827 000 postes seraient à pourvoir dont 276 000 créations nettes d’emplois dans les métiers du commerce sur la période 2012-2022, selon France Stratégie et la Dares.
Cette hausse ne devrait pas concerner les caissiers (touchés par l’automatisation des caisses) ni les employés de libre-service mais serait sensible chez les vendeurs (+ 1,1 % soit 100 000 emplois supplémentaires, les attachés commerciaux (+ 0,9 %, + 49 000 créations d’emplois) et, plus encore, chez les cadres et technico-commerciaux (+ 1,4 %, + 80 000 créations d’em- plois).
Les commerciaux (attachés, cadres, technico...) bénéficieraient de plus de 350 000 postes à pourvoir sur la période 2012-2022 (créations et remplacements compris).
Quant à la part des effectifs non diplômés, elle a fortement diminué au cours des deux dernières décennies.
Emploi des cadres et des jeunes diplômés
L’Apec prévoyait plus de 20 000 recrutements dans le commerce en 2018, dont une part importante de jeunes cadres :
• distribution spécialisée : entre 7 540 et 8 400 recrutements dont 46 % de jeunes : 18 % de débutants et 28 % ayant de 1 à 5 ans d’expérience.
• distribution généraliste : entre 1 760 et 2 100 recrutements dont 56 % de jeunes : 25 % de débutants et 31 % ayant de 1 à 5 ans d’expérience.
• commerce interentreprises : entre 10 500 et 11 000 recrute- ments 34 % de jeunes : 8 % de débutants et 26 % ayant de 1 à 5 ans d’expérience.
Les besoins de recrutement sont majoritaires dans les fonctions commerciales et marketing : 70 % dans la distribution géné- raliste, 60 % dans le commerce interentreprises et 57 % dans la distribution spécialisée.
L’Île-de-France concentre 1/3 des recrutements devant Auvergne-Rhône-Alpes.
Source CIDJ