Le 12 juillet 2013, Gare de Brétigny-sur-Orge à 17h14. Le train aurai dû amener les parisiens à Limoges et rien ne présageait une telle catastrophe. Pourtant, six personnes ont laissé leur vie ce jour là et les survivants sont en état de choc. Une dizaine de jours après le déraillement du train, la justice française veut comprendre les causes de l’accident mortel ! Pour ce faire, Robert Hazan (expert automobile, consultant en accidentologie) a été agréé par la Cour de cassation pour élucider cette affaire.
Cet ingénieur, cofondateur de l'Institut technique d'accidentologie n’en est pas à son premier coup d’essai pour résoudre ce genre de cas pour la justice. Robert Hazan avait notamment résolu l’affaire de Villiers-le-Bel où un policier avait accidentellement renversé et causé la mort de deux jeunes à moto.
Son statut indépendant rassure évidemment la justice qui ne voulait pas engager un expert issu de la SNCF. Parmi les cheminots, le choix d’un expert automobile laisse perplexe. De plus, la scène du déraillement n’a pas été laissée intacte étant donné l’urgence d’évacuer les victimes de l’accident (même si des photos et vidéos on été prises).
Dans les jours qui vont suivre, le procureur d'Évry annoncera l'ouverture d'une instruction judiciaire et la désignation d’un juge d’instruction après que le rapport de l’enquête de la police judiciaire de Versailles ait été rendu. Le juge d’instruction sera en charge de nommer d’autres experts pour seconder Robert Hazan.
Pour l'heure, trois enquêtes sont en cours : l'une judiciaire, et deux autres menées par la SNCF et le Bureau enquête sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT).
Finalement, les victimes souhaitent simplement que justice soit faite pour tourner cette page sombre et, pour certaines, faire leur deuil.