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La responsable marketing consommateur Playmobil France répond à nos questions

26/12/2012

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Interview avec Cécile L'Hermite, la responsable marketing consommateur de Playmobil France. L'occasion d'appréhender la success story de la célèbre entreprise.

Combien de métiers ont été abordés depuis la création en 1974 ?

Environ une centaine de métiers ! Cela passe par l’ouvrier, la nourrice, le chef de chantier, la gouvernante, le policier … la liste est très longue !

Les trois premières figurines Playmobil étaient celles de l’ouvrier, du chevalier et de l’indien. Un métier était donc représenté dès l’origine. L’infirmière et le policier ont suivi ensuite.

L’idée, c’était de surfer sur des thèmes s’appuyant sur le quotidien des enfants et de les inspirer au maximum.

Aujourd’hui la marque a évolué en fonction de leurs attentes. Il n’y a plus une unique figurine par thème mais une grande déclinaison thématique.

Des métiers ont-ils été évités par choix ?

Tout ce qui évoque la guerre est proscrit, sauf ce qui touche à un passé historique. Nous ne souhaitons pas aborder des thèmes actuels politiques, mais rester sur des notions symboliques. Nous refusons d’être une marque moralisatrice.

Quel est le métier qui a le plus de succès ?

Le fermier, le policier et le pompier sont les trois métiers qui ressortent le plus. Toutefois, l’enfant ne choisit pas seulement une figurine, il s’attache également à la construction du thème autour du personnage.

Playmobil France, combien de salariés ?

Environ une centaine. La grande particularité de notre entreprise réside dans la fidélité des salariés. Lorsque les gens intègrent le groupe, c’est pour une longue durée. L’ancienneté est d’ailleurs de 12 ans en moyenne. En interne, nous sommes très attachés à notre petite figurine !

Y a-t-il beaucoup d'embauche chaque année ?

Il y a certes quelques embauches lors d’une création de poste ou lors d’un remplacement dû à un départ à la retraite. Toutefois, les salariés étant très fidèles à l’entreprise, il y a assez peu d’embauches en France.

La marque poursuit-elle son développement à l’export ?

La progression de la marque à l’export reste forte. On comptait 3 520 salariés dans le groupe en 2011, soit +270 par rapport à 2010, conséquence justement du déploiement à l’exportation. On a la chance de faire partie d’une entreprise saine, en croissance et qui a tendance à embaucher.

Existe-t-il vraiment une concurrence ?

Par concurrence, on entend tout ce qui peut exercer un attrait sur l’enfant. Toutefois, il est vrai que dans l’univers des jouets, nous n’en avons pas vraiment. Faire évoluer un personnage dans une myriade d’univers reste assez unique en son genre.

Comment se déroule la sélection d'un nouveau Playmobil ?

Le groupe réfléchit à des nouveautés souhaitées par les enfants en analysant les nombreux dessins qu’ils envoient. En outre, une équipe de « designer »travaille en permanence à l’élaboration de nouveaux thèmes.

Toutefois, nous sommes vigilants sur le fait de garder d’une année sur l’autre des jouets pour les garçons, les filles, les petits et les grands. On propose donc des éléments nouveaux mais on garde un équilibre pour permettre à chaque cible d’étendre son univers.

Pauline de Waele

 

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