjoint !
Après avoir analysé la situation de 5 000 couples de tout âge et aux traits de caractère variés, la conclusion fut limpide : vivre avec quelqu’un de « consciencieux » peut augmenter vos chances de promotion et vous faire gagner jusqu’à 4 000 dollars supplémentaires chaque année. Sympa, et valable aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Reste que les auteurs de l’étude n’hésitent pas à expliquer ce résultat par la paix régnant dans les foyers ainsi constitués. Quel bonheur, en effet, que de vivre avec un conjoint organisé, assez rigoureux pour s’être occupé des tâches ménagères, balayant tout stress inutile de vos épaules fatiguées par une longue journée de labeur. Soit. On préfère cependant penser que les partenaires, à vivre ensemble, déteignent l’un sur l’autre et que le style de vie de votre conjoint finit par devenir le vôtre.
Après l’effort, le réconfort. Une fois finie cette longue journée de labeur, vous souhaitez vous reposer dans les bras de votre moitié. C’était sans compter sur une étude menée en mars 2012 par Technologia/UMC, qui montre que plus de 70 % des actifs interrogés considèrent que leur travail –et notamment la fatigue qu’il génère– nuit à leur vie sexuelle. Ils sont de plus 63,3 % à estimer qu’ils feraient plus souvent des galipettes si leur profession était moins stressante ; les cadres ne sont pas épargnés, eux qui ne parviennent pas à se déconnecter une fois rentrés à la maison.
Cette frustration est d’autant plus importante que les horaires du salarié sont décalés. Plus de la moitié des ouvriers déclarent ainsi devoir renoncer à des câlins le matin en le soir, en raison d’un réveil trop matinal. Les travailleurs de nuit sont bien entendu les plus lourdement touchés.