Devenez officier de police, jamais un métier n’avait réuni pour vous autant de métiers. Le prochain concours pour devenir officier de police aura lieu en avril 2001.
Les dossiers sont cependant à retirer rapidement, au plus tard le 2 janvier 2001. Il ne vous reste donc plus beaucoup de temps.
Dès avril 2001, la Police Nationale recrute des officiers et vous propose de rejoindre une école de formation polyvalente et valorisante. Une police riche de spécialisations et de missions, vous offre des postes accessibles aux titulaires du BAC + 2.
Si la police, au sens sécurité publique, remonte aux « chevaliers du guet », l’existence de la Police Nationale telle que nous la connaissons aujourd’hui, date de 1966, période de fusion avec la préfecture de police de Paris, jusqu’alors autonome.
La Police Nationale a pour rôle premier de concourir à la sécurité de près de trois Français sur quatre, par une présence sur le quart du territoire métropolitain ainsi que dans les DOM et les TOM.
145 000 personnes constituent cette force de police et exercent des métiers très divers dans le cadre strict d’un code de déontologie.
Des fonctions variées
Des fonctions très variées, de commissaire à informaticien en passant par gardien de la paix, officier, personnel administratif, tech- nicien de labo, ingénieur, installateur radio … sont offertes.
Sur 145 000 personnes, 115 000 policiers participent à la sécurité publique ; c’est la police au quotidien de prévention, écoute-veille mais aussi dissuasion et répression, si nécessaire.
Les services de la Police Nationale
Hors la sécurité publique et la Préfecture de Police, la Police Nationale est divisée en services : la Police Judiciaire, la Police aux Frontières, les Compagnies républicaines de Sécurité, les renseignements généraux, et d’autres services plus spécifiques.
La Police Judiciaire
(« P.J. » - 4300 personnes), comprend des services situés au Ministère de l’Intérieur et 20 services déconcentrés.
Elle a une compétence territoriale étendue et a pour rôle l’enquête dans ses phases de recherches et actes, et est liée à la police technique et scientifique.
Elle lutte contre la criminalité organisée sous toutes ses formes : grand banditisme, proxénétisme, trafic de biens culturels, de vols, terrorisme et trafic d’armes, stupéfiants, faux-monnayage, escroqueries internationales, infractions à caractère économique ou financier, criminalité informatique, infractions au droit des affaires …
Renseignements, techniques d’investigations, analyses scientifiques, les métiers de la Police Judiciaire sont variés et « nécessitent des formations techniques et scientifiques adaptées et pointues ».
La Police aux Frontières (7500 personnes) a en charge la régularisation des flux migratoires, assure la surveillance des aéroports internationaux et lutte contre le travail clandestin.
Les Compagnies Républi-caines de Sécurité (15 000 personnes) interviennent à la demande pour le maintien de l’ordre, à l’occasion de manifestations, de sommets politiques, de colloques internationaux … Les CRS participent également de plus en plus à la police de proximité.
Les Renseignements Généraux, ou R.G., ne traitent pas seulement des sondages d’opinions ou d’écoutes téléphoniques, mais emploient 3100 personnes dans le cadre de la veille sécuritaire publique pour prévenir et contrer une tentative terroriste par exemple.
D’autres services sont plus spécifiques, comme le contre-espionnage pour garantir la sécurité du territoire (1500 personnes), le SCTIP (service de Coopération Technique International de Police), le R.A.ID (Recherche Action Intervention Dissuasion), le G.I.P.N., le S.P.H.P. (Service de Protection des Hautes Personnalités)…
Pour satisfaire ses services, la Police Nationale gère ses réseaux d’information et de communication et emploie dans ce domaine de nombreux mathématiciens, ingénieurs, informaticiens.
De même, les services de logistique se doivent d’être opérationnels 24 h/24 et gèrent un parc de 28 400 véhicules et l’entretien de matériel spécialisé nombreux et diversifiés.
La police nationale recrute de futurs officiers
La réforme interne de la police de 1995 a conduit à la mise en place de 3 corps (contre 5 auparavant) par la fusion des corps en civil et en tenue.
