L’herbe semble toujours plus verte dans le pré d’à côté, et ce ne sont pas les cadres français qui diront le contraire !
En effet, les cadres français sont 94 % à être tentés par l’expatriation, un chiffre qui place l’hexagone au sommet du classement mondial.
Les raisons de la colère
Plus de neuf cadres français sur dix se disent prêts à partir travailler à l’étranger, ou ont déjà franchi le pas.
Ce résultat non seulement explose la moyenne mondiale (64 %), mais place également la France en tête du classement mondial, à égalité avec les Pays-Bas.
Dans une culture si peu nomade, cette mobilité a de quoi surprendre.
Les motivations du départ ont beau être nombreuses et variées, la plupart traduisent plus une fuite qu’une attirance pour l’étranger : situation économique morose sur le territoire, manque de perspectives et dégoût du climat politique actuel reviennent ainsi parmi les raisons invoquées par les répondants.
Ainsi, le taux d’expatriation est inversement proportionnel aux conséquences de la crise (44% au Royaume-Uni et en Allemagne, par exemple). L’envie de varier les expériences et augmenter l’attractivité de son profil à l’international sont également cités, mais plus minoritairement.
Où partir ?
Si les Français sont les premiers à vouloir partir, la France apparaît dans le top 10 des destinations les plus prisées par les cadres à l’échelle mondiale !
Elle se hisse ainsi à la sixième place, avec 29 % des réponses. De quoi donner raison aux stéréotypes qui font des Français d’éternels insatisfaits…
Le podium accueille les Etats-Unis (42 %), le Royaume-Uni (37 %) et le Canada (35 %, destination préférée des cadres français) pour une domination sans partage du modèle anglo-saxon. Du côté des villes, pas de grosses surprises, si ce n’est que Paris arrache la médaille de bronze derrière Londres et New York.