Premier constat : le système scolaire français est sévèrement jugé par les parents

-        Les deux tiers (67%) des parents d’enfants scolarisés du collège au supérieur estiment que, depuis 10 ans, les inégalités dans notre pays ont globalement plutôt augmenté et une proportion similaire (67%) estime que le système scolaire français n’assure pas aujourd’hui à chaque enfant la même chance de réussir sa scolarité.

-        Cette étude nous révèle également que pour la moitié d’entre euxle système scolaire est jugé inefficace : seule la moitié des parents estime qu’il permet de transmettre les savoirs essentiels pour réussir dans la vie tandis qu’une proportion encore moindre pense qu’il permet aux élèves de s’insérer sur le marché du travail (42%).

-        Nombre d’entre eux le perçoivent également comme injuste : 78% pensent qu’il n’attribue pas la même valeur aux différents types de parcours scolaires, tandis que seule une minorité estime qu’il propose la même qualité d’enseignement et l’accès aux matières partout sur le territoire (36%). Rigide, également, car appliquant en général un modèle unique de pédagogie (pour 64% des sondés).

Deuxième constat : même s’ils ont globalement confiance en eux, les parents observent que les enfants rencontrent des difficultés à l’école et ils restent également indécis quant à leur orientation

-        Si 3 parents sur 4 (75%) estiment que leurs enfants ont confiance en eux de manière générale, en revanche seul 2 parents sur 3 (67%) estiment que cette confiance en eux les accompagne en milieu scolaire. Les mères étant moins enthousiastes que les hommes, seul 61% d'entre elles estiment leurs enfants en confiance à l'école.De manière générale, plus les parents ont de hauts revenus, plus ils estiment que leurs enfants ont confiance en eux (à tort ou à raison).

-        Autre révélation de cette étude, les deux tiers (67%) des parents pensent que leurs enfants ont plaisir à aller en cours et 87% estiment qu’ils obtiennent de bonnes notes. Même s’ils obtiennent de bons résultats scolaires, il semblerait donc que cela ne signifie pas pour autant qu’ils ont du plaisir à étudier. Les lycéens semblent être les plus touchés, avec près de 40% des parents d'élèves lycéens qui estiment que leurs enfants n'ont pas de plaisir à se rendre en cours. Ce chiffre monte même à plus de 2 parents sur 3 (64%) pour les parents d'élèves en filière technologique !

-        Pourtant, ce regard confiant des parents n’empêche pas les élèves et étudiants d’être nombreux à rencontrer des difficultés dans certaines matières. Ils citent sans grande surprise d’abord les mathématiques pour 39% d’entre eux, les langues vivantes (35%), la physique-chimie (35%) et le Français (34%).

-        Concernant leur orientation, les filières générales sont généralement le premier souhait dans les scolarités (43% pour les parents de collégiens), malgré des incertitudes souvent importantes. Pour tout de même 32% des parents de collégiens, le choix n’est pas encore fixé. Quant au supérieur,39% des parents affirment que leur enfant songe à un parcours post-bac en filière générale (Universités, écoles de commerce, etc.). Et pour plus d’un tiers (37%), même s’ils ont parfois déjà une idée, ce n’est pas encore décidé. Ce qui démontre un grand besoin d'information concernant les filières potentielles et d'accompagnement dans les choix. Les incertitudes et complexités liées à Parcoursup peuvent également expliquer cela.

-        Une large majorité de parents estime que leurs enfants sont en mesure de réaliser le parcours scolaire qu’ils souhaitent (87%). Cependant, les parents de moins de 35 ans en sont beaucoup moins certains (22% estimant que leur enfant n’est pas en mesure de réaliser ses ambitions), ainsi que ceux qui sont eux-mêmes peu diplômés (22%) ou de catégorie pauvre (26%). La confiance en l’avenir de leurs enfants semble donc fortement influencée par leur propre parcours.

-        À noter également que le fait d’être scolarisé dans le public ou le privé n’influe que peu sur les réponses de l’étude, même si l’on observe un léger écart positif pour les parents dont les enfants vont dans le privé.

Troisième constat : le soutien scolaire est plébiscité par les Français, et pas seulement pour les matières au programme !

-        Afin de permettre à leur enfant de mieux réussir à l’école, 33% des Français ont déjà fait appel au soutien scolaire, avec une surreprésentation chez les parents de moins de 35 ans (pour 50% d’entre eux), les CSP- (39% chez les employés / 44% chez les personnes pauvres). La cible lycée et post-bac se détache nettement, en particulier les lycées professionnels (52%). Les enfants scolarisés en REP sont également particulièrement concernés (58%).

-        Les matières qui mettent traditionnellement les enfants en difficulté à l’école arrivent sans surprise en haut du classementdes souhaits des parents pour du soutien scolaire (Mathématiques 36% ; Langues vivantes 30% ; Français 29%). Certaines matières semblent moins intéresser les parents, qui n’estiment pas nécessaire de recourir au soutien scolaire, alors même que leurs enfants éprouvent d’importantes difficultés. C’est le cas notamment de la physique-chimie, de la philosophie et de l’histoire-géographie.

-        Mais d’autres disciplines – rarement abordées à l’école – suscitent un grand intérêt chez les parentset se retrouvent tout en haut de la liste, démontrant qu’il y a une forte attente pour aider les élèves à « apprendre à apprendre » : Mentorat/aide à la confiance en soi (30% au global ; avec une surreprésentation chez les femmes à 33%, 44% chez les moins de 35 ans et 51% chez les enfants scolarisés en REP ainsi que chez les parents ayant des niveaux de revenus plus faibles), méthodologie et aide à l’organisation (28%) ou encore entretiens de personnalité (26%).

-        Dans la même logique, parmi les outils susceptibles d’aider leurs enfants à réussir à l’école et réaliser leurs ambitions, ils sont 67% à considérer l’accompagnement pour acquérir des méthodologies d'apprentissage (apprendre à apprendre) comme prioritaire, suivi de la mise à disposition de contenus (articles, vidéos) sur l’orientation scolaire (pour 57% des parents) et 56% plébiscitent le soutien scolaire et les cours particuliers à domicile.

« Nous sommes ravis de constater que les parents ont compris l’intérêt du soutien scolaire et pas seulement dans les matières au programme. Cela nous conforte encore plus dans l'idée d'aller toujours plus loin pour accompagner les élèves vers leur propre sommet, là où aujourd’hui le système éducatif classique a du mal à les emmener !

Cette étude corrobore la vision que nous avons toujours eue chez Les Sherpas : celle que l'accompagnement commence avec une matière, mais que la réussite d'un élève tient aussi beaucoup aux méthodes utilisées et à la façon de travailler, sujets que nous traitons depuis nos débuts. Cet accompagnement, c’est ce que nous faisons au quotidien à travers notre plateforme de cours particuliers à domicile et en ligne, mais aussi via notre blog et nos réseaux sociaux, où nous proposons du contenu entièrement gratuit et accessible à toutes et tous. On sous-estime encore trop l’importance d’apprendre à apprendre, à s’organiser, à prendre confiance en soi. Tous ces soft skills sont indispensables pour s’insérer et s’épanouir dans le monde du travail d’aujourd’hui et encore plus de demain ! », concluent William Mievre et Etienne Porche, fondateurs des Sherpas.

Toutes les infos : https://sherpas.com/

*Méthodologie de l’étude : L’enquête a été menée par l’Ifop via un questionnaire en ligne du 2 au 18 mai 2023, auprès d’un échantillon de 1006 parents d’enfants scolarisés au collège, au lycée ou en post-bac issus d’un échantillon de 4522 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.