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L’HÔTELLERIE-RESTAURATION
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L’emploi du secteur en chiffres Le secteur compte plus d’un million d’actifs, dont 20 % à temps partiels. La restauration commerciale représente 355 000 actifs. 2ème secteur employeur de jeunes après le commerce : 15% des salariés ont moins de 25 ans (hors restauration rapide, où les jeunes sont 74% des salariés) Les femmes sont surreprésentées dans les employés d’étage ou polyvalents (90%), la réception en hôtellerie (67%) et aides de cuisine (59%). Chaque année, la saison estivale marque le recrutement de 300 000 travailleurs saisonniers (contre 100 000 pour la période hivernale). En 2018, il y a eu 256 600 projets de recrutement selon Pôle emploi |
EN FORMATION
Formation initiale.Si le secteur est le chouchou des étudiants et des jeunes en générale, c’est parce qu’il est souvent peu regardant sur la formation initiale : 64 % des jeunes recrues n’ont ainsi aucune formation spécifique préalable.
Pratiquement tous les métiers recrutent, du barman à la femme de chambre en passant par les chefs pâtissiers et les commis. C’est pourquoi le secteurs jouit de plus de 200 cursus différents et offre des débouchés à tous les niveaux du CAP au bac +5 :
- Après la troisième, grande variété de CAP : services hôteliers, restauration, cuisine, services en café brasserie…
- Après le bac, BTS spécialisés. Le BTS hôtellerie-restauration, en particulier, prépare à la gestion de petits ou grands établissements dans les arts culinaires ou ola gestion hôtelière.
- A bac+2, les licences professionnelles. Elles permettent une expertise plus pointue et une insertion rapide dans le milieu professionnel et permettent de poursuivre son cursus par un master ou une école spécialisée.
Enfin, les brevets professionnels (BP) et mentions complémentaires (MC) permettent de viser les postes exigeant des compétences plus spécifiques comme barman ou sommelier.
Formation continue. La formation continue permet aux professionnels de se spécialiser ou de se reconvertir. En effet, les actifs du secteur ont la bougeotte et n’hésitent pas à changer d’employeur au gré des opportunités. Pour eux, se former permet de multiplier les savoir-faire, de distinguer son profil et donc d’agrandir son champ des possibles professionnels.
A noter : compte tenu de l’attractivité mondiale de la France, une formation en langue peut se révéler hautement stratégique.
EN ALTERNANCE
Secteur fortement tourné vers les jeunes, l’hôtellerie-restauration ne boude pas les alternants pour renforcer ses équipes. Ils sont ainsi près de 40 000 chaque année (34 000 en apprentissage, 10 000 en contrat de professionnalisation) dont 1 000 dans la restauration collective selon le SNRC (Syndicat National de la Restauration Collective).
Pour plus d’informations, rendez-vous sur en-alternance, directement sur les sites des enseignes célèbres de restauration rapide/traditionnelle ou sur les grands groupe d’hôtellerie-restauration (Groupe Flo, Club Med, Groupe Elior…).
Pour s’informer et postuler :
www.lhotellerie-restauration.fr
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EN VRAC · Le secteur de l’hôtellerie-restauration englobe différents types d’établissements : les restaurants et hôtels, bien sûr, mais également les cantines collectives, les établissements de restauration rapide, les cafés et les bistrots. · Chaque année, il y a 20 000 recrutements, dont la moitié pour compenser des départs à la retraite. · Les cadres sont peu nombreux (10% des effectifs) mais ont augmenté en 2018 selon l’Apec (+4 000 en 2018) · La France s’impose comme la première destination touristique mondiale, ce qui dope considérablement le secteur de l’hôtellerie avec près de 200 000 nuitées par an. |
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