2/3 d’entre eux cherchent un emploi dans une autre région !

Les lieux de vacances sont souvent synonymes de repos, de visite, de dépaysement mais également de remise en question de sa vie professionnelle.

Notamment pour les Parisiens dont certains préfèreraient rester vivre sur leur lieu de vacances plutôt que de retrouver le rythme stressant de la capitale.

La qualité de vie au travail tout comme la question du temps et du budget des transports sont au cœur des préoccupations des Franciliens et apparaissent comme un élément déterminant pour une vie professionnelle et personnelle épanouie.

 
Les principaux résultats :

• Près de la moitié (45%) des Franciliens met plus de 45 minutes pour se rendre au travail
• La moitié des chercheurs d’emploi sont prêts à déménager pour trouver un emploi
• 1 Français sur 3 déclare que le budget transport impacte "fortement" leur pouvoir d'achat
• 2/3 des Franciliens cherchent un emploi dans une autre région
• Les franciliens sont toujours plus enclins à une mobilité professionnelle interrégionale (+8 points versus 2018)
• La région lyonnaise est la plus attractive auprès des actifs d'Île-de-France

Le ras le bol des Franciliens

Pour près de 9 Français sur 10, le temps de trajet est un élément important de l’équilibre vie pro / vie perso. Près d’1 Français sur 2 le juge même "très important".
En Île-de-France, 71% des salariés mettent plus de 30 minutes à aller au travail et 45% mettent plus de 45 minutes. C’est sans doute pourquoi 42% sont insatisfaits de ces temps passés dans les transports. Dans l'idéal, les trois quarts des Français jugent "acceptable" un trajet de moins de 30 minutes pour se rendre sur leur lieu de travail.

Sans surprise les transports en commun sont très utilisés en Ile-de-France : trois quarts des Franciliens prennent le métro ou le bus pour aller travailler. Pour éviter la foule, les longs couloirs et les incidents réguliers sur les lignes, 32% prennent leur voiture et seuls 8% y vont en vélo (dont 2% en vélo ou trottinette électrique). 

Île-de-France : 67% des candidats regardent ailleurs !

Temps de trajets, coûts, métro & RER, stress… Autant de raisons qui ont l’air de pousser les Franciliens à regarder ailleurs, et même très loin ! En effet, avec 2 candidats sur 3 qui consultent des offres dans d'autres régions, la région parisienne est même la seule à avoir une majorité de candidats dans ce cas. Une proportion en hausse de 8 points par rapport à 2018. C'est deux fois plus que les actifs dans le reste de la France.
Premier bassin d'emploi en France (18% des offres à pourvoir - la région parisienne n'attire que 5% des candidats à la mobilité régionale.

Les Franciliens en route vers Lyon !

La région lyonnaise fait carton plein auprès des actifs d'Île-de-France. Près de 15% des Franciliens cherchant ailleurs le font dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
on trouve ensuite la Nouvelle-Aquitaine, qui n'était pourtant que 6ème l'an dernier. Le dynamisme de la région bordelaise continue d'attirer.

Suivent ensuite les Pays de la Loire, le Grand Est, la Bretagne, les Hauts-de-France et PACA, attirant chacun entre 9% et 10,5% des Franciliens. La Bourgogne Franche-Comté est lanterne rouge (3,6%).

On note par ailleurs que les métropoles ont la cote puisque Lyon attire 40% de candidats franciliens regardant vers la région Auvergne-Rhône Alpes, quand Lille attire 39% des franciliens attirés par la région Hauts-de-France et Marseille-Aix en Provence 45% de ceux qui se projettent en région PACA. 

Source : Hellowork