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Monsieur Christian SAUTTER

01/07/2004

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Claude SAUTTER :Adjoint au Maire de Paris, chargé du développement économique, des finances et de l’emploi repond à nos questions.

Recrut:  Pourquoi la Mairie de Paris est-elle partenaire du prochain Forum de l’Alternance ?

Christian SAUTTER : Tout comme Bertrand DELANOE, je veux que les jeunes parisiens puissent trouver un travail, aussi vite que possible.

Le chômage des jeunes à Paris est insupportable. De même pour le chômage des cadres âgés et les autres formes de chômage.

Le Forum de l’Alternance est un moyen efficace pour conseiller aux jeunes d’entrer dans des dispositifs d’apprentissage qui connaissent un très bon taux de réussite.

Par taux de réussite, je veux dire que le jeune, à l’issue de son contrat d’apprentissage, obtient un véritable emploi à temps plein.

Ce taux est proche de 80%. L’apprentissage est donc une formation en alternance, à la fois pratique et théorique qui donne vraiment de très bonnes garanties d’insertion professionnelle.

Il est donc tout à fait normal que la municipalité de Paris s’engage pleinement comme partenaire de l’événement.

Nous recommandons vivement aux jeunes parisiens, intéressés par les formations en alternance, de ne pas manquer ce rendez-vous .

Recrut : « Quelles actions menez-vous pour favoriser les formations en alternance ? »

C.S : « N’oublions pas que c’est le Conseil Régional qui est en charge de la grande politique de formation professionnelle et de l’apprentissage.

Avec l’équipe de Jean-Paul HUCHON, nous comptons renforcer les programmes de formation sur Paris et notamment l’apprentissage.

D’ailleurs, avec ma collègue Lyne COHEN-SOLAL, en charge du commerce, de l’artisanat et des professions libérales, nous aidons à l’installation de Centres de Formations d’Apprentis.

Nous travaillons aussi avec les professionnels pour donner de leurs métiers, une meilleure image auprès des jeunes.

Enfin, la Ville de Paris recrute pour ses propres besoins des jeunes apprentis, environ 400 chaque année, dans des métiers aussi divers que les métiers sociaux, les métiers de l’animation, de la propreté.

Ces formations débouchent le plus souvent sur des recrutements. Si nous invitons les entreprises à embaucher des jeunes en apprentissage, nous donnons le bon exemple.

Recrut : « Comment les jeunes peuvent-ils s’informer sur ces opportunités de formation en ap-prentissage au sein des services de la Ville de Paris ? »

C.S : « Le site Internet de la Ville de Paris, www.paris.fr diffuse les offres d’emplois dans les différents services de la Ville. Sur l’alternance, vos lecteurs sont bienvenus sur le stand de la Ville de Paris au Forum de l’alternance ».

Recrut : « Quelles actions menez-vous pour aider les jeu-nes parisiens à trouver un emploi?»

C.S : Nous avons créé cinq missions locales pour conseiller. Sur le terrain les jeunes peuvent y trouver non seulement des conseillers de l’ANPE pour faciliter leur recherche d’emploi, mais aussi des agents de la Ville de Paris qui peuvent les aider dans leurs problèmes de vie personnelle, de formation, de logement et bien évidemment de recherche d’emploi.

Ils peuvent ainsi s’informer sur la formation en apprentissage.

Grâce au dispositif « Cyber-emploi » ils peuvent consulter gratuitement Internet et les sites dédiés à la recherche d’emploi.

Ce dispositif fonctionne très bien et est également mis en place dans les Maisons du développement Economique et de l’Emploi.

Ils peuvent se faire aider par des conseillers, qui les aideront à optimiser leur recherche d’emploi.

J’insiste également sur le Forum Paris pour l’Emploi que nous organisons chaque année. Ce grand forum a connu un succès considérable l’année dernière : 25 000 visiteurs, plus de 8 000 emplois proposés, et plus de 3 000 embauches à la clef.

Nous allons donc organiser une nouvelle édition du Forum Paris pour l’Emploi en octobre 2004.

Les jeunes doivent absolument s’y rendre car ils ont l’opportunité d’y rencontrer en direct plus de 200 recruteurs. Enfin, nous voulons aider les jeunes parisiens intéressés par la création d’entreprises à Paris.

Pour cela, nous mettons à la disposition des candidats créateurs, à condition qu’ils aient un projet solide, un hébergement, un accompagnement et des aides au financement de leur projet.

Nous avons fait passer de 5 000 à 12 000 M2 la surface d’incubateurs et de pépinières d’entreprises, et accueillons principalement des projets d’entreprises dans le domaine des nouvelles technologies de l’information, de la mode et du design et des bios technologies.

Nous voulons que tous les jeunes Parisiens puissent « vivre et travailler à Paris ». La formation en alternance est une voie rapide pour y parvenir ».

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