L’agriculture biologique se caractérise par son mode de production : pas de recours aux produits chimiques de synthèse, ni aux OGM, recyclage des matières organiques
... L’agriculture biologique emploie en moyenne un tiers de main d’œuvre en plus par hectare, à structure d’exploitation identique, en raison des pratiques agricoles faisant appel au travail manuel, à une plus grande surveillance des troupeaux ...
Eleveurs d’ovins, de caprins ou de volaille, viticulteurs, arboriculteurs, maraîchers sont les fournisseurs de matière première. Mais entre la production et la vente, d’autres personnes interviennent.
Les préparateurs-transformateurs qui travaillent au sein d’entreprises de transformation, de boulangeries, d’abattoirs ont un rôle important car ils doivent se soumettre à un cahier des charges drastiques.
Ce secteur constitue une source d’emploi importante.
L’agriculture biologique a besoin de références techniques et économiques nécessitant des techniciens spécialisés, le conseil technique jouant un rôle décisif pour les agriculteurs qui souhaitent passer d’un système conventionnel à un système bio Jeunes et dynamique, le secteur de la transformation de produits biologiques suscite l’intérêt d’un nombre croissant d’entreprises avec un nombre d’entreprises certifiées biologiques multiplié par 8 en dix ans.
En 2007, le nombre d’entreprises de préparation-transformation s’élevait à 5 031 soit une hausse de 3 % par rapport à 2006.
A l’autre bout de la chaîne, les vendeurs de détails ou au sein de grandes chaînes spécialisées sont eux aussi tous les ans plus nombreux.
Chaque année, de nouvelles boutiques ouvrent et depuis peu, un nouveau genre de vente aux particuliers a vu le jour : celui de la vente quasi-directe de fruits et légumes aux particuliers sous la forme de paniers de légumes et fruits de saison sélectionnés pour leur fraîcheur et souvent pour la proximité de leur lieu de culture –évitant ainsi la dépense excessive d’énergie liée transport des marchandises.
En forte progression aussi, tous les métiers du secteur de la culture et du développement des plantes médicinales et à parfum. La tendance actuelle est au développement des cosmétiques bio et chaque laboratoire de recherche met au point annuellement plusieurs dizaines de produits de beauté ou parfums bio. Les surfaces cultivées dédiées à ce secteur ont progressé en 2007 de 28%.
Les formations
Au niveau national, la formation est coordonnée par Formabio, réseau mis-en place par le Ministère de l’Agriculture afin de fédérer toutes les formations en agriculture biologique dispensées en France.
Ces formations sont dispensées dans des établissements agréés par le Ministère de l’Agriculture.
• Formation initiale dispensée dans des établissements agricoles
• Bac pro : Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole (CGEA) qui prévoit une formation sur l’agriculture bio et certains établissements proposent même un bac à orientation spécifique.
Les formations adultes proposent :
• Un brevet prOfessionnel de responsable d’exploitation agricole biologique
• Unités capitalisables intégrées à une formation conventionnelle
• Certificats de spécialisation : conduite de production en agriculture biologique et commercialisation et technicien conseil en agriculture biologique.
En tout, c’est plus de 150 formations qualifiantes de l’ouvrier à l’ingénieur avec des périodes d’application en entreprise. Et à la fin du parcours de formation, l’élève obtient un titre professionnel du Ministère de l’Agriculture qui atteste de sa capacité à exercer le métier appris.
Enfin, un système de VAE est disponible permettant aux volontaires de valider leurs acquis à l’issue d’une expérience professionnelle.
De quoi préparer son projet professionnel dans un secteur à la fois dynamique et naturel
... l’idéal quoi !