…, les commerces de proximité ont, toujours et plus que jamais, des perspectives d’avenir. A l’heure où les enseignes de la grande distribution rivalisent d’ingéniosité pour attirer de nouveaux clients et pour fidéliser les anciens, les petits commerces tiennent fermement leur position pour satisfaire la clientèle qui leur accorde leur confiance.
Des emplois en pagaille
Les différentes politiques communales menées dans les villes de province ou à Paris, visent à relancer l’activité commerciale de proximité en centre ville.
Relancer le commerce, promouvoir l’ouverture de magasins, implanter de nouveaux commerces dans des zones parfois surinvesties par les bureaux sont des projets plus que jamais d’actualité.
Ces boutiques qui s’implantent et celles qui accroissent leur activité sont nombreuses à rechercher du personnel pour augmenter leurs chiffres de vente et assurer ainsi leur pérennité.
Les boutiques de prêt-à-porter sont celles qui recrutent le plus. Les postes de vendeuses sont faciles à trouver et ne nécessitent généralement pas de diplôme. Ils sont accessibles, suivant l’image défendue par la marque, à différentes catégories de candidats :
· Les marques les plus tendance recherchent des jeunes gens intéressés par la mode, qui connaissent les dernières nouveautés et sont capables de relooker leurs clientes suivant leur âge, leur style et leur morphologie…
Conseil, écoute, attention, perspicacité sont des qualités indispensables pour réussir dans le domaine. Les gérants exigent des candidats motivés, enthousiastes et de bonne humeur, qui ne rechignent pas au travail et qui sont capable d’assurer de longues journées debout. Il est souvent exigé d’être en poste le dimanche, pour ceux qui travaillent dans des quartiers touristiques.
· D’autres magasins, plus techniques ou plus spécialisés, préfèrent recruter des vendeurs titulaires d’un diplôme dans les techniques de commerce. Dans ce contexte, les exigences sont parfois moins nombreuses en matière d’horaires, de jour de travail…
Les magasins de prêt-à-porter ne sont pas les seuls à être à la recherche de personnel ; les boutiques de décoration, de cuisine, d’alimentation… connaissent un succès grandissant et doivent offrir à leur clientèle les services de vendeurs à la fois compétents et sympathiques.
Un bon vendeur reste bon quel que soit le produit vendu, dit l’adage. Si cela est, dans le fond, vrai, il est cependant indispensable que les employés aient une excellente connaissance des produits proposés par le magasin. C’est la clef du succès. Autant dire qu’il est préférable, en dehors de la possession ou non de diplôme de commerce, de postuler dans une boutique qui vous plait.
Vous êtes passionné de musique ? Vous pouvez faire jouer vos connaissances pour vous faire embaucher dans une boutique d’instruments ou de disques. Si votre passion est le tricot, il est préférable d’essayer de travailler dans une mercerie plutôt que chez un opticien !
Rappelez-vous que, si peu de petits commerces réclament à leurs vendeurs d’avoir suivi des formations spécifiques, les recruteurs ne transigent pas sur les connaissances du candidat dans le domaine concerné. Mettez donc en avant vos passions,prouvez que vous êtes compétent, que vous saurez conseiller les clients, que le domaine vous intéresse et que la vente vous motive, et vous aurez déjà parcouru un bon bout de chemin vers l’embauche définitive.
Conditions de travail et perspectives d’avenir
Avec la multiplication des ouvertures de boutiques, qu’elles soient indépendantes ou franchisées, les embauches sont de plus en plus nombreuses. Accessibles aux jeunes –étudiants ou en année de césure, elles proposent souvent des temps partiels et/ou des horaires décalés qui conviennent plus aisément à ce type de personnel, généralement dégagé d’obligations familiales importantes. Les recrues sont donc jeunes, enthousiastes, motivées et assez souples quant aux horaires et aux conditions de travail.
La question qui se pose pour certains d’entre eux assez rapidement, est celle de l’avenir dans la profession.
Quelles sont les perspectives pour ces jeunes gens, vendeurs dans les commerces de proximité ? Certains deviendront managers dans leur boutique ou directeur de magasin. Mais quelle proportion d’entre eux atteindront cet objectif ?
Beaucoup de jeunes qui envisagent ne travailler « qu’en dépannage » ou « pour quelques mois seulement » ou encore, « le temps d’économiser un peu » … connaissent bien des difficultés à reprendre le chemin de l’école après cette interruption. Et le salaire perçu chaque mois n’est bien sûr pas étranger à cette motivation. Mais, ce qui convient à 18 ou 20 ans, comme salaire d’appoint ou comme premier salaire, ne conviendra plus à 30 ans ; les jeunes qui se destinent donc aux métiers du commerce doivent réfléchir posément à leur plan de carrière et se former de façon à pouvoir espérer une évolution professionnelle satisfaisante.
Dans tous les cas de figure, avoir exercé le métier de vendeur est considéré comme une expérience intéressante par les recruteurs : elle met en valeur, chez ces jeunes gens, leur volonté d’acquérir une autonomie financière, et leur capacité à supporter un rythme de travail soutenu.
Travailler dans le commerce n’est donc jamais un épisode isolé de la vie professionnelle. C’est une expérience enrichissante et formatrice qui, quel que soit le secteur que vous choisirez en définitive, aura contribué à vous rendre plus performant.