- Le corps de conception et de direction (commissaires, contrôleurs généraux, inspecteurs généraux)
- Le corps de commandement et d’encadrement (officiers) qui regroupent les anciens inspecteurs et les officiers de paix.
- Le corps de maîtrise et d’application (les gradés et gardiens de la paix).
Le corps des officiers a vocation désormais à exercer ses fonctions en tenue mais beaucoup travaillent en civil suivant les missions.
Un seul concours permet l’accès à l’École Nationale Supérieure des Officiers. A ce jour, environ 16 000 officiers sont en poste, dont 12 % de femmes (chiffre en progression).
Le rôle d’un officier de police
L’officier de police est formé pour assurer l’encadrement des gardiens de la paix. Leur vocation est, soit le commandement des unités, soit la réalisation d’enquêtes d’investigation dans le cadre de la police d’investigation ou de la recherche du renseignement.
Dans les petites circonscriptions (de 20 000 à 40 000 personnes), il arrive qu’un officier soit amené à diriger le service de police plutôt qu’un commissaire.
Encadrement, commandement et management sont ses responsabilités.
Sur le nombre actuel d’officiers en fonction, 8000 font de l’encadrement direct, 8000 sont chargés d’enquêtes d’investigation.
Prochain concours d’officier de police en avril 2001.
Le prochain concours se déroulera au mois d’avril 2001. Les dossiers d’inscription sont à retirer avant le 2 janvier 2001.
Plusieurs conditions sont requises : avoir moins de 30 ans, être titulaire d’un diplôme bac + 2 (DEUG ou autre équivalence), avoir un casier judiciaire vierge.
Le candidat doit passer trois types d’épreuves :
- la préadmissibilité, qui se compose de tests psychologiques pour déterminer l’aptitude générale du candidat.
- l’admissibilité : sous forme d’épreuves écrites, une dissertation et une note de synthèse (sur un dossier fourni), plus une épreuve de droit pénal ou procédure pénale
- enfin, si les deux premières étapes ont été menées avec succès, l’épreuve d’admission, cette fois, qui comprend la partie orale, avec un entretien sur un thème général (au choix), et une épreuve physique.
Les résultats sont connus au cours de l’été.
Le candidat sélectionné passe une visite médicale chez un médecin de la police nationale, afin de déterminer « s’il est apte ou inapte ».
Une condition physique correcte est une étape indispensable et impérative d’entrée à l’école de formation.
L’école nationale supérieure des officiers de police
Le candidat est alors admis à l’École Nationale Supé-rieure des Officiers de la Police, située à Cannes-Ecluse, en Seine-et-Marne (77).
Il peut intégrer l’école après avoir accompli ses obligations militaires. Dans le cas contraire, le candidat sera automatiquement intégré à l’école à la rentrée suivante, une fois son service militaire fait.
Une formation rémunérée
A l’École Nationale Supérieure des Officiers de Police, la formation dure 18 mois, rémunérés à hauteur de 8250 francs nets, et alterne stages et scolarité.
Appelés à débuter la formation en janvier, les futurs officiers de police effectuent un stage dans les services de police pendant leur premier mois.
C’est le premier apprentissage de la mission de sécurité publique. Puis le mois de février marque leur incorporation à l’école jusqu'au mois de juin.
Le 2ème stage, plus spécialisé, succède à la scolarité, avant le mois de vacances, en août.
Retour à l’école, de septembre à décembre, où les enseignements de droit pénal, procédure pénale sont dispensés.
Un examen début janvier leur permet d’obtenir la qualification d’officier de police judiciaire (le jury est présidé par des magistrats).
Ensuite, pendant 4 mois, ils effectuent un stage dans une direction de police.
Notations au cours de la scolarité, et classement final, leur permettent de faire le choix de leur affectation.
Ils sont alors rémunérés à 9 900 francs nets.
Six mois après, au 1er janvier, ils sont titularisés, et perçoivent 11 700 francs nets.
