Services à la personne : du professionnalisme avant tout
Le secteur des services à la personne est à la fois dynamique et fragile. Dynamique parce qu’il est capable de générer rapidement de nombreux emplois, de se développer dans toutes les zones géographiques, parce qu’il ne nécessite que peu d’investissement financier pour s’implanter …
Cependant sa fragilité est intrinsèquement liée à son caractère accessoire. Lorsque le budget des ménages est revu à la baisse, les postes qui subissent les premiers des restrictions sont ceux des services à la personne.
Les nounous et les auxiliaires de vie semblent moins touchées - on peut difficilement se passer de leurs services. En revanche, les employés de ménage, les jardiniers, tous ceux qui proposent leurs compétences pour effectuer des travaux divers, comme de l’assistance informatique sont les premiers sacrifiés aux nécessités d’économie.
Est-il donc vraiment judicieux de faire aujourd’hui le choix de se former dans ce secteur ? Il semble bien que oui, puisque, justement, ce qui caractérise le secteur, c’est que de nombreux travailleurs, ne sont pas suffisamment formés.
Dans une société où la formation professionnelle occupe de plus en plus d’espace, pouvoir afficher un diplôme ou une formation qualifiante est un gage de sérieux. Si les particuliers sont plus réticents à employer du personnel à leur service, ils sont d’autant plus exigeants quant au professionnalisme des salariés qu’ils sélectionnent.
Tout cela revient à dire que, pour trouver un emploi ou pour le conserver sereinement, mieux vaut être un professionnel et donc s’assurer de posséder toutes les compétences propres à l’emploi occupé.