Aperçu des grandes tendances en Ile-de-France

Les commerciaux dans le secteur bancaire

Ils font partie des métiers qui tirent leur épingle du jeu en temps de crise économique. C’est le métier qui arrive à faire redémarrer l’activité des entreprises car ce sont eux qui sont en charge du développement des affaires.

Sans aller jusqu'à dire que les commerciaux ne connaissent pas la crise, il est clair que les forces de vente sont le nerf de la guerre. A ne pas oublier : les technico-commerciaux, réunissant des doubles compétences (techniques de vente et connaissance d’une activité pointue), sont particulièrement convoités.

A mesure que l'horizon s'éclaircit, les banques se projettent davantage et pensent à reconstituer leurs équipes en conséquence.

En 2009, les volumes de recrutements étaient tirés par la nécessité d'anticiper les importants départs en retraite des baby-boomers dans la banque de détail. Aujourd'hui, ce sont les développements de nouveaux projets, notamment dans l'informatique, qui guident de nouveau les embauches.

La montée en puissance de la banque multicanal passe en particulier par le développement de nouveaux systèmes d'information capables d'intégrer au mieux la banque à distance dans le réseau physique. Pour les plus jeunes, les banques affichent une nette préférence pour les contrats en alternance, qu'elles ont eu l'occasion d'éprouver. En moyenne, la moitié de cette population empoche un CDI à la fin de son contrat.

Les commerciaux dans l’immobilier

Les commerciaux y sont également demandés. Le cœur de métier, c’est la gestion des relations avec les clients. Pour y débuter, n’hésitez pas de faire du porte à porte dans les agences immobilières de quartiers que vous connaissez bien, cela facilite l’approche directe et accélère le recrutement.

Dans l’immobilier neuf, la vente se fait souvent directement sur le lieu de construction. Les conseillers commerciaux suivent les clients pendant près de deux ans, de la première rencontre à la livraison de l’appartement, en passant par les visites de chantier.

Dans ce métier, on est également en contact direct avec les banques pour les plans de financement et les notaires pour la signature des actes d’achat, une diversité des activités qui peut plaire aux jeunes. Les profils commerciaux ne sont pas les seuls à profiter de l’embellie.

Les promoteurs, qui ont liquidé leur stock de logements, souhaitent lancer de nouveaux programmes mais manquent de terrains pour bâtir.

Il y a une forte demande de développeurs fonciers, ces professionnels chargés de prospecter pour trouver, soit auprès des collectivités, soit auprès de propriétaires privés, des terrains à vendre. Leur profil ? Il s’agit souvent de juristes spécialisés dans l’urbanisme et doté d’un bon carnet d’adresses.

L’hôtellerie / restauration

L’Ile-de-France concentre près de 21 % des établissements et 30 % des salariés du secteur de l'hôtellerie-restauration (chiffres UNEDIC). L'apprentissage est la principale voie d'accès aux différents métiers de l’hôtellerie restauration.

Chaque année, plus de 5 000 franciliens achèvent une formation qui les destine à travailler dans ce secteur. L’un des métiers les plus recherchés : le cuisinier et l’employé de restauration rapide.

Secteur medico-social

Qui dit population vieillissante, dit besoins croissants en personnel dans les structures de soin et d'accompagnement.

Les hôpitaux, cliniques et services d'aide à domicile manquent de salariés qualifiés. Ce secteur sera le premier recruteur d'ici une dizaine d'années. Et l'on s'arrache les infirmiers, assistants sociaux, kinés et psychomotriciens ou encore assistants de pharmacovigilance.

La fonction principale de ce métier est de saisir dans la base de données et de gérer les cas de pharmacovigilance en fonction de leur nature (gravité) et de définir des requêtes suite aux demandes des utilisateurs (pharmacovigilance, études cliniques).

Plus de 400 000 personnes en Ile-de-France exercent une profession paramédicale ou sociale. Environ 40 000 jeunes franciliens suivant actuellement une formation dans ce domaine.

Très réglementées, les professions médico-sociales exigent souvent de préparer des diplômes spécifiques à chaque métier. Selon les cas, il s’agit d’un diplôme d’Etat, un certificat de capacité, un baccalauréat professionnel, un BTS, un DUT, un master, etc.

Informatique / Nouvelles Technologies

Avec le retour des projets informatiques, les entreprises du secteur IT, très présentes dans la région, devraient renforcer leurs équipes d'ingénieurs spécialisés dans les technologies et langages de programmation pointues (Java, C++, PHP ...).

Les boîtes de l'internet seront à surveiller de près. Comme les agences web et les entreprises spécialisées en télécom qui recrutent des ingénieurs informatiques, des développeurs d’applications pour le web et les smartphones. Les mutations technologiques ont fait apparaître de nouveaux besoins.

Le « community manager », qui a pour mission de créer le buzz autour d'une marque, fait la part belle aux jeunes diplômés, férus de réseaux sociaux et formés sur le tas. Le « chef de projet NTIC » fait aussi partie de ces profils difficiles à trouver.

Chargé de la réalisation d'un projet informatique, il est à la fois technicien, manager et bon communicant.

Cette année, les recrutements viendront pour l'essentiel des SSII, ces sociétés de services en ingénierie informatique qui essaiment en dépit de la crise. Les métiers liés à la sécurisation des données dans les entreprises connaissent un très fort développement, de même que le secteur des télécoms, porté par le déploiement de nouveaux services et équipements. Développeurs Web 2.0 ou Java, administrateurs réseaux ou techniciens systèmes, manifestez vous.