Alain-Jean Pares est un de ces dirigeants à la fois épanoui et motivé, satisfait du professionnalisme de ses équipes et désireux d’offrir toujours plus à ses clients. Depuis mars 2008, il est à la tête de la société Compétences et métiers qui existe depuis 2000 et compte une dizaine de conseillers. Leur rôle : mener des bilans de compétences ou des bilans d’orientation auprès de clients à la recherche d’un nouvel avenir professionnel. Pour cela, il faut savoir écouter le client et analyser toutes les facettes de sa vie : ses loisirs, ses expériences professionnelles, ses études, ses talents ... Le but étant de trouver la bonne voie, la bonne formation, le bon métier.
A-J. P : Oui, à l’issue d’un bilan de compétences, le conseiller doit pouvoir proposer plusieurs axes de formations à son client et l’accompagner dans ses recherches en construisant avec lui, un véritable plan d’action. Il peut aussi aider le client à s’y retrouver dans les modalités de financement de son projet et préparer avec lui la présentation de son projet au service RH de son entreprise. Notre action peut amener le client à suivre un accompagnement professionnel (coaching) quand la situation s’y prête. La finalité de toutes ces actions reste la construction la plus juste de l’avenir professionnel de notre client.
A-J. P : Non, il n’existe pas de partenariat à proprement parler. Ce qui est important c’est d’avoir des fournisseurs de confiance plutôt que des partenaires. N’avoir aucun engagement permet de proposer des formations où seule la qualité prime.
A-J. P : Les formations en anglais et celles qui touchent à la bureautique, le logiciel Excel avant tout. Elles représentent aujourd’hui 50 à 60% des formations globales en France, demande d’entreprises et de salariés confondues.
Notre finalité ; construire un avenir professionnel le plus juste pour notre client
A-J. P : 80% des formations demandées reposent sur 10 secteurs récurrents comme l’anglais, la bureautique, l’accueil, le management, etc. En dehors de ces secteurs, il existe plus de 10 000 formations très spécialisées dans toutes des familles de métiers. C’est en binôme que le conseiller et son client vont effectuer les recherches des organismes et des établissements de formation.
Ensemble, ils vont définir quelle formation est adaptée en veillant à ce que le client soit formé sur ce qui lui manque et non sur ce qu’il maîtrise déjà. L’étape suivante est la mise en relation avec l’organisme formateur afin qu’un programme « sur mesure » soit mis en place.
Il faut savoir que, bien que les différents organismes de formations proposent des catalogues très complets, ils sont toujours à l’écoute des demandes et savent ajuster leurs formations en fonction de celles-ci.
A-J. P : D’un côté il y a les « jeunes » qui se divisent en deux groupes : les 15/24 ans et les 24/30 ans. Pour les premiers, on peut parler de bilan d’orientation, et d’ailleurs, ce sont souvent les parents qui viennent vers nous, inquiets pour l’avenir de leur progéniture. Les jeunes sont impatients et déterminés : il s’agit de leur trouver tout de suite la bonne voie en ciblant leurs envies et leurs aspirations et de les diriger ainsi vers des études qui conviendront à leur personnalité.
Les 24/30 ans qui s’adressent à nous sont parfois des personnes qui viennent de finir leur cursus d’études et qui, après quelques semaines dans le monde professionnel, s’aperçoivent qu’ils n’ont pas pris la bonne voie, que le métier ne leur plait pas. Ayant parfois cédé à la pression familiale, ils ont fait ce que l’on attendait d’eux. Et devenus professionnellement autonome, ils décident de changer l’axe de leur vie professionnelle.
La deuxième grande catégorie compte les 40/55 ans. Ce sont des gens qui, après de nombreuses années de travail, ont envie de changer de métier. Une entreprise qui ferme, l’aspiration à une meilleure qualité de vie sont des raisons qui les poussent à se poser des questions. Nous leur répondons qu’il est toujours temps de changer, pour être mieux !
La dernière catégorie s’avère étonnante. Il s’agit des retraités. Cadres de haut niveau qui souffrent d’inactivité, ils financent eux-mêmes leur projet. Nous les accompagnons et les aidons à trouver un secteur professionnel qui leur plait, par exemple aide à la création d’entreprise, l’humanitaire,... Notre clientèle est très féminine : 68% de femmes et 32% d’hommes se tournent vers des bilans de compétences en France. Les femmes se remettent plus facilement en question et n’hésitent pas à se confier à des professionnels pour solliciter leur aide !
Le bilan de compétences permet aux plus jeunes d’orienter leurs études et aux 40/55 ans à réorienter leur carrière professionnelle.
A-J. P : Les ressources humaines ont toujours le droit de refuser au salarié la formation qu’il demande. Pour éviter cela, nous allons aider chaque salarié à monter un dossier efficace pour que sa demande soit prise en compte et acceptée par son service RH. Il faut savoir que l’entreprise peut demander un bilan de compétences pour un de ses salariés (avec l’accord de celui-ci) et que le salarié peut également en demander un. Dans ce cas, le financement peut être pris en charge par le Fongecif ou par l’organisme collecteur de la branche et restera totalement confidentiel. Notre métier repose sur la confiance et la confidentialité.
A-J. P : Des organismes de formations ont mis en place un système pour aider les entreprises à la mise en place du DIF. Ils envoient une équipe pédagogique sur place pour étudier les différents postes de l’entreprise. Il s’agit souvent de PME qui ne possèdent pas une personne qui s’occupe des formations à plein temps dans la société.
Grâce à leurs connaissances en formation professionnelle, nos conseillers vont pouvoir leur proposer les formations adaptées capables d’améliorer la rentabilité de la société. Le plan de formation est alors monté de A à Z. D’un autre côté, l’entreprise bénéficie d’une réduction de coût : quand on sait que l’anglais va occuper une place grandissante au sein des formations, proposer à l’ensemble des salariés une formation de groupe sur le sujet permet des faire des économies et de satisfaire les salariés.
L’entreprise motivée qui décide de prendre les choses en main, a la possibilité de proposer un choix large de formations à ses salariés pour que chacun puisse en tirer les bénéfices et en soit satisfait. La France aujourd’hui valorise la formation. Bientôt sera mis en place un bilan d’étape professionnelle obligatoire pour accompagner encore plus finement le salarié dans sa vie professionnelle. Un petit bémol subsiste : le salarié n’a pas encore pris l’habitude que l’on s’occupe de lui et ne sait pas comment déterminer ce qui lui convient. Ça ne saurait tarder ...
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