Il n’y a pas si longtemps, on parlait encore de « monter à Paris » pour y trouver un travail. Si les choses ne sont plus aussi simples en ce début de XXIème siècle, la capitale offre toujours des opportunités professionnelles particulières. Embarquez pour une promenade entre passé et présent, au travers des métiers les plus parisiens …
Les métiers traditionnels
Quelle image vient immédiatement à l’esprit des étrangers ou des provinciaux lorsqu’on leur parle de Paris ? Les boulangeries ouvertes de bon matin, les cafés et leurs terrasses animées, les chauffeurs de taxi et leur humeur à géométrie variable … Ces métiers, sans être spécifiquement parisiens restent traditionnellement associés à la capitale. La question qui se pose est celle-ci : « est-il vraiment judicieux de chercher à travailler sur ces secteurs à Paris ? »
Prenons l’exemple des garçons de café, sans conteste, oui, il se présente à Paris des centaines d’opportunités que l’on ne trouve pas ailleurs.
La profession, si elle est strictement réglementée, n’exige généralement pas de diplôme spécifique pour le poste. Cependant, un CAP existe, qui prépare au métier de garçon de café et au-delà, aux autres professions du secteur comme barman par exemple. La plupart des garçons de café n’a pas suivi de formation spécialisée. Ils doivent cependant faire preuve de qualités de résistance physique, de dextérité, de bonne humeur et être prêts à travailler sur des horaires décalés, voire les dimanches et les jours fériés. La rémunération, initialement calculée sur le SMIC se voit augmentée par les pourboires, ce qui permet à certains d’entre eux de toucher jusqu’à 2.000 euros par mois. Pourquoi Paris ? Parce qu’il y a plus de café à Paris que dans n’importe quelle ville du monde, parce qu’on côtoie, à la terrasse des cafés, les légendaires parisiennes, celles qui font depuis toujours la réputation de la ville lumière …
La parisienne est aussi une régulière utilisatrice des taxis parisiens. Parce qu’il est impossible de se garer, parce qu’on a pas trouvé d’Autolib … les taxis parisiens sont toujours pleins et pourtant étonnamment nombreux ! Les 17.137 voitures circulent en continu, la plupart étant aujourd’hui affiliées à une compagnie comme Les Taxis Bleus ou G7 Taxis. Alors, taxi, est-ce vraiment un bon plan ? D’abord, rappelons que les taxis doivent, avant de pouvoir exercer, obtenir une carte professionnelle qui leur est délivrée après l’obtention d’un examen. Les épreuves portent sur la maîtrise de la langue française, la connaissance de la réglementation, du code de la route ainsi que des règles fondamentales de sécurité.
D’autre part, les chauffeurs doivent se soumettre régulièrement à une visite médicale ainsi qu’à un contrôle technique de leur véhicule. Les conditions de travail sont éprouvantes : un chauffeur de taxi travaille entre 10 et 11 heures par jour, 6 à 7 jours par semaine. Attention, il faut rembourser ses crédits d'achat de licence (177.000 € en mars 2010), et de voiture. Le salaire dépend du statut (salarié d’une compagnie, indépendant ou locataire) et s’échelonne entre 1.200 et 3.600 euros.
Paris et ses paillettes
Paris, c’est aussi la capitale de la mode et le nœud médiatique de la France. Autant dire que si ce ces métiers vous font rêver, il est quasiment in-dis-pen-sable de travailler – même sur une période assez courte, dans la capitale.
Les couturiers, les jeunes talents, les créateurs tendance … tous accueillent des stagiaires ou de jeunes artistes. Même s’il ne s’agit pas d’embauche en CDI, pouvoir indiquer sur son CV que l’on a travaillé, même peu de temps, chez les créateurs les plus en vogue, dynamise l’avenir professionnel ! Bien sûr, à moins de postuler comme vendeuse (et encore), il faut absolument avoir été formé pour espérer pénétrer dans le saint des saints. Les écoles sont nombreuses, les plus prestigieuses étant toujours l’ESAA Duperré, l’Atelier Chardon-Savardet le studio Berçot.
De la même façon, les principaux médias français ont posé leurs cartons à Paris. Les chaines télé traditionnelles, les plus récentes et en plein développement, la maison de la radio, les quotidiens nationaux … Paris reste donc, dans ce secteur aussi, the place to be !
Pour entamer une carrière dans le secteur du journalisme – presse écrite, radio, télé, et pour obtenir des stages dans les bureaux les plus innovants, c’est vers Paris qu’il faut vous diriger, même si de nombreuses villes de province fournissent de plus en plus des programmes de qualité et souvent plus actif et moderne. Les élèves sortant d’écoles de journalisme sont particulièrement recherchés mais ce sera votre détermination, votre polyvalence, votre esprit critique et votre dynamisme qui feront sans doute la différence. N’hésitez pas à vous présenter à des entretiens même si votre CV est encore un peu léger.
Vous l’aurez compris … Paris demeure incontournable. Et puis, c’est quand même drôlement agréable de travailler dans la plus belle ville du monde, non ?