Les PME sont 27 % à envisager d’embaucher et les TPE qui ont déjà des salariés sont 11 % à partager ce projet. Plus important, les TPE sans salariés sont 24 % à penser pouvoir embaucher au moins une personne dans le courant de l’année, si leurs chiffres d’affaires se maintiennent malgré la hausse de la TVA.
Ces perspectives, si elles sont évidemment dues à une activité saine qui correspond aux besoins du marché et des consommateurs, résultent également du fait que les patrons des TPE et de certaines petites PME ne sont pas confrontés aux exigences RH et salariales de leurs employés.
Particulièrement dans les TPE au sein desquelles seuls 30 % des patrons déclarent être confrontés à des revendications salariales difficiles à accepter, contre 46 % dans les PME. Ce qui ne les empêche évidemment pas d’envisager de faire évoluer positivement leur politique salariale dans les mois à venir, si la conjoncture économique s’y prête.
Disons que les efforts sont principalement tournés vers l’amélioration de la productivité de l’entreprise, au détriment de la valorisation des salaires. Ce qui permet, lorsque la gestion est bien menée, de conduire l’entreprise vers une progression qui permet d’envisager un avenir plus serein.
De la même manière, selon la taille d’entreprise, les composantes de la rémunération des salariés considérées comme motivantes sont plus ou moins nombreuses. Pour les patrons de TPE, le salaire fixe est de loin perçu comme le principal élément motivant leurs salariés (75%).
Pour les patrons de PME, le salaire fixe est également un élément majeur (83%), mais d’autres éléments sont considérés comme particulièrement motivants : pour près des deux tiers, la mutuelle complémentaire, ainsi que les heures supplémentaires et la part variable du salaire pour plus de la moitié.