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Le Salon de l'Agriculture

01/03/2013

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Le ministre de la Consommation Benoît Hamon c’est rendu vendredi au Salon de l’Agriculture, porte de Versailles. L’occasion pour lui de déambuler dans les allées, d’échanger avec les exposants et d’aller à la rencontre des visiteurs. Dès son arrivée, il a tenu à s’entretenir avec  les membres du Comité interprofessionnel de l’économie laitière, une filière particulièrement en difficulté dans l’agriculture hexagonale. La suite de la visite s’est fait en compagnie du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et de Cécile Duflot, la ministre du Logement.

Au cours de la visite, les ministres ont rencontré des manifestants de la CGT agroalimentaire qui occupaient le stand du ministère de l'Agriculture au Salon de l'agriculture. Des salariés de l'usine Fralib, du glacier Pilpa, de Val d'Aucy de Ciel ou de Fraisnor étaient représentés.  Les syndicalistes ont également rencontré, et acclamé, le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon. 

Du côté des exposants, la présence des ministres ne fait pas oublier que cette édition est plus calme que les précédentes. Comme nous le confie Jacky, un brasseur du gâtinais, « la fermeture du hall 1 nous a fait du tort, les gens qui viennent chaque année sont un peu perdus, on a moins de place pour mettre nos stands et les locations sont plus chers ». Même son de cloche chez Isabelle, fromagère dans le Cantal « regardez les visiteurs, leurs bras sont vides, les années précédentes ils avaient les bras chargés de sacs. Cette année, ils viennent, goûtent les produits, échanges avec nous mais n’achète pas. La crise est passé par là ».

Pour autant, les allées du Salon ne désemplissent pas. Et les plus jeunes des visiteurs regardent toujours d’un œil émerveillé les différents animaux de la ferme présentés sous le regard bienveillant des éleveurs. « On est fier de nos bêtes que voulez-vous, nous explique Paul, agriculteur breton, et puis c’est une belle récompense de voir les enfants s’extasier sur nos animaux, ça créera peut-être de futurs vocations. Et dieu sait qu’on en a besoin ».

 

Maxime Macé.

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