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Hôtellerie restauration, où en est-on ?

08/11/2011

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Presque deux ans après la décision du gouvernement de baisser la TVA à 5,5 %, il est temps de dresser un bilan des créations d’emplois effectives dans le domaine de l’hôtellerie-restauration.

L’Etat prévoyait la création de 40.000 emplois à la fin de l’année 2010, répartis entre emplois en CDI et contrats en alternance ainsi que la revalorisation des salaires, l’amélioration de la protection sociale et des conditions de travail des professionnels du secteur.

Des formations et des VAE étaient également à l’ordre du jour pour les salariés qui n’avaient pas bénéficié de formation depuis 5 ans.

Deux ans plus tard, quel bilan peut-on tirer de ces projets ambitieux ?

Tout d’abord, il apparait que le secteur qui reste le quatrième pourvoyeur d’emploi de l’économie française manque cruellement de main d’œuvre. Cependant, les 800.000 employés du secteur ont vu leurs conditions de travail améliorées. Au moins, dans les propos car les métiers de l’hôtellerie restauration nécessitent une bonne dose d’énergie et d’enthousiasme.

Une répartition inégale

L’hôtellerie française est un immense navire concentré sur une dizaine d’entreprises qui regroupent 2/3 du chiffre d’affaire du secteur. Les établissements qui tirent leur épingle du jeu sont les hôtels de luxe et les chaînes hôtelières : d’importants travaux de rénovation ont été lancés dans beaucoup d’établissement haut de gamme pour séduire une clientèle de plus en plus exigeante.  Quant aux hôtels plus traditionnels, les hôtels classiques de quartier, ils peinent toujours à recruter du personnel qu’ils espèrent polyvalent et enthousiaste.

La restauration présente sensiblement le même profil :   les grandes chaînes trouvent avec une relative facilité des candidats pour occuper les postes vacants tandis que les restaurants traditionnels qui souffrent d’une baisse de leur fréquentation, ne sont pas de gros pourvoyeurs d’emploi, bien qu’ils représentent 60 % des établissements de l’Hexagone.

Dans les dix dernières années, le nombre de salariés du secteur a connu une nette augmentation, de près de 30 %. Pour pallier les manques en personnel dû aux départs en retraite, les recruteurs recherchent principalement des candidats peu qualifiés, susceptible d’occuper les emplois de réceptionnistes, commis de cuisine, garçon de salle, femme de chambre. 60.000 emplois par an en moyenne sont à pourvoir, dans ces domaines mais également sur les postes plus qualifiés comme ceux de directeurs d’hôtel, de gérants de restaurant ou de spécialistes du tourisme dans une optique marketing et communication.  Pour ces postes, des diplômes d’écoles de commerce sont fréquemment exigés. 

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