Le 7 juillet dernier, les résultats sont tombés, implacables : vous êtes de ces quelques 15 % d’élèves à ne pas avoir décroché le fameux sésame du bac. Mais bien que privés du folklore de la célébration télévisée, n’allez pas croire que la fête est finie pour vous. Bien au contraire, de nombreuses options existent. RECRUT vous donne quelques pistes.

1. Continuer les études

Repasser le bac.

Généralement, deux essais suffisent pour décrocher son baccalauréat. En effet, plus de 70 % des redoublants réussissent leur seconde tentative. Pour celles et ceux que la perspectives de refaire une terminale fait fuir, il reste la possibilité de quitter l’école et repasser l’examen en candidat libre, une option qui nécessite cependant un fort investissement personnel.

Choisir le bac pro.

Traditionnellement, celui-ci recrute en classe de troisième pour une formation en trois ans débouchant sur l’obtention du bac Ce que l’on sait moins, c’est qu’il est également accessible aux jeunes au niveau Terminale, dans certains secteurs Pour plus d’informations concernant la liste des établissements concernés et les conditions d’admission, se renseigner auprès des CFA ou sur le site de l’ONISEP.

Viser le supérieur.

Le baccalauréat n’est pas la condition sine qua none à la poursuite d’études supérieures. Ainsi, les BTS et DUT sont accessibles, à condition de bien choisir sa filière. En effet, tout dépend du nombre de places qui se libèrent, et certaines voies ont tellement de candidats que priorité sera donnée aux bacheliers. La stratégie consiste donc à formuler ses rêves sur Admission Post-Bac… et espérer très fort !

2. Se lancer dans le monde professionnel 

Les CQP (Certificats de Qualifications Professionnelles)

permettent de voir ses capacités techniques reconnues par une branche professionnelle particulière. Il ne s’agit donc pas d’un diplôme en bonne et due forme, mais d’un certificat permettent l’insertion dans le monde professionnelle. Pour les jeunes sans expériences dans l’emploi, ils sont délivrés à l’issu d’un contrat d’apprentissage ou d’un Service Public Régional.

Les écoles de la deuxième chance.

Accessibles tout au long de l’année, les E2C permettent aux jeunes les plus éloignés de l’école de renouer avec une formation diplômante. Ce cursus gratuit et rémunéré en alternance. Par les nombreux stages qu’elles imposent, ces écoles permettent au candidat de se créer un réseau et donc de s’insérer facilement sur le marché de l’emploi (à la sortie du cursus, 37 % des élèves signent un contrat de travail (apprentissage ou professionnalisation) et 60 % rebondissent sur une formation plus spécialisée).

Les missions locales

peuvent renseigner les candidats aux nombreuses alternatives au baccalauréat à leur portée : CIVIS, DAEU, CAE, PACTE… des acronymes qui cachent autant de voies qui peuvent être empruntés par le candidat malheureux

Les concours.

Les chiffres sont tombés au début du mois : 13 300 postes d’enseignants, 5 000 postes de militaires et 4 300 postes de policiers sont restés vacants. Autant dire que la fonction publique recrute, et qu’elle offre des postes pour tous les profils. Quel que soit le niveau d’étude, un concours d’entrée existe.

L’armée.

Chaque année, de très nombreux jeunes choisissent l’armée, dans laquelle ils voient la promesse d’un contrat long et formateur. Renseignement auprès des centres d’information CIRFA.

Le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports

propose des offres d’emploi et de formation sans condition de diplôme pour devenir entraineur, animateur ou éducateur sportif.

La capacité de droit.

Suivre des études supérieures de droit sans le bac, c’est possible ! A l’université ou par correspondance, cette formation en deux ans exige une implication personnelle phénoménale (80 % d’échec en première année) mais permet d’accéder à une licence ou un DUT de droit.