Comme tous les ans, 4ventsgroup publie son étude sur les entreprises préférées des jeunes diplômés. Population stratégique pour le développement économique, ces derniers font l’objet de toutes les attentions de la part des recruteurs qui se battent pour les attirer.
Mais sur quels critères les jeunes choisissent-ils les entreprises auprès desquelles ils candidatent ?

Les jeunes choisissent leurs entreprises en fonction de…

Lors d’une campagne de recrutement, les entreprises n’ont de cesse de souligner à quel point elles se placent à la pointe de l’innovation, tout en respectant l’environnement et ses collaborateurs. Une marque employeur qui se montre responsable et dynamique, en somme.
Et si elles faisaient fausse route ? C’est en tout cas ce que semble indiquer le baromètre 2016, qui souligne que la RSE (responsabilité sociale des entreprises) et l’innovation n’arrivent pas dans le top 5 des motivations des jeunes diplômés. Il en va de même de la rémunération, autrefois perçue comme un signe d’importance au sein de l’entreprise.

Les choix exprimés traduisent en balancement entre le pragmatisme (notamment par l’importance accordée à la formation continue) et le rêve (un mauvais poste dans une entreprise prestigieuse semble préféré à un très bon poste dans une boîte méconnue). De quoi rendre très difficile le recrutement pour les entreprises qui s’adressent uniquement à une clientèle professionnelle, et donc inconnues du grand public.
A noter, enfin, l’importance de la localisation n’est pas contraire aux aspirations internationales. En effet, l’expatriation ne fait plus rêver et les jeunes diplômés souhaitent avant tout être mis en contact avec des partenaires et clients des quatre coins du monde.

Les entreprises qui font rêver les jeunes diplômés sont…

L’édition 2016 du baromètre 4ventgroup fait ressortir une donnée à la fois curieuse, injuste et préoccupante : les jeunes considèrent qu’il est nettement plus probable de bien gagner sa vie dans les grandes entreprises internationales que les grandes entreprises françaises (65 % contre 12 %). Difficile de comprendre d’où vient ce préjugé, qui est à relativiser compte tenu de l’importance moindre accordée par les candidats à la rémunération.

 Le « cocorico » est cependant de mise ! En effet, les entreprises françaises ne sont pas en reste dans le classement des entreprises dans lesquelles les jeunes diplômés se rêvent et qui montrent la suprématie des boîtes liés à l’internet et la percée récente du luxe.

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