Un secteur en bonne santé

En 2013, le chiffre d’affaires du secteur de l’assurance était de 189,5 milliards d’euros, soit 4% de plus qu’en 2012, retrouvant ainsi son niveau de l’année 2011. 

Dans le secteur de l’assurance, on distingue trois grandes catégories : l’assurance de biens et responsabilité, l’assurance maladies et accidents corporels et l’assurance vie et capitalisation. Leurs chiffres d’affaires respectifs sont 46,9 milliards d’euros, 17,5 et  123,1.Le secteur ne connaît pas la crise, étant donné que l’assurance reste indispensable pour les français.

Le secteur comptait en 2012, 147 600 salariés, âgés en moyenne de 42 ans, dont 59% de femmes et 44% de cadres. Cette même année, l’assurance a vu son effectif gonfler avec le recrutement de 12 360 nouveaux salariés, soit un taux de renouvellement de 8,7% des effectifs. En 2011, la région Ile-de-France était la région la plus performante avec 58 311 salariés et 47,5 milliards de chiffre d’affaires, le Limousin étant quant à lui, en queue de peloton, avec un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros et 761 salariés. 

Des perspectives de recrutement

Après une légère baisse d’effectif et de chiffre d’affaires en 2012, l’assurance connaît une nette amélioration en 2013. Elle emploie environ 12 000 à 13 000 recrues par an. On estime qu’en 2014, 13 000 personnes devraient être embauchées, dont 4 000 cadres. 21,8% des recrutements se font via un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. 60% des recrues ont moins de 30 ans et 55% des contrats signés sont des CDI.

Le domaine des assurances en pleine expansion est l’assurance vie et capitalisation. C’est pourquoi l’actuariat est désormais fondamental dans l’assurance. Le statisticien et l’actuaire sont des profils très recherchés par les compagnies d’assurance. Cependant, le plus gros du recrutement se fait sur les fonctions commerciales. 2 650 des 4000 futures recrues d’Axa sont des conseillers clientèle, des agents généraux classiques et des agents spécialisés en vie. À la Maaf, 60 % des 500 recrutements portent sur des commerciaux. La qualité du service client est essentielle pour sans cesse attirer de nouveaux assurés.

La formation

On constate une hausse de la qualification dans l’assurance. 61% des salariés ont un diplôme supérieur au Bac +2 et parmi les nouvelles recrues de 2012, 77,7% avaient un diplôme supérieur au Bac +2 et 24,3% un diplôme Bac +5 et plus. Les chargés de clientèle et conseillers en assurance sont les rares métiers à pouvoir embaucher des personnes ayant seulement un BTS ou un DUT. Pour accéder au secteur de l’assurance, il faut donc avoir au minimum un Bac +2, effectué en formation initiale ou en alternance dans une agence. Cette deuxième solution maximise vos chances d’embauche, en effet, plus de 20% des recrues se font via un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

Au sein même de l’assurance, la formation est essentielle pour les salariés. Pour la financer, le secteur investit 4,4% de la masse salariale au lieu des 1,6% imposés par l’Etat. En 2012, 70,3% des salariés avaient suivi une formation au cours de l’année, qui dure en moyenne 35,3 heures. Cette durée s’allonge pour les non cadres (39,1 heures) et s’amenuise pour les cadres (30,7 heures). Le taux de femmes ayant suivi une formation est pour la première fois supérieur à celui des hommes, 70,7% contre 69,8%. L’accès à la formation pour les seniors connaît lui aussi une amélioration.

Les métiers phares du secteur

• Actuaire : spécialiste des calculs statistiques.
• Chargé de clientèle : gère la relation avec les assurés et négocie les contrats.
• Chargé d’indemnisation : intervient à la suite d’un sinistre pour en évaluer le préjudice et proposer la meilleure gestion possible.
• Conseiller en assurance : assure la prospection géographique et conseille les clients.
• Gestionnaire actif-passif : évalue la rentabilité des capitaux propres et les risques financiers.
• Inspecteur commercial : manage les équipes et fixe les objectifs.
• Souscripteur : analyse les risques et établie les conditions de garantie.