La situation économique étant ce qu’elle est, ce n’est pas toujours de notre plein gré que nous quittons notre poste actuel.
Le licenciement –et le chômage qui en résulte– provoque un véritable désœuvrement : comment rebondir quand on est pris par surprise et que l’image que l’on a de nous-même est écornée ?
L’importance des objectifs
Une fois que coup du licenciement reçu et assimilé, il faut rebondir. Mais par où commencer ?
L’objectif que vous devez vous fixer comprend deux niveaux : le « quand » et le « comment ».
Quelle échéance vous fixez-vous pour votre retour à l’emploi ? Il est important de comprendre que la réponse idéale à cette question n’est pas forcément « le plus tôt possible » ; si vous cherchez un CDI ou souhaitez vous lancer dans l’auto-entreprenariat, le processus peut prendre de longs mois.
En adaptant votre budget, vous pourrez mener votre recherche tranquillement, sans craindre une « pénurie » qui vous ferait accepter le premier job alimentaire venu. Votre recherche doit déboucher sur une situation pérenne, c’est-à-dire un emploi dans lequel vous vous épanouissez et désirer rester. Ne vous bradez pas !
Vous avez également le temps de faire un vrai bilan de compétences, une auto-analyse qui vous permettra de définir vos points forts. Pour les développer, les renforcer ou les multiplier, pensez à la formation. Utiliser son CPF après un licenciement est une option idéale pour ne pas rester inactif et valoriser ses compétences.
Chômeur mais pas glandeur
Etre provisoirement mis à l’écart de la vie active ne signifie pas devoir renoncer à être actif, bien au contraire ! De votre capacité à garder un rythme dépendra le succès de votre recherche d’emploi.
Il vous faut donc faire preuve d’intransigeance et vous fixer un emploi du temps rigoureux et précis, comprenant aussi bien vos heures de réveil que l’occupation à l’heure près de vos journées. Non seulement vous garderez le rythme et vous montrerez efficace dans vos recherches, mais vous ressentirez une certaine fierté en constatant que vous arrivez à vous y tenir.
Les copains d’abord
On n’est jamais aussi seul qu’on le pense. Même s’il n’est pas toujours aisé de demander de l’aide lorsqu’on est en recherche d’emploi, votre entourage peut constituer une ressource inestimable pour trois principales raisons :
- Le relationnel.Le chômage change votre rapport aux autres et à votre environnement. Vous êtes plus souvent à la maison, moins fatigué le soir… de quoi tenter de renouer avec la tendresse.
- Le réseau. Selon une enquête d’IBM, 60 % des avancements professionnels se produiraient grâce au réseau. N’hésitez donc pas à faire savoir autour de vous, avec précision, vos qualifications et l’intitulé du poste désiré.
Qui ne demande rien n’a rien : il vous faut donc vous montrer pro-actifs. Dressez la liste des personnes ressources auxquelles vous pensez et n’hésitez pas à créer votre profil sur les réseaux sociaux professionnels. Attention : nourrir son réseau via Facebook peut avoir des conséquences fâcheuses.
- La recherche groupée. Il est bien plus aisé de se motiver à plusieurs ! Si d’autres personnes de votre entourage se trouvent dans la même situation que vous, n’hésitez pas à leur proposer de rechercher un emploi ensemble. Que vous cherchiez dans le même secteur ou pas importe peu ; l’essentiel est ailleurs : soutien moral, relecture de CV, simulation d’entretien…