8 mars, c’est la journée internationale des femmes. Elle compte parmi les 87 journées reconnues par l’ONU depuis le 8 mars 1977. Malgré la légende attribuant le choix de la date aux Etats-Unis, le mérite revient en réalité au dirigeant soviétique Lénine, qui instaura une journée des femmes en souvenir d’une manifestation féminine lors du déclenchement de la révolution russe en 1917.
19 %, c’est l’écart salarial qui persiste entre hommes et femmes. Les premiers gagnent 2 399 € par mois en moyenne, contre 1 943 € pour leurs homologues féminins. L’INSEE souligne cependant que cette différence s’est atténuée de 2,5 points en dix ans.
59 jours de travail supplémentaire, c’est le temps qu’il faudrait à une femme pour gagner le même salaire annuel qu’un homme.
Les écarts entre hommes et femmes sont d’autant plus prononcés que l’on grimpe l’échelle hiérarchique. Ainsi, on compte deux fois plus d’hommes chefs d’entreprise et ces derniers sont payés 31 % de plus qu’une femme aux responsabilités similaires. Seuls 14 % des dirigeants d’entreprises de plus de 50 salariés sont des femmes.
55, 4 % des étudiants du supérieur sont des femmes. Paradoxalement, celles-ci sont plus fortement touchées par le chômage, avec un taux d’emploi de 65, 6 % contre 73,7 % chez les hommes.
Cette différence salariale s’explique peut-être par les heures supplémentaires. Seules 19 % des femmes en font, contre 34 % des hommes.
Le métier le plus féminin de France est adjoint administratif et le secteur, le secrétariat (87 % de femmes). A l’inverse, l’automobile est le secteur le plus masculin (77 % d’hommes) et la profession, conducteur de poids lourds. Les secteurs les plus paritaires sont la vente, le marketing et la banque.
L’alternance est le mauvais élève de la mixité ! Seuls 29,1 % des apprentis de sont de sexe féminin.