Pendant que les étudiants payent plus, le gouvernement fédéral augmente ses propres bénéfices (51 milliards de dollars grâce au programme de prêt étudiant seulement en 2013 !)

Qui l’eut cru? Le gouvernement fédéral sait comment générer des profits ! Elizabeth Warren a d’ailleurs qualifié ses profits « d’obscènes » à deux reprises lors de confrontation pour obtenir la diminution des taux d’intérêts des prêts étudiants. Warren sous entend par là que le gouvernement fédéral fait partie du royaume Apple (68 milliards de bénéfices en 2012) et Microsoft (58 milliards de bénéfices en 2012). Cependant, il y a une raison pour laquelle les comptables déserteront la terre un de ces jours. Les chiffres sont tout à fait différents (une différence de dizaines de milliards de dollars !) selon la méthode d’Arcane ou la comptabilité que vous utilisez.

Lacey Rose, l’attachée de presse de Warren, s’est empressée de vite trouver une source qui puisse justifier ses chiffres en la personne du ministre du budget du congrès américain. Pour ce faire, il a fallu pointer du doigt le tableau d’un chef exécutif qui prouvait que les dépenses du programme de prêt étudiant étaient négatives à hauteur de 25 milliards de dollars (en d’autres termes, le gouvernement fédéral obtient un profit de 25 milliards de dollars!). Ses chiffres incluent aussi les 15 milliards de dollars déboursés il y a quelques jours pour une reéstimation des coûts des prêts étudiants!

Mais voici la faille : le chef exécutif a fortement insinué qu’il n’était pas d’accord avec ces chiffres car, potentiellement, ils sous estimaient les coûts des prêts du contribuable.

La loi stipule que le chef exécutif doit respecter les règles établies par l’acte de réforme du crédit fédéral en 1990. Cela veut dire que le coût du prêt étudiant est inclus dans le budget fédéral de l’année où le prêt a été accordé.

Prendre l’argent impunément est une pratique que les politiciens ont donc élevée au rang d’art…

Adapté du Washington post