L’industrie permet une bonne insertion professionnelle car elle offre des emplois différents à tous niveaux de qualifications : le taux de chômage des diplômés de BTS et de bac professionnel est souvent inférieur à celui des diplômés qui ont suivi des formations dans le secteur tertiaire.
38% des ingénieurs diplômés trouvent leur 1er emploi à la suite d’un stage ou d’une période d’apprentissage.
De même, les salaires y sont en moyenne supérieurs de 2 % à ceux des autres secteurs marchands ! Enfin, l’industrie offre de nombreuses opportunités d’évolution de carrière y compris à travers la valorisation de l’expérience.
Le secteur peine à recruter et tente donc d’attirer des jeunes gens motivés et formés.
D’ailleurs, 33% des apprentis dans l’industrie ont un bac professionnel. Parmi les secteurs les plus demandeurs de bac professionnel figurent la maintenance, la productique et l’électrotechnique. Les métiers porteurs dans l’industrie, notamment pour les femmes sont les métiers de l’énergie, de la maintenance des véhicules et des ascenseurs.
Globalement, les profils recherchés sont des diplômés de BTS, de Bac Pro et des ingénieurs. L’agroalimentaire recherche plutôt des ouvriers non qualifiés.
Tous doivent posséder des qualités de communication et d’adaptation : il ne s’agit pas d’être des techniciens purs et durs, hermétiques à toutes relations humaines et professionnelles.
Le travail d’équipe est monnaie courante et les recruteurs sont très attentifs à embaucher des candidats dotés de bonnes qualités relationnelles. Le domaine étant particulièrement concerné par les évolutions technologiques, il est aussi très important de savoir anticiper les changements et s’y adapter.
Si les candidats ont tout intérêt à mettre en avant leurs compétences techniques, ils seront donc aussi très avisés de démontrer qu’ils ne demandent qu’à les faire évoluer.
.Et les filles ?
A priori, ce n’est pas le secteur plébiscité par les jeunes femmes.
A tort, car l’industrie fait la place belle aux femmes ; leur intégration est rapide et solide. Elles sont chaque année plus nombreuses puisqu’en 30 ans, la part des femmes dans l’industrie est passé de 5,2% à 17% aujourd’hui. 20 % d’entre elles occupent un poste de chercheur dans une entreprise industrielle.