Pour lutter contre la mise en place de caisses automatiques qui menacent leurs emplois, les salariés d’un hard discount créent clandestinement leur propre « discount alternatif », en récupérant des produits qui auraient dû être gaspillés… |
« Bonjour. Au revoir. Merci. Personne suivante. » Quiconque pénètre dans une grande surface le constate : les employés du lieu sont transformés en véritables machines, répétant inlassablement les mêmes phrases et gestes. Mais avec le sourire, toujours. Et pourtant, ils sont aujourd’hui remplacés par de véritables machines, des caisses automatiques qui suppriment leur poste au même rythme qu’elles encaissent les clients.
Cette situation, les personnages de DISCOUNT ne peuvent pas l’accepter. Ils sont endetté, mère célibataire, pilier économique de leur foyer et ne peuvent donc perdre leur emploi. C’est pourquoi ils décident de réagir et faire d’une pierre deux coups : au lieu d’asperger de javel les invendus et périmés de la grande surface, ils récupèrent les produits et les vendent à prix cassé dans leur « discount alternatif ». Les avantages d’un tel système se dévoilent progressivement au cours du film : accès à des produits de qualité pour les plus modestes, rapports joviaux et spontanés entre clients et vendeurs, fin du gaspillage… Plus de convivialité, donc, mais surtout un seul mot d’ordre, répété de nombreuses fois, comme un cri de ralliement : solidarité !
Jouez avec le film DISCOUNT !
Quel est le cri de ralliement des personnages du film ?
2. Solidarité ! 3. Au travail !
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DISCOUNT est donc un long-métrage qui fait du bien. Malgré quelques facilités dans la caractérisation des personnages, on s’attache vite à ces derniers et découvre avec eux les conséquences humaines des aléas économiques. Au fur et à mesure que les menaces de licenciement se précisent, le petit groupe de résistants se soutient ou se déchire, se révolte ou s’affronte. Il est bien difficile, semble-t-il, de rester unis quand on joue son emploi, synonyme de sécurité financière et de dignité personnelle. Tel est le message que ce premier film distille, un message qui trouve une résonnance toute particulière dans le contexte social actuel.
Les protagonistes parviendront-ils à rester solidaires ? Arriveront-ils à garder leur place ou feront-ils prospérer leur magasin clandestin ? Nous ne vous diront rien de cette fin qui navigue avec grâce entre déception et espérance pour ces héros du quotidien. A vous d’aller soutenir ce film en vous rendant dans vos salles de cinéma dès le mercredi 21 janvier !