En plus de cela, les étrangers venant étudier en France auront le privilège d’apprendre à mettre des mots sur des réalités parfois peu reluisantes telles que : facture, clope, bizutage, dépistage, découvert (bancaire), laverie, piston, dépassement d'honoraire, amende, sida, boui-boui, contrôle des billets de transport...
Le petit abécédaire a au moins l’avantage d’initier les étrangers à la vie quotidienne des français, qu’elle soit attrayante ou non ! Pour exemple, ils découvriront qu'ils peuvent prendre un croissant ou de labaguette beurrée à la terrasse d'un bistrot. Ils apprendront qu’en France, on a pas notre langue dans la bouche (ce qui pourrait bien les empêcher de rejoindre la fac si les syndicats de fonctionnaires appellent à la grève et bloquent les services publics) !
De plus, l’abécédaire montrera aux étrangers qu’ici tout est prétexte pour aller s’assoir à une terrasse d’un café pour profiter de la journée (toujours plus convivial que les restaurants universitaires).
Enfin, l’abécédaire n’oublie pas l’une des principales motivations des étrangers qui viennent vivre en France : l’amour. Et ils apprendront à ne pas être choqué en entendant le mot « capote ».
Mais si le X trouve une place dans le guide de CampusFrance, c'est pour évoquer l'Ecole Polytechnique, évidemment.
Source : le figaro
Florine Prevot