L’approche « métier » est beaucoup plus large. Elle intègre les personnes exerçant un métier à nalité environnementale ou amené à évoluer pour l’intégrer, même si l’entreprise n’est pas dans le champ de l’environnement.
Les « métiers » de l’économie verte emploient 4 millions de professionnels.
On distingue les métiers dits « verts » – spéci quement liés à l’environnement – des métiers « verdissants », qui intègrent ou sont susceptibles d’intégrer des compétences environnementales.
les métiers verts sont occupés par seulement 144 000 personnes dans les domaines de la protection de l’environnement, la gestion et valorisation des ressources, les énergies renouvelables. Exemples : agent d’entretien des espaces naturels, agent de collecte des déchets, responsable de station d’épuration...
Les métiers verdissants sont exercés par 3,8 millions de per- sonnes dont les 2/3 s’exercent dans des activités sans lien direct avec l’environnement : bâtiment (artisans, ouvriers du gros œuvre et du second œuvre...), industrie (techniciens d’installation et de maintenance, professionnels du contrôle qualité...), transports (conducteurs routiers, techniciens de la logistique...), recherche-développement (ingénieurs et cadres d’études), et aussi agriculture, entretien des espaces verts (ouvriers forestiers, jardiniers...).
Éco-entreprises
Selon l’association Pexe, 10 000 à 12 000 éco-entreprises tra- vaillent dans le secteur : quelques grands opérateurs (Suez Environnement, Veolia...), 90 % de PME et TPE et une cinquantaine d’entreprises de taille intermédiaire (ETI). Les éco-PME ont en moyenne 15 collaborateurs et près de 70 % d’entre elles ont moins de 19 salariés. Les éco-entreprises sont ancrées localement et la filière est structurée en réseaux, clusters, pôles de compétitivité.
Source CIDJ