La médecine du travail est au coeur des problématiques actuelles en France. D'ici 5 ans, ce secteur d'activité va vivre un départ massif à la retraite. On prévoit entre 1 600 et 1 800 médecins qui vont stopper leur activité.
En outre, le secteur souffre du manque de temps consacré à la santé au travail. Quelles en sont les raisons ? Le médecin du travail, qui connait les salariés et qui critique les conditions de travail, semblerait être d'une indépendance professionnelle gênante qu'on tenterait de brider.
Enfin, alors que la CFE-CGC (le syndicat de l'encadrement) avait obtenu de l'état que les médecins puissent être formés plus facilement, l'engagement n'a toujours pas été tenu. Aujourd'hui, il faut effectuer 4 ans de spécialité pour exercer la médecine du travail. Or, la récente réforme devait remettre en place des formations qui existaient il y a peu de temps encore, sans passer par l'internat dont le fonctionnement est rigide.
La CFE-CGC a donc réagit car elle refuse d'observer la médecine du travail s'effilocher au détriment des salariés. Elle exige que la loi soit appliquée avec l'appui du ministère dans les services de santé au travail. Sinon, il resterait selon elle, " à organiser des charters pour inciter les étudiants en médecine à aller en Roumanie ou à s’adresser aux centres portugais Fernando-Pessoa de Toulon et de Béziers qui permettent de faire des médecins selon la loi portugaise sur le territoire français pour contourner l’impéritie des responsables français".
Pauline de Waele