Un personnel formé
Présenter cet outil à un public particulier nécessite bien sûr que le personnel soit formé aux difficultés générées par le handicap. C’est le deuxième volet de l’investissement du CIDJ.
Dans cette optique, la formation de l’ensemble des conseillers en charge de l’information des jeunes a largement contribué à éloigner les représentations stéréotypées du handicap, à dédramatiser certaines situations voire à les banaliser.
La formation de tous est l’un des éléments clés de l’égalité des chances recherchée dans ce dispositif.
Cet accueil peut prendre différentes formes :
- Des accueils de groupes accompagnés d’un professeur, de parents ou d’un éducateur. Ces accueils sont précédés d’échanges préalables entre l’accompagnant et le conseiller du CIDJ pour préparer la visite en fonction de la demande et du type de handicap : les questions portent sur l’orientation et l’insertion professionnelle, mais aussi sur les loisirs ou encore sur toute autre question relative à la vie quotidienne.
- Des entretiens individuels, particulièrement appropriés pour définir un projet professionnel ou un parcours d’étude adapté au handicap du jeune. En fonction du besoin identifié, les conseillers peuvent proposer un suivi personnalisé.
Des forums réguliers
Deux fois par an, le CIDJ propose des forums spéciaux, dédiés à la formation et à l’accessibilité à l’emploi des jeunes handicapés.
En mars, dans le cadre de la semaine de l’orientation : la journée Handicap-alternance permet aux jeunes de rencontrer les CFA et les entreprises qui recrutent desjeunes en alternance dans différents secteurs d’activité. En 2012, cette opération se déroulera du 27 au 30 mars. Deux jours seront consacrés à la découverte des métiers du tertiaire et de l’industrie.
En septembre: dans le cadre de la « semaine de l’insertion » : la journée « jeunesse-handicapentreprise » permet aux jeunes de rencontrer des employeurs proposant des offres d’emploi dans de nombreux secteurs et accessibles à tous les niveaux de formation. Des offres pour les titulaires de bas niveau de qualification sont proposées, car ce sont ces jeunes pas ou peu qualifiés qui ont le plus besoin de nous.
C’est par des initiatives semblables que les mentalités évoluent peu à peu, que le handicap devient plus familier, plus commun, plus acceptable.