Les intérimaires plébiscitent globalement l’intérim. En effet, 88% d’entre eux en ont une bonne opinion, et seulement 2% une opinion défavorable.
Dans le détail, l’intérêt du travail (93%), l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée (93%) sont cités comme les premiers points de satisfaction. Viennent ensuite la qualité de la relation avec les agences d’emploi (92%), la rémunération (85%) et les délais entre les missions (82%).
Concernant la rémunération, ce n’est pas surprenant puisque la fiche de paye d’un intérimaire présente une différence de 21% brut par rapport à la fiche d’un autre salarié en raison de la prime de précarité de l’emploi et des congés payés.
D’ailleurs, pour accompagner ces analyses, 67% des interrogés envisagent de continuer à travailler en intérim, et 95% seraient prêts à recommander cette voie à un proche.
Perception de l’intérim par les autres cibles
De la même manière que les intérimaires, les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi et les étudiants ont une bonne image de l’intérim.
Concernant la répartition, on compte précisément 78% des demandeurs d’emploi, 71% des salariés du public et du privé et 67% des étudiants.
De la même manière, l’ensemble des cibles recommanderaient à un proche d’effectuer des missions d’intérim.
Pourquoi cette image unanime positive de l’intérim ?
Toutes les personnes interrogées, quel que soit la cible, pensent que dans un contexte tendu l’intérim permet d’acquérir une expérience professionnelle, d’apprendre différents métiers et surtout développer son employabilité.
Regards croisés européens sur l’intérim avec la Belgique, la Suède et le Portugal
Perception macro du marché de l’emploi
47% des salariés suédois et 30% des salariés belges se disent confiants, alors qu’on tombe à 15% en France et à 8% au Portugal. Pour autant, près d’un salarié français sur deux demeurent optimistes pour sa situation personnelle au plan économique et social, alors que le Portugal plus touché par la crise présente seulement 20% de salariés optimistes pour son avenir personnel.
Perception de l’intérim des 4 pays européens
L’interrogation en miroir des différents pays européens permet de mettre en lumière le fait que les français sont ceux qui ont une meilleure opinion de l’intérim (71%), et ce de manière constante depuis 2010.
Concernant les belges, ils sont 59% à avoir une vision positive, 49% pour les salariés portugais et 49% pour les suédois.
Utilité perçue de l’intérim
Sur chacune des dimensions testées (acquérir une expérience, développer son employabilité, apprendre différents métiers, trouver un emploi, se former, financer ses études), les français sont les plus positifs.
Les salariés belges jugent l’intérim utile pour trouver un emploi, apprendre différents métiers pour se former, mais ils sont plus partagés quant à son utilité pour financer les études.
En ce qui concerne les salariés portugais, l’intérim leur apparaît utile pour l’apprentissage de plusieurs métiers ou pour trouver un emploi, mais demeurent sceptiques sur la capacité à développer son employabilité ou se former.
Les plus prescripteurs sont les français à 83%, suivi d’assez près des belges (78%), puis des portugais (80%) et enfin des suédois qui n’ont pas la même vision du marché de l’emploi (54%).
Pauline de Waele