Les officiers de police restent en poste au moins deux ans dans leur première affectation. Ils peuvent ensuite faire une demande de mutation vers une direction spécialisée et/ou sur la France entière. « La mobilité est une réalité », « Nous comptons 1200 mouvements par an, géographiques ou fonctionnels ».
Ce qu’il faut savoir pour s’inscrire au concours
En 2001, environ 400 postes sont ouverts aux candidats externes. Le concours est accessible aux candidats titulaires d’un diplôme bac + 2 minimum.
Quelques chiffres vous donneront un aperçu de la formation initiale des candidats reçus à l’été 1999 : 243 étaient titulaires d’un bac + 4/5 (maîtrise ou DEA), 39 avaient une licence, et 27 un DEUG.
Si vous êtes intéressé(e) par la carrière d’officier de police, rappelons que pour s’inscrire au concours, il faut retirer un dossier avant le 2 janvier 2001 (date limite de retrait du dossier).
Le plus simple est de composer le n° vert suivant (appel gratuit) : 0 800 22 0 800 (24 h/24) En composant ce numéro, vous aurez accès à toutes les informations centralisées nécessaires, et vous pourrez recevoir votre dossier d’inscription, qu’il faudra compléter et renvoyer avant le 16 janvier prochain. Pour plus d’informations, vous pouvez également vous connecter via le net : www.interieur.gouv.fr
Novembre 2000
N’hésitez plus entre plusieurs metiers, choisissez-les tous !
Devenez officier de police, jamais un métier n’avait réuni pour vous autant de métiers.
Le prochain concours pour devenir officier de police aura lieu en avril 2001. Les dossiers sont cependant à retirer rapidement, au plus tard le 2 janvier 2001. Il ne vous reste donc plus beaucoup de temps.
Dès avril 2001, la Police Nationale recrute des officiers et vous propose de rejoindre une école de formation polyvalente et valorisante. Une police riche de spécialisations et de missions, vous offre des postes accessibles aux titulaires du BAC + 2.
Si la police, au sens sécurité publique, remonte aux « chevaliers du guet », l’existence de la Police Nationale telle que nous la connaissons aujourd’hui, date de 1966, période de fusion avec la préfecture de police de Paris, jusqu’alors autonome. La Police Nationale a pour rôle premier de concourir à la sécurité de près de trois Français sur quatre, par une présence sur le quart du territoire métropolitain ainsi que dans les DOM et les TOM. 145 000 personnes constituent cette force de police et exercent des métiers très divers dans le cadre strict d’un code de déontologie.
Des fonctions variées
Des fonctions très variées, de commissaire à informaticien en passant par gardien de la paix, officier, personnel administratif, tech- nicien de labo, ingénieur, installateur radio … sont offertes. Sur 145 000 personnes, 115 000 policiers participent à la sécurité publique ; c’est la police au quotidien de prévention, écoute-veille mais aussi dissuasion et répression, si nécessaire.
Les services
de la Police Nationale
Hors la sécurité publique et la Préfecture de Police, la Police Nationale est divisée en services : la Police Judiciaire, la Police aux Frontières, les Compagnies républicaines de Sécurité, les renseignements généraux, et d’autres services plus spécifiques.
La Police Judiciaire
(« P.J. » - 4300 personnes), comprend des services situés au Ministère de l’Intérieur et 20 services déconcentrés. Elle a une compétence territoriale étendue et a pour rôle l’enquête dans ses phases de recherches et actes, et est liée à la police technique et scientifique. Elle lutte contre la criminalité organisée sous toutes ses formes : grand banditisme, proxénétisme, trafic de biens culturels, de vols, terrorisme et trafic d’armes, stupéfiants, faux-monnayage, escroqueries internationales, infractions à caractère économique ou financier, criminalité informatique, infractions au droit des affaires … Renseignements, techniques d’investigations, analyses scientifiques, les métiers de la Police Judiciaire sont variés et « nécessitent des formations techniques et scientifiques adaptées et pointues ».
La Police aux Frontières (7500 personnes) a en charge la régularisation des flux migratoires, assure la surveillance des aéroports internationaux et lutte contre le travail clandestin.
Les Compagnies Républi-caines de Sécurité (15 000 personnes) interviennent à la demande pour le maintien de l’ordre, à l’occasion de manifestations, de sommets politiques, de colloques internationaux … Les CRS participent également de plus en plus à la police de proximité.
Les Renseignements Géné-raux, ou R.G., ne traitent pas seulement des sondages d’opinions ou d’écoutes téléphoniques, mais emploient 3100 personnes dans le cadre de la veille sécuritaire publique pour prévenir et contrer une tentative terroriste par exemple.
D’autres services sont plus spécifiques, comme le contre-espionnage pour garantir la sécurité du territoire (1500 personnes), le SCTIP (service de Coopération Technique International de Police), le R.A.ID (Recherche Action Intervention Dissuasion), le G.I.P.N., le S.P.H.P. (Service de Protection des Hautes Personnalités)…
Pour satisfaire ses services, la Police Nationale gère ses réseaux d’information et de communication et emploie dans ce domaine de nombreux mathématiciens, ingénieurs, informaticiens. De même, les services de logistique se doivent d’être opérationnels 24 h/24 et gèrent un parc de 28 400 véhicules et l’entretien de matériel spécialisé nombreux et diversifiés.
La police nationale recrute de futurs officiers
La réforme interne de la police de 1995 a conduit à la mise en place de 3 corps (contre 5 auparavant) par la fusion des corps en civil et en tenue.
- Le corps de conception et de direction (commissaires, contrôleurs généraux, inspecteurs généraux)
- Le corps de commandement et d’encadrement (officiers) qui regroupent les anciens inspecteurs et les officiers de paix.
- Le corps de maîtrise et d’application (les gradés et gardiens de la paix).
Le corps des officiers a vocation désormais à exercer ses fonctions en tenue mais beaucoup travaillent en civil suivant les missions.
Un seul concours permet l’accès à l’École Nationale Supérieure des Officiers. A ce jour, environ 16 000 officiers sont en poste, dont 12 % de femmes (chiffre en progression).
Le rôle
d’un officier
de police
L’officier de police est formé pour assurer l’encadrement des gardiens de la paix. Leur vocation est, soit le commandement des unités, soit la réalisation d’enquêtes d’investigation dans le cadre de la police d’investigation ou de la recherche du renseignement. Dans les petites circonscriptions (de 20 000 à 40 000 personnes), il arrive qu’un officier soit amené à diriger le service de police plutôt qu’un commissaire.
Encadrement, commandement et management sont ses responsabilités. Sur le nombre actuel d’officiers en fonction, 8000 font de l’encadrement direct, 8000 sont chargés d’enquêtes d’investigation.
Prochain concours d’officier de police en avril 2001.
Le prochain concours se déroulera au mois d’avril 2001. Les dossiers d’inscription sont à retirer avant le 2 janvier 2001. Plusieurs conditions sont requises : avoir moins de 30 ans, être titulaire d’un diplôme bac + 2 (DEUG ou autre équivalence), avoir un casier judiciaire vierge.
Le candidat doit passer trois types d’épreuves :
- la préadmissibilité, qui se compose de tests psychologiques pour déterminer l’aptitude générale du candidat.
- l’admissibilité : sous forme d’épreuves écrites, une dissertation et une note de synthèse (sur un dossier fourni), plus une épreuve de droit pénal ou procédure pénale
- enfin, si les deux premières étapes ont été menées avec succès, l’épreuve d’admission, cette fois, qui comprend la partie orale, avec un entretien sur un thème général (au choix), et une épreuve physique.
Les résultats sont connus au cours de l’été. Le candidat sélectionné passe une visite médicale chez un médecin de la police nationale, afin de déterminer « s’il est apte ou inapte ». Une condition physique correcte est une étape indispensable et impérative d’entrée à l’école de formation.
L’école nationale supérieure des officiers
de police
Le candidat est alors admis à l’École Nationale Supé-rieure des Officiers de la Police, située à Cannes-Ecluse, en Seine-et-Marne (77). Il peut intégrer l’école après avoir accompli ses obligations militaires. Dans le cas contraire, le candidat sera automatiquement intégré à l’école à la rentrée suivante, une fois son service militaire fait.
Une formation rémunérée
A l’École Nationale Supérieure des Officiers de Police, la formation dure 18 mois, rémunérés à hauteur de 8250 francs nets, et alterne stages et scolarité.
Appelés à débuter la formation en janvier, les futurs officiers de police effectuent un stage dans les services de police pendant leur premier mois. C’est le premier apprentissage de la mission de sécurité publique. Puis le mois de février marque leur incorporation à l’école jusqu'au mois de juin. Le 2ème stage, plus spécialisé, succède à la scolarité, avant le mois de vacances, en août. Retour à l’école, de septembre à décembre, où les enseignements de droit pénal, procédure pénale sont dispensés. Un examen début janvier leur permet d’obtenir la qualification d’officier de police judiciaire (le jury est présidé par des magistrats).
Ensuite, pendant 4 mois, ils effectuent un stage dans une direction de police. Notations au cours de la scolarité, et classement final, leur permettent de faire le choix de leur affectation.
Ils sont alors rémunérés à 9 900 francs nets. Six mois après, au 1er janvier, ils sont titularisés, et perçoivent 11 700 francs nets.
Les officiers de police restent en poste au moins deux ans dans leur première affectation. Ils peuvent ensuite faire une demande de mutation vers une direction spécialisée et/ou sur la France entière. « La mobilité est une réalité », « Nous comptons 1200 mouvements par an, géographiques ou fonctionnels ».
Ce qu’il faut savoir pour s’inscrire
au concours
En 2001, environ 400 postes sont ouverts aux candidats externes. Le concours est accessible aux candidats titulaires d’un diplôme bac + 2 minimum. Quelques chiffres vous donneront un aperçu de la formation initiale des candidats reçus à l’été 1999 : 243 étaient titulaires d’un bac + 4/5Novembre 2000 N’hésitez plus entre plusieurs metiers, choisissez-les tous ! Devenez officier de police, jamais un métier n’avait réuni pour vous autant de métiers. Le prochain concours pour devenir officier de police aura lieu en avril 2001. Les dossiers sont cependant à retirer rapidement, au plus tard le 2 janvier 2001. Il ne vous reste donc plus beaucoup de temps. Dès avril 2001, la Police Nationale recrute des officiers et vous propose de rejoindre une école de formation polyvalente et valorisante. Une police riche de spécialisations et de missions, vous offre des postes accessibles aux titulaires du BAC + 2. Si la police, au sens sécurité publique, remonte aux « chevaliers du guet », l’existence de la Police Nationale telle que nous la connaissons aujourd’hui, date de 1966, période de fusion avec la préfecture de police de Paris, jusqu’alors autonome. La Police Nationale a pour rôle premier de concourir à la sécurité de près de trois Français sur quatre, par une présence sur le quart du territoire métropolitain ainsi que dans les DOM et les TOM. 145 000 personnes constituent cette force de police et exercent des métiers très divers dans le cadre strict d’un code de déontologie. Des fonctions variées Des fonctions très variées, de commissaire à informaticien en passant par gardien de la paix, officier, personnel administratif, tech- nicien de labo, ingénieur, installateur radio … sont offertes. Sur 145 000 personnes, 115 000 policiers participent à la sécurité publique ; c’est la police au quotidien de prévention, écoute-veille mais aussi dissuasion et répression, si nécessaire. Les services de la Police Nationale Hors la sécurité publique et la Préfecture de Police, la Police Nationale est divisée en services : la Police Judiciaire, la Police aux Frontières, les Compagnies républicaines de Sécurité, les renseignements généraux, et d’autres services plus spécifiques. La Police Judiciaire (« P.J. » - 4300 personnes), comprend des services situés au Ministère de l’Intérieur et 20 services déconcentrés. Elle a une compétence territoriale étendue et a pour rôle l’enquête dans ses phases de recherches et actes, et est liée à la police technique et scientifique. Elle lutte contre la criminalité organisée sous toutes ses formes : grand banditisme, proxénétisme, trafic de biens culturels, de vols, terrorisme et trafic d’armes, stupéfiants, faux-monnayage, escroqueries internationales, infractions à caractère économique ou financier, criminalité informatique, infractions au droit des affaires … Renseignements, techniques d’investigations, analyses scientifiques, les métiers de la Police Judiciaire sont variés et « nécessitent des formations techniques et scientifiques adaptées et pointues ». La Police aux Frontières (7500 personnes) a en charge la régularisation des flux migratoires, assure la surveillance des aéroports internationaux et lutte contre le travail clandestin. Les Compagnies Républi-caines de Sécurité (15 000 personnes) interviennent à la demande pour le maintien de l’ordre, à l’occasion de manifestations, de sommets politiques, de colloques internationaux … Les CRS participent également de plus en plus à la police de proximité. Les Renseignements Géné-raux, ou R.G., ne traitent pas seulement des sondages d’opinions ou d’écoutes téléphoniques, mais emploient 3100 personnes dans le cadre de la veille sécuritaire publique pour prévenir et contrer une tentative terroriste par exemple. D’autres services sont plus spécifiques, comme le contre-espionnage pour garantir la sécurité du territoire (1500 personnes), le SCTIP (service de Coopération Technique International de Police), le R.A.ID (Recherche Action Intervention Dissuasion), le G.I.P.N., le S.P.H.P. (Service de Protection des Hautes Personnalités)… Pour satisfaire ses services, la Police Nationale gère ses réseaux d’information et de communication et emploie dans ce domaine de nombreux mathématiciens, ingénieurs, informaticiens. De même, les services de logistique se doivent d’être opérationnels 24 h/24 et gèrent un parc de 28 400 véhicules et l’entretien de matériel spécialisé nombreux et diversifiés. La police nationale recrute de futurs officiers La réforme interne de la police de 1995 a conduit à la mise en place de 3 corps (contre 5 auparavant) par la fusion des corps en civil et en tenue. - Le corps de conception et de direction (commissaires, contrôleurs généraux, inspecteurs généraux) - Le corps de commandement et d’encadrement (officiers) qui regroupent les anciens inspecteurs et les officiers de paix. - Le corps de maîtrise et d’application (les gradés et gardiens de la paix). Le corps des officiers a vocation désormais à exercer ses fonctions en tenue mais beaucoup travaillent en civil suivant les missions. Un seul concours permet l’accès à l’École Nationale Supérieure des Officiers. A ce jour, environ 16 000 officiers sont en poste, dont 12 % de femmes (chiffre en progression). Le rôle d’un officier de police L’officier de police est formé pour assurer l’encadrement des gardiens de la paix. Leur vocation est, soit le commandement des unités, soit la réalisation d’enquêtes d’investigation dans le cadre de la police d’investigation ou de la recherche du renseignement. Dans les petites circonscriptions (de 20 000 à 40 000 personnes), il arrive qu’un officier soit amené à diriger le service de police plutôt qu’un commissaire. Encadrement, commandement et management sont ses responsabilités. Sur le nombre actuel d’officiers en fonction, 8000 font de l’encadrement direct, 8000 sont chargés d’enquêtes d’investigation. Prochain concours d’officier de police en avril 2001. Le prochain concours se déroulera au mois d’avril 2001. Les dossiers d’inscription sont à retirer avant le 2 janvier 2001. Plusieurs conditions sont requises : avoir moins de 30 ans, être titulaire d’un diplôme bac + 2 (DEUG ou autre équivalence), avoir un casier judiciaire vierge. Le candidat doit passer trois types d’épreuves : - la préadmissibilité, qui se compose de tests psychologiques pour déterminer l’aptitude générale du candidat. - l’admissibilité : sous forme d’épreuves écrites, une dissertation et une note de synthèse (sur un dossier fourni), plus une épreuve de droit pénal ou procédure pénale - enfin, si les deux premières étapes ont été menées avec succès, l’épreuve d’admission, cette fois, qui comprend la partie orale, avec un entretien sur un thème général (au choix), et une épreuve physique. Les résultats sont connus au cours de l’été. Le candidat sélectionné passe une visite médicale chez un médecin de la police nationale, afin de déterminer « s’il est apte ou inapte ». Une condition physique correcte est une étape indispensable et impérative d’entrée à l’école de formation. L’école nationale supérieure des officiers de police Le candidat est alors admis à l’École Nationale Supé-rieure des Officiers de la Police, située à Cannes-Ecluse, en Seine-et-Marne (77). Il peut intégrer l’école après avoir accompli ses obligations militaires. Dans le cas contraire, le candidat sera automatiquement intégré à l’école à la rentrée suivante, une fois son service militaire fait. Une formation rémunérée A l’École Nationale Supérieure des Officiers de Police, la formation dure 18 mois, rémunérés à hauteur de 8250 francs nets, et alterne stages et scolarité. Appelés à débuter la formation en janvier, les futurs officiers de police effectuent un stage dans les services de police pendant leur premier mois. C’est le premier apprentissage de la mission de sécurité publique. Puis le mois de février marque leur incorporation à l’école jusqu'au mois de juin. Le 2ème stage, plus spécialisé, succède à la scolarité, avant le mois de vacances, en août. Retour à l’école, de septembre à décembre, où les enseignements de droit pénal, procédure pénale sont dispensés. Un examen début janvier leur permet d’obtenir la qualification d’officier de police judiciaire (le jury est présidé par des magistrats). Ensuite, pendant 4 mois, ils effectuent un stage dans une direction de police. Notations au cours de la scolarité, et classement final, leur permettent de faire le choix de leur affectation. Ils sont alors rémunérés à 9 900 francs nets. Six mois après, au 1er janvier, ils sont titularisés, et perçoivent 11 700 francs nets. Les officiers de police restent en poste au moins deux ans dans leur première affectation. Ils peuvent ensuite faire une demande de mutation vers une direction spécialisée et/ou sur la France entière. « La mobilité est une réalité », « Nous comptons 1200 mouvements par an, géographiques ou fonctionnels ». Ce qu’il faut savoir pour s’inscrire au concours En 2001, environ 400 postes sont ouverts aux candidats externes. Le concours est accessible aux candidats titulaires d’un diplôme bac + 2 minimum. Quelques chiffres vous donneront un aperçu de la formation initiale des candidats reçus à l’été 1999 : 243 étaient titulaires d’un bac + 4/5 (maîtrise ou DEA), 39 avaient une licence, et 27 un DEUG. Si vous êtes intéressé(e) par la carrière d’officier de police, rappelons que pour s’inscrire au concours, il faut retirer un dossier avant le 2 janvier 2001 (date limite de retrait du dossier). Le plus simple est de composer le n° vert suivant (appel gratuit) : 0 800 22 0 800 (24 h/24) En composant ce numéro, vous aurez accès à toutes les informations centralisées nécessaires, et vous pourrez recevoir votre dossier d’inscription, qu’il faudra compléter et renvoyer avant le 16 janvier prochain. Pour plus d’informations, vous pouvez également vous connecter via le net : www.interieur.gouv.fr (maîtrise ou DEA), 39 avaient une licence, et 27 un DEUG.
Si vous êtes intéressé(e) par la carrière d’officier de police, rappelons que pour s’inscrire au concours, il faut retirer un dossier avant le 2 janvier 2001 (date limite de retrait du dossier).
Le plus simple est de composer le n° vert suivant (appel gratuit) :
0 800 22 0 800 (24 h/24)
En composant ce numéro, vous aurez accès à toutes les informations centralisées nécessaires, et vous pourrez recevoir votre dossier d’inscription, qu’il faudra compléter et renvoyer avant le 16 janvier prochain.
Pour plus d’informations, vous pouvez également vous connecter via le net :
www.interieur.gouv.fr