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L’alternance n’est décidément plus réservée aux jeunes sans projet professionnel

13/03/2012

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De plus en plus de diplômes de troisième cycle sont aujourd’hui accessibles par le biais de l’alternance. Et sont plébiscités par des jeunes ambitieux, rêvant d’une carrière internationale.

C’est le cas de Tiffany Meksavanh qui a voulu partager avec nous son enthousiasme. Portrait d’une alternante heureuse de reprendre les cours.

Pourquoi ce choix

J’ai choisi une formation en apprentissage pour préparer un master de commerce international spécialisation ‘International People Management’ à l’ESCE. Cette section offre à 20 étudiants par an, la possibilité d’effectuer leurs 3e, 4e et 5e années d’études en contrat d’apprentissage au sein d’une entreprise.

Ce qui m’attire dans cette formation, c’est son environnement international. Nous suivons des cours avec des étudiants profitant du programme Erasmus, des intervenants qui ont l’expérience de l’étranger et les cours sont majoritairement en anglais. La formation comprend beaucoup de travail de groupe au cours duquel les étudiants sont mélangés. Un bon moyen de tester notre capacité à nous adapter aux différences culturelles et de nous préparer à travailler dans des entreprises dynamiques tournées vers le commerce extérieur !

Quel projet professionnel ?

Je souhaiterais, à l’issue de ma formation, intégrer une entreprise dynamique qui valorise la diversité et où je pourrai m’épanouir professionnellement et humainement dans un poste à caractère commercial. A long terme, j’aimerais travailler à l’étranger et devenir manager ou bien créer mon entreprise.

Pour cela, j’ai choisi l’alternance : pouvoir travailler avec des personnes expérimentées permet de tirer bénéfice de leurs connaissances, et de leurs compétences. J’ai d’ailleurs déjà eu la chance au cours de mes 3 années précédentes de travailler avec des chefs zone export, des ingénieurs d’affaires, des directeurs. Cela est vraiment positif car cela me permet de me projeter dans l’avenir. Enfin, les études sont gratuites car financées par les entreprises notamment par l’intermédiaire du versement de la taxe d’apprentissage.

Entreprise d’accueil ?

En poste jusqu’au 31 août 2011, je n’ai pas encore signé de contrat d’apprentissage pour la rentrée de septembre. Je recherche une entreprise qui propose des postes dans le domaine du commerce international. J’ai hâte de pouvoir commencer une nouvelle aventure professionnelle, humaine et multiculturelle pour finir mon master 2.

Pour activer mes recherches je privilégie le réseau de l’école, les offres sur internet, et les réseaux professionnels. Je suis également en contact avec un cabinet de recrutement Alterna Management, qui met en relation les entreprises et les futurs apprentis. Je cible les offres de poste qui requièrent un bon niveau d’anglais et des compétences en commerce international. Ce qui m’intéresse, ce sont surtout les missions proposées par le poste, la position de l’entreprise à l’étranger et son actualité.

Etre un bon alternant ?

J’ai beaucoup appris de mes 3 années en alternance tant du point professionnel qu’humain. Ce qui fait de moi, je pense, un bon alternant c’est que je suis motivée, curieuse, responsable et autonome. Ce sont ces qualités que mes précédents maîtres d’apprentissage ont appréciées : ils avaient suffisamment confiance en moi pour me proposer des dossiers importants.

J’envisage sereinement la rentrée : plus de stress comme je l’ai connu les années précédentes. Je compte profiter de ma dernière année d’étudiant apprentie.

Pour m’organiser, je privilégie le travail à distance grâce à Skype, Internet, et mon portable. Bien sûr, rien de mieux qu’un agenda tenu à jour pour prioriser les actions les plus importantes.

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