Après une longue traversée du désert et malgré les gros titres de la presse et des médias sur le nombre de transactions ou les prix du m², le secteur immobilier reprend des couleurs. Les agences recherchent du personnel rapidement opérationnel et l’alternance est, pour cela, la voie royale.
En bref
• Le nombre d’agences le plus souvent avancé est de 28 000 en 2009, chiffre en forte augmentation depuis 1995, en accompagnement de la croissance du nombre de transactions et de la hausse des prix. En 1995, elles n’étaient que 15 000.
• En 2009, la crise immobilière se serait traduite par une fermeture d’environ 17 % des agences.
• Près de 280 000 salariés dans le secteur, toutes professions confondues
• 85 000 sont salariés d’une agence
• 15 000 agences immobilières indépendantes
• Le nombre de franchises et d’agences franchisées repart à la hausse
• Le secteur propose de nombreuses offres d’emploi dans le domaine de l’adminstration de biens et du syndic d’immeuble.
Perspectives de recrutement
Entre les annonces politiques qui reviennent régulièrement au devant de la scène ( projet de loi sur les crédits immobiliers, exigences de l’affichage des dépenses énergétiques…) et les transactions qui se font de plus en plus rapidement, faute de produits disponibles, les agences immobilières ont absolument besoin de personnel motivé et hyper qualifié.
Pour satisfaire leurs besoins, nombreuses sont les agences qui se tournent vers l’alternance : le BTS Profession immobilière est le sésame le plus efficace pour trouver un poste. Rappelons que les besoins sont nombreux dans les professions parallèles comme celles de diagnostiqueur, syndic, gestionnaire d’immeubles …
Si les agences franchisées sont quasiment toutes motivées pour assurer une formation intiale aux collaborateurs qui rejoignent leur groupe, il semble que la formation « classique » (BTS ou Bachelor) soit appréciée par les recruteurs dans les agences indépendantes.
Le profil de ces agents immobiliers a révélé que la majorité d'entre eux était des professionnels de carrière.
Plus expérimentés, véritables spécialistes de leur secteur, ils sont particulièrement soucieux de la qualité du service de proximité et du conseil offert à la clientèle. Une telle approche leur permet de consolider leur réseau de contacts et de garantir leur longévité dans le milieu, peu importe les hauts et les bas du marché de l’immobilier.
Ils sont donc d’excellents formateurs pour les candidats à l’alternance. Et puis, rien de tel que de travailler dans une agence autonome pour saisir toutes les ficelles du métier.
Tendances 2011
• Faire l’acquisition d’un bien immobilier s’accompagne souvent d’une souscription d’un crédit immobilier. Opération longue et pénible.
Ainsi, de plus en plus d’emprunteurs décident de se tourner vers le courtage en crédit immobilier sur Internet pour palier le manque de temps et à la complexité de la démarche. De nouvelles entreprises proposent de prendre en charge la gestion du crédit immobilier jusqu’au déblocage des fonds.
• Le développement durable a aussi sa place dans le secteur.
Si le marché de l’ancien n’est pas concerné frontalement, les programmes de construction dans le neuf doivent obéir à des contraintes extrêmement sévères : réduire la consommation d’énergie, améliorer les performances énergétiques et privilégier les énergies non polluantes pour les constructions, pérenniser et valoriser le patrimoine de ses investisseurs et enfin contribuer à l’allègement des charges de copropriété en sont quelques exemples.
Voilà un métier d’avenir, dans l’immobilier vert.
• En 2009, presque 30 % des diagnostiqueurs ont vu leur activité progresser.
Les diagnostics immobiliers sont devenus obligatoires aussi bien pour la vente ou la location d’un bien immobilier, qu’il soit privé ou public. Et ce n’est pas fini !
Les études de diagnostic immobilier concernant l’amélioration de l’efficacité énergétique vont se multiplier dans les années à venir ; le Grenelle de l’environnement prévoit même la rénovation de 400 000 logements par an dans le secteur privé et de 800 000 logements sociaux, gourmands en énergies. Si l’on ajoute à cela la reprise des transactions de logements, la croissance du diagnostic immobilier continue sur sa lancée !