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L'emploi dans l'immobilier, un secteur qui offre des opportunités

01/11/2009

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« Il n’y a pas de crise immobilière ! Même si la profession a été touchée par la crise financière mondiale, on ne peut en rien comparer ces six mois difficiles à la crise de 1991. » C’est par ces mots que Guy Hoquet, président fondateur du groupe immobilier éponyme, a entamé l’entretien qu’il a accordé à Recrut.com. En quelques échanges, nous avons découvert un homme serein et passionné qui affirme exercer le plus beau métier du monde.

Avec 550 agences réparties sur tout le territoire, Guy Hoquet l’immobilier est un des trois réseaux les plus représentés en France. Quel sentiment pouvez-nous livrer sur cette sortie de crise et sur la reprise du recrutement dans le secteur ?

Guy Hoquet : Entre les mois d’octobre 2009 et de mars 2009, la crise a causé des dégâts : baisse du nombre de transactions, démission de certains négociateurs, agences contraintes à la fermeture… Mais ces moments difficiles sont maintenant derrière nous et ils ont dégagé un espace conséquent à qui souhaiterait s’engager dans le secteur professionnel de l’immobilier.

Chez Guy Hoquet, nous envisageons pour 2010, l’ouverture de 70 à 80 nouvelles agences et de ce fait, avons de gros besoins en recrutement. Le groupe compte engager près de 500 personnes sur l’ensemble de la France, soit en moyenne 1 nouveau collaborateur par agence ; jusqu’à 3 embauches pour les agences nouvellement ouvertes !

Justement, quels sont les métiers représentés dans vos agences immobilières ?

G. H : Il y a bien entendu le directeur d’agence qui peut être salarié ou propriétaire franchisé de sa propre agence. Il est accompagné d’un ou d’une assistante commercial(e) et d’un ou plusieurs négociateurs, selon la taille de l’agence. Les agences Guy Hoquet se caractérisent notamment par leur climat de travail particulièrement serein  et favorable à l’efficacité. En temps normal, nous connaissons un turnover assez faible car nos collaborateurs nous sont attachés ; fidélisés notamment par les programmes de formation adaptés à leurs besoins, comme aux promotions internes habituelles dans notre groupe.

"Nous sommes plus attentifs à la mentalité du candidat

qu’à la quantité de diplômes"

En entrant chez Guy Hoquet comme négociateur, on peut donc espérer se construire une brillante carrière ?

G. H : C’est exact ; le groupe cherche à promouvoir les collaborateurs les plus efficaces, les plus motivés et les plus travailleurs. Les négociateurs par exemple, sont rétribués à la hauteur de leur engagement : ils reçoivent en moyenne entre 2.000 et 3.000 € par mois et les plus efficaces d’entre eux peuvent même gagner le triple !

Beaucoup d’entre eux, parmi les plus volontaires, deviennent chefs d’agence ou même franchisés. Certains possèdent plusieurs agences, à la tête desquelles ils placent leurs meilleurs collaborateurs… Il existe également des passerelles vers le siège où des postes sont réservés aux personnes de terrain qui désirent se lancer dans l’accompagnement et la formation. Comme vous le constatez, les opportunités sont nombreuses !

Peut-on définir un profil idéal pour espérer réussir dans un groupe tel que Guy Hoquet l’immobilier ?

G. H : Non, à vrai dire, il est difficile de dresser un profil type car la philosophie de notre réseau est de donner à tous les collaborateurs, quel que soit leur bagage, l’opportunité de réussir dans le groupe. Nous sommes plus attentifs à la mentalité du candidat qu’à la quantité de diplômes qu’il peut fournir ! Chez Guy Hoquet, l’agent immobilier est un conseiller qui prend le temps de s’occuper personnellement de son client, et qui doit être conscient de vendre ce qui est le plus précieux aux yeux de son client, ce qui a le plus de sens pour lui : l’endroit où il a choisi de vivre. Ce n’est pas un choix anodin, ce n’est pas un achat compulsif. Non, au contraire, c’est un projet longuement mûri qui doit être traité avec écoute, respect et attention. Pour cela, être diplômé n’est pas nécessaire. Bien sûr, ce n’est pas non plus un handicap ! Pour nous, c’est la personne qui a de la valeur, qu’elle soit jeune ou âgée, diplômée ou non, avec ou ans expérience… ce qui compte c’est son engagement dans le projet immobilier du client.

Comment les agences mènent-elles leur politique de recrutement ?

G. H : Elles sont totalement autonomes ; chaque franchisé est indépendant même si, bien sûr, certaines campagnes de recrutement sont lancées en fonction des périodes de formation de l’école Guy Hoquet. Toute personne recrutée dans le groupe va bénéficier d’une période de formation d’un mois avant sa prise de fonction.

Certaines personnes qui travaillaient en agence choisissent de prendre de nouvelles responsabilités au siège aux postes d’animateurs ou de formateurs. Ces vingt ou trente postes sont vite pourvus et nécessitent rarement de politique de recrutement extérieure au groupe.

La formation occupe une part importante de vos préoccupations ; comment s’organise-t-elle dans le réseau Guy Hoquet l’immobilier ?

G. H : Nous avons lancé en septembre 2008 l’école des ventes Guy Hoquet qui forme tous les nouveaux collaborateurs du groupe, dès leur recrutement et cela pour une durée de 1 mois. L’objectif est de former des professionnels dans les domaines technique, juridique et dans celui de la communication. D’autre part, nos formateurs proposent des cessions de formation continue qui s’adressent aussi bien aux négociateurs qu’aux chefs d’agences et aux assistantes. Il est exigé que chaque membre suive au moins 2 jours de formation par an. La plupart décide d’en suivre davantage puisque nous comptons certaines années jusqu’à 4.500 journées de formation.

Ces cessions sont répertoriées sur un catalogue semestriel, actualisé suivant les besoins et abordent des domaines variés : formation juridique, nouvelles technologies… Nous veillons à ce que les formations soient particulièrement vivantes et adaptées aux besoins de nos franchisés : pour cela, nos animateurs sont un lien très précieux entre les agences et le siège. A l’écoute des agences, ils nous font savoir ce dont les hommes de terrain ont besoin pour exercer au mieux leur profession.

"Pour travailler et réussir dans notre groupe,

il faut être sérieux sans se prendre au sérieux"

Une formation complète et soigneusement étudiée donc ?

G.H : En effet, nous préférons recruter des personnes de tous horizons et motivées même si elles ne sont pas nécessairement formées au métier. Il est donc absolument fondamental pour nous de proposer des formations de qualité, afin que le collaborateur s’inscrive pleinement dans les méthodes et les valeurs du groupe.

Justement, je pense qu’il est nécessaire de rappeler les valeurs défendues par le groupe Guy Hoquet, qui font son originalité et son efficacité

G. H : Pour travailler et réussir sa carrière dans le groupe, il faut être sérieux sans se prendre au sérieux. Je n’aime pas l’aspect cow-boy de certains agents immobiliers ou négociateurs, prêts à tout pour réussir une vente. Chez Guy Hoquet, nous veillons en priorité au respect du client. Notre profession est très noble : nous vendons de la pierre, nous accompagnons nos clients vers l’acquisition de leur bien le plus précieux : leur logement. Ce n’est pas un travail à prendre à la légère ; en tant que conseiller, nous sommes responsables de la réussite de cette acquisition.

Et comment insuffler un tel état d’esprit dans le groupe ?

G. H : Nous sommes vigilants ; attentifs à remarquer très tôt, les personnes qui ne pourront pas s’inscrire dans le profil du groupe. Nous n’hésitons pas à nous séparer de ceux qui perturbent l’ambiance des agences, qui ne savent pas adopter notre état d’esprit. Chez Guy Hoquet, nous sommes fiers de pouvoir affirmer qu’il n’existe pas de discordes entre les négociateurs pour la répartition des commissions. Travailler dans la sérénité, c’est travailler avec efficacité !

Vous êtes toujours aussi enthousiaste lorsque vous parlez de votre métier. Vous relanceriez-vous aujourd’hui dans cette aventure que vous avez entamée en 1991 ?

G. H : Oui, sans aucun doute ! En 1991, la crise était bien plus violente. Aujourd’hui, nous traversons une période d’opportunités sans précédent. La crise a ouvert des perspectives très encourageantes pour la profession. De nombreuses agences ont fermé ou ont dû réduire leur personnel ; à présent que les affaires reprennent, elles manquent de collaborateurs et elles recrutent. Les prix ont baissé, les taux de crédit également, les transactions sont à la hausse ; les chiffres d’affaires vont augmenter et des parts de marché sont à saisir. Pensez que 3.000 agences immobilières ont fermé en France au cours des 6 mois de crise financière que nous avons traversé ; celles qui ont tenu bon vont donc se répartir les produits mis aujourd’hui sur le marché ! Plus que jamais, c’est le moment de se lancer dans le secteur immobilier, de rejoindre le groupe Guy Hoquet pour envisager un avenir riche en rencontres et en réussites !